7 novembre 2012

Du vent dans mes mollets (Raphaële Moussafir)

Résumé :
Rachel a neuf ans, une institutrice humiliante, des parents vaches et une copine garce. A neuf ans, on est puni quand on donne son avis, on découvre de nouvelles sensations étranges, on expérimente son langage et son corps.

Cette grande petite fille dissèque son monde avec un regard dont la maturité étonne, amuse et choque. De fous rires en conflits, elle explore l'impitoyable monde de l'enfance qui mène parfois trop vite vers celui des adultes...

Mon avis :
J'ai été totalement conquise par ce petit roman.
Il se lit vite, il est très fin, mais il se savoure et laisse un agréable gout de souvenirs.
L'histoire est racontée par Rachel, elle nous parle de ses séances de psy, de ce qu'elle lui raconte, de sa vie à l'école et à la maison (elle, elle a eu la chance d'être au Club Barbie !! Et puis, elle avait un Ken, elle.).
C'est la vie totalement banale d'une gamine de 9 ans. Les amies qui se font des petits coups bas, des parents qui ne nous comprennent pas et qu'on ne comprend pas spécialement non plus, les petits malheurs ou bonheurs, les souvenirs.
C'est très joliment raconté et j'ai eu énormément de tendresse pour Rachel, elle m'a vraiment fait rire, dans sa façon de s'exprimer, ce qu'elle pense des adultes et de la vie. C'était vraiment très très mignon.

Par contre, en bonne mère qui s'informe et s'intéresse à l'éveil et à la psy de l'enfance, j'ai pas du tout du tout adhéré au concept du "on fait peur à la gamine pour qu'elle nous obéisse". Déjà quand j'étais gamine ça m'emmerdait, depuis que je suis mère j'y adhère pas plus, et le lire dans une jolie histoire ça m'a pas plu du tout du tout (mais j'ai conscience que ça fait partie de la vie de Rachel hein, évidemment)


J'ai eu envie de dire à madame Trebla que je suis pas curieuse mais que quand je m'emmerde, je fais comme tout le monde : je fais semblant de lire ce qu'il y a sur les murs pour pas qu'on voie que je m'emmerde.

Ensuite j'ai expliqué à madame Trebla qu'avec Hortense notre plus grand point commun, c'etait qu'on avait jamais porté plainte contre nos parents pour notre coupe de cheveux parce qu'on etait des chic filles, mais que c'etait pas l'envie qui nous manquait.


 

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