30 novembre 2012

[Novembre] Bilan du mois

C'est un bon gros mois qui s’achève, avec son petit bilan.

Ce mois ci, j'ai quand même cartonné ma race, je suis vraiment super contente de moi.
J'ai lu 12 livres. Faudrait que je vérifie mais il me semble que jamais jamais je n'ai lu autant dans un mois.
Dans ces 12 livres il y avait 2 voyageurs (Le cercle des poètes disparus et Un père idéal.) et ont été tous deux de merveilleuses lectures ♥
Tres bon souvenir également pour Eliette Abécassis (comme toujours) et Tatiana de Rosnay (bis).
De superbes moments avec la Courgette et Du vent dans mes mollets, très agréables, très tendres, très forts.

Bref, à part une micro déception pour Le diner et son chapitre interminablement ennuyeux, et un peu pour Laurent Bénégui aussi, j'ai plutôt un magnifique bilan ce mois ci.



J'ai participé pour la première fois au challenge "1 mois -> 1000 pages" que j'ai d'ailleurs explosé complètement. Je ne vais pas revoir le chiffre à la hausse pour décembre parce que je sais très bien qu'avec les vacances, je ne lirai pas beaucoup...
J'ai arrêté de faire de vrais compte pour le PaL Challenge. Je pense m'inscrire pour 2013 mais alors dans ce cas il va falloir un peu plus de rigueur hein


17 points (ou pas)

31 livres lus

22 livres lus

21 lives lus

82/52

17 livres lus

3121 pages lues

29 novembre 2012

[Novembre] Achats du mois


Rha !
J'avais promis de plus acheter de bouquins, pour prevoir pour les swaps de noel mais evidemment hein, on change pas une equipe qui gagne

J'ai commencé au debut du mois, sagement, avec ça
choisi sur un coup de tete en faisant mes courses

Ensuite, en milieu de mois, j'ai poursuivi avec un livre que j'attendais avec grande impatience depuis tres (trop) longtemps

Et puis evidemment ma commande France Loisirs

Et pour finir (promis), j'avais une reduction chez Cultura

28 novembre 2012

Le jour où j'ai voté pour Chirac (Laurent Bénégui)

Résumé :
Il y a des jours qui font date dans la vie d'un homme. Le 5 mais 2002 restera pour Laurent ces 24 heures au cours desquelles : il a traversé Paris avec un frigo sur son side-car, a été assommé par un serveur éthylique, recousu à chaud par un interne sadique, s'est transformé en arme de destruction massive, a été pourchassé par des compagnies de CRS... et a voté à l'inverse de ses convictions !
Mais surtout, ce matin-là, une femme sublime a frappé à sa porte. LA femme.

Mon avis :
Je me souviens avoir choisi le livre pour son titre. Il est quand même pas mal con hein, et on se demande bien ce que ça peut cacher. Ouais ok t'as voté pour Chirac et donc il s'est passé quoi ?
Et puis le résumé. Qu'est ce que c'est cette histoire ??

Et donc. Je dois avoué que je suis un peu mitigée.
Au niveau des bons points, je crois que c'est clair : les aventures vécues par ce pauvre Laurent sont exceptionnelles.
En 2002, il a voté Jospin, il n'est vraiment pas de droite, et pour le 2nd tour, il veut pas voter.
C'était sans compter sa mère ! Elle réussi à le convaincre, et bla bla bla, tu dois voter tu comprends, hein.
C'est la 1ere fois que Laurent ne vote pas alors il n'est pas difficile à convaincre de se bouger le cul.
Dehors, c'est la foule, la mobilisation, le monde !
Dans tout ce peuple, il croise une femme. Une femme superbe, sublime, avec des yeux envoûtants.
Première bourde : il la prend en photo. C'est là qu'il se fait chopper par deux malabars et se retrouve limite kidnappé dans un hall d'immeuble caché de tous... Et tiens, la nana arrive ! Et réussi à le rendre libre.
Le frigo sur le side-car ? Ça arrive après. Il doit récupérer le frigo de sa mère chez un couple d'amis. Le side-car est volé. Il revoit la femme, avec laquelle il a rendez-vous à un café.
Le serveur alcoolique, c'est là. Un plateau qui a servi de freesbee. Arcade pétée. 7 points. A vif. Il souffre (petite nature -les gens qui me connaissent savent pourquoi :p - )

L'heure tourne et il arrive de moins en moins à caser 5 minutes pour aller voter...
Tout le long de la journée il croisera des gens, de tous horizons, ils parleront politique, avenir du Pays, droite, gauche, etc etc. Il rencontrera des gens qui seront convaincus par leurs convictions, des militants presque, que ce soit de droite ou de gauche. Il sera confronté tour à tour à des lepenistes, socialistes, chiraquiens, ou autres.

Bref, il lui arrive tellement de trucs assez ouf le pauvre.
Sincèrement moi rien que l'épisode dans l'hosto ça m'a tuée. J'ai pas pu continuer à lire tellement j'étais écroulée (rien qu'en y repensant là...)

Et puis cette femme. Il en tombe fou amoureux et ne sait rien d'elle, aucun moyen de la voir, de la contacter...
Il doit absolument la connaître, tout savoir d'elle, la revoir...

MAIS.
Au niveau de l'écriture. Je reste un peu sur ma fin. C'est une écriture trop sérieuse pour l'histoire.
Les mots s'enchaînent et puis c'est tout. Pour le comique, c'est dommage. Les situations débarquent, on rigole, et on passe à autre chose.

Le fond est donc au top, mais la forme n'est pas adaptée.
Mais ça reste tout de même une histoire vraiment géniale et très très rigolote.






26 novembre 2012

Les nouvelles chroniques d'un médecin légiste (Michel Sapanet)

Résumé :
Michel Sapanet manie le scalpel, l'ecarteur et l'humour à froid. Une nécessité dans son métier : il est médecin. Mais aucune chance qu'il guérisse ses clients, ils sont déjà morts. Le travail du médecin légiste s'apparente plus à celui du flic : faire parler la victime. Et pour cela, il inspecte les chairs, ouvre les coeurs, dissèque les cerveaux...
Sa vie, c'est la mort. Il la cotoie, la tutoie, lui extirpe la vérité. Pour nous la livrer dans ses saisissantes chroniques. Car la réalité dépasse la fiction et la noirceur de la nature humaine est... insondable.

Mon avis :
J'avais beaucoup aimé le premier volume. J'aime beaucoup le milieu de la medecine légale. Je savais d'avance que j'allais adorer ce livre. D'autant plus que la lecture du premier, remonte déjà à assez loin pour ma mémoire de poisson rouge (2 ans 1/2, je viens de verifier. Ha ouais quand meme...)
On retrouve ici notre cher légiste avec son humour pourri legendaire (j'ai été traumatisé par "la malle arriere c'est moins dangereux que la malaria". J'ai decouvert que j'avais des abdos), sa façon de raconter, de choisir ses mots. Sa façon bien à lui de nous mettre dans l'ambiance sans entrer dans l'archi glauquissime...
J'aime les histoires criminelles, mais dès que c'est trop trash, c'est sans moi. Je suis donc ravie de l'ecriture.

De nouveau, l'auteur melange un peu de sa vie perso à ses petites aventures. C'est pas forcement utile, mais ça ajoute un petit truc plutot agreable. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la premiere histoire.
Globalement, j'ai aimé toutes les histoires, j'etais impliquée dedans, j'etais à fond, attendrie par les victimes (pas toujours mortes, d'ailleurs, hein. Un legiste ne fait pas que decouper du mort ^^ ), touchée par les histoires.
Plusieurs fois (souvent) j'ai été indignée. Je pense notamment à l'histoire "bébé à bord", qui confirme mon idée que certains parents meritent la sterilisation ou une bonne paire de claques (ou les deux).
Il y a des histoires tristes, des betes ("ha, si seulement ! c'est trop bete"), des horribles.
Mais ça reste enormement interessant et instructif, on a toujours droit à un petit cours (d'anatomie, de medecine legale, de droit, tout ça), et j'ai beaucoup apprecié.

Bref, je reste fan de Michel Sapanet, de son boulot, de son humour.

24 novembre 2012

Un père idéal (Paul Cleave)

Résumé :
Jack Hunter est un bon époux et un père idéal. Un homme bien qui n’a qu’une manie : il assassine les prostituées. Un jour, sous les yeux d’Edward, son fils de neuf ans, Jack, premier serial killer de l’histoire de Christchurch, est arrêté. Vingt ans plus tard, Edward est devenu à son tour un citoyen modèle. Comptable dans un cabinet d’avocats, il a tout fait pour oublier et faire oublier son passé. Mais quand sa femme est assassinée, c’est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu’il se tourne. En quelques jours, la vie d’Edward va basculer dans l’horreur. Avec ce thriller glaçant et déroutant, l’auteur d’Un employé modèle impose un style tout à fait nouveau dans l’univers du polar.

Mon avis :
J'avais adoré Un employé modèle et j'attendais impatiemment ce roman en poche. Merci à ma voisine Stephdusud pour ce voyage.
Et sincèrement, encore une fois, j'ai kiffé à bloc !

Nous avons donc Edward (né Jack Jr.), jeune trentenaire, marié à Jodie et papa d'une petite Sam toute mignonne.
Le couple se rend un midi à la banque pour un prêt. C'est à ce moment qu'a lieu un braquage. 6 hommes pénètrent dans la banque.
L'un d'eux assomme le vigile à coup de fusil. Et puis, plusieurs employés sont priés de remplir un sac de billets.
Un des braqueurs prend une employée en otage. Edward en justicier prend son courage à deux mains. Pour sauver cette femme.
A la sortie, Jodie est fusillée. Sur le trottoir. Devant ses yeux.

Et donc, c'est là que tout part en couilles.
Edward a toujours renié son père. Rapport à ses meurtres, normal quoi.
Il a toujours fait son possible pour être un homme bien, respectable et respectueux. Quelqu'un de bien, à des lieues de son père.
La mort de sa femme l'a totalement anéanti...
La vengeance commence à trotter dans sa tête. Il veut comprendre ce qui est arrivé ce jour là, pourquoi, pourquoi sa femme, qui sont les braqueurs.

J'ai adoré cette histoire.
Un père, un homme correct, est prêt à tout pour sauver ou venger sa famille. Peu importe la loi, peut importent les dégâts.
C'était une espèce de course poursuite entre Edward et la police, mais ils ont travaillé ensemble malgré ça. Ça c'était vraiment très très bien mené. Un peu genre "je t'aime moi non plus"
Et puis le père, Jack. 20 ans en prison, il promet à son fils de l'aider, se retrouve dehors.

Les morts sont vraiment trash, vraiment j'ai crié plusieurs fois des "beark" "hoooo".
Ce que j'ai adoré, vraiment, c'est qu'Edward est totalement maladroit, il y va à l'aveuglette sans prévoir les indices, les traces et sans se dire qu'à un moment, ça peut ne pas se passé comme prévu.
Edward a tout perdu et se fout du reste, il n'a plus rien à perdre quoi qu'il fasse. Je l'ai trouvé complètement dingue, méchant, violent, je me demandais comment un type si bien a pu changer à ce point en si peu de temps, c'est terrible !
J'ai aussi eu énormément de tristesse, vers la fin :(

J'ai aussi pas mal aimé le petit clin d’œil au Boucher de Christchurch, j'ai eu un doute pendant tout le livre et à la fin "ha ouais donc c'est bien ça"...

Enfin bref, j'ai été totalement conquise encore une fois.



 


21 novembre 2012

Le cercle des poètes disparus (N. H. Kleinbaum)


Résumé :
Il fut leur inspiration. Il a transformé leur vie à jamais. A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating.Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.Même si le drame - le suicide d'un adolescent - déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.

Mon avis :
Comme tout le monde (ha si, comme tout le monde), j'ai vu, revu et a-do-ré le film.
Et donc, j'ai profité du voyage du roman pour sauter dessus. J'en remercie d'ailleurs Nara.
Je ne vais pas raconter l'histoire, tout le monde la connait déjà (si si).
Je dirais juste que l'écriture est géniale. Ça fait longtemps que je n'ai pas vu le film et pourtant je revoyais tout parfaitement dans ma tête tellement tout était précis.
L'histoire est intense, magnifique, et bien évidemment poétique.
Tout était réellement superbe, c'était beau beau beau !
Keating est un de ces profs qui enseigne par amour et vocation, pour le plaisir de forger les esprits des étudiants. Et c'est ce qu'il a fait. Il les a totalement bouleversés, ouverts à la vie, à l'amour, à la beauté.
Ces jeunes ados, soumis totalement pour la plus part à leurs chers parents, renfermés, timides, se sont au fil de l'histoire affirmés, ont osé faire ce qu'ils voulaient, ont vécu dans le secret, se sont amusés et ont profité.

C'était merveilleux, vraiment très très puissant, j'ai adoré. Tout est beau dans ce livre.
Et bien évidemment, j'ai pleuré, ha ha ha -_-
Je regrette juste qu'il soit si peu épais, il survole juste le film alors qu'il aurait pu en raconter bien plus, c'est dommage...



19 novembre 2012

Le diner (Herman Koch)

Résumé :
Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam.
Hors-d'oeuvre : le maître d'hôtel s'affaire.
Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne.
Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants.
Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Un café, un digestif, l'addition.
Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?

Mon avis :
Après lecture du résumé, jme suis dit "bon, ils ont fait quoi ces gosses ?"
Qu'est ce que deux ados ont bien pu faire de si horrible que le laisse supposer le résumé ??
Pendant toute la 1ere partie, on ne sait rien de cette histoire, on se dit que ça doit être un truc terrible, ou grave, ou dangereux...
L'histoire est racontée par Paul. Elle le met en scène, ainsi que Claire, sa femme, et son frère Serge avec sa femme Babette.
Le premier couple arrive dans un resto très chic, réservé par Serge. Ce dernier est un politicien en passe d'être élu premier ministre. Il a donc une image, une réputation.
Paul commence par nous raconter un peu sa vie avec son frère, leur enfance, l'arrogance de Serge, la pression que c'est que d'avoir un frère populaire et supposé parfait.
On comprend bien que Paul essaie de rendre l'affaire moins importante qu'elle ne l'est pour lui. Son frère sera premier ministre oui, et après, la belle affaire !
Mais on sent bien qu'il supporte pas très bien la situation, les gens qui font des courbettes, les fans, tout ça.
Pendant le repas, nos 4 protagonistes mangent, se regardent dans le blanc des yeux, parlent de choses banales, commandent, boivent. Jamais ils n'abordent le sujet de leurs enfants.

Après quelques petits heurts, Paul remarque qu'il a dans sa poche le téléphone de son fils. Il vient de l'appeler et décide de venir le récupérer.
Le temps que ce fils, Michel, arrive, il fouine un peu (vous êtes parents, vous savez que c'est interdit, mesurez donc l'importance de cet acte !) et tombe sur une vidéo. La vidéo montre une partie de ce qu'ont fait Michel et son cousin. Je ne veux pas cafter (jvous laisse la surprise) mais c'est vraiment quelque chose d'honteux, de profondément méchant, un truc que je ne supporte vraiment pas !

A partir de là, Paul nous parle un peu plus de l'histoire, de cette violence, de son fils et ses neveux (Serge a un fils bio et un fils adoptif).
Arrive le dessert, et le sujet n'a toujours pas été abordé à table !
Et là, évidemment, ça pète !

Je ne vais quand même pas raconter la fin hein, parce que tout l'intérêt du livre est là : comment se sortir d'un pétrin pareil ?
Mais ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est justement tous ces non-dits. Pendant tout le récit on se demande bien ce qui a pu arriver de si terrible pour qu'à table règne une ambiance aussi lourde et grave. Et une fois mis au courant, mais comment c'est possible ? Comment deux ados ont pu faire un truc aussi barbare ???
On se demande comment ces couples vont s'en sortir, régler l'affaire sans trop (plus) de dégâts, ce qu'il va arriver aux gosses...
J'ai aussi énormément apprécié le couple Paul et Claire. Ils sont mariés depuis longtemps, sont toujours amoureux et visiblement très complices. Paul comprend ce que veut dire sa femme sans même qu'elle n'ouvre la bouche, ils pensent la même chose au même moment, ont le même avis, etc etc
Claire est également très proche de sa belle-soeur, elles s'aiment beaucoup et semblent se soutenir et s'aider si besoin est.
Il n'y a que Serge que je n'ai pas super apprécié. Le genre de personne hyper arrogante, très paraître, très machin. Je supporte pas.

Par contre, un truc qui m'a pas mal ralentie à un moment, c'est que Paul se met soudain à nous raconter des trucs dont on se fout complètement. Il est dans le resto et d'un coup nous parle de son taf, d'un souvenir lointain et ça prend des pages et des pages. Il y a eu un passage qui m'a vraiment totalement désintéressée de l'histoire, jl'ai trouvé un peu inutile.
Et puis, il y a souvent des flashback et on peut perdre le fil par moments.

Mais mis à part ça, j'ai plutôt apprécié cette histoire.
La tension entre deux frères, un couple, une famille, le scandale et la violence. La protection de nos enfants, notre amour et notre respect et complicité pour eux.