31 mai 2016

[Mai] Bilan du mois

YOUHOU !!!

T'imagines ? Non seulement je suis de retour, mais en plus, j'ai suffisamment lu pour pouvoir faire un bilan !
(J'ose pas regarder depuis combien de temps ça m’était pas arrivé)

Bref, ce mois ci, j'ai réussi à me replonger dans la lecture, avec grand plaisir. J'ai retrouvé du temps et de la motivation.
Il faut dire que les livres que j'ai eu l'occasion de lire m'ont vraiment donné envie...
J'ai donc lu 9 livres officiellement. Wahou o_O
Je suis en plein dans le 10eme, que j’espère finir rapidement.
Et puis, en parallèle, je lis Harry Potter avec mon fils. On a fini le 1er et on a bien attaqué le 2eme...
Autant dire que pour un retour,  j'ai pas fait semblant (à voir comment va se passer Juin. Pour Juillet je me fais pas d'illusion, j'aurai autre chose à faire).

J'ai eu un énorme coup de cœur pour Claire Favan et Henri Loevenbruck.
J'ai passé un magnifique moment avec Aurélie Valognes et Annie Ernaux.
Steve Mosby m'a captivée.
J'ai été déçue par Barbara Abel.
Axel Sénéquier m'a donné envie de me remettre au théâtre.

Donc un mois loin d’être décevant, je suis globalement plus que satisfaite de ce bilan.



A noter que ce mois ci, le blog a fêté ses 6 ans. Quel merveilleux anniversaire, n'est ce pas.

28 mai 2016

Ceux qu'on aime (Steve Mosby)

Résumé :
Vous laissez un message à l'un de vos proches. Il ne vous répond que par mail ou par SMS. Vous ne vous inquiétez pas. Imagineriez-vous une seconde que ce n'est pas lui qui vous écrit, mais son bourreau, qui le tient séquestré, privé d'eau et de nourriture ? C'est pourtant le mode opératoire d'un tueur en série qui s'attaque à des jeunes femmes célibataires, endosse leur identité pour mieux les condamner..

Mon avis :
Pour commencer, il a une chose que j'ai énormément appréciée dans cette histoire : le personnage principal, Dan, est magicien. C'est couillon hein, mais moi je suis fan de magie, c'est un truc qui me fascine totalement. J’étais déjà ravie pour ça.

Et puis, l'histoire.
Des femmes disparaissent sans laisser de traces, sans que ça n’inquiète leurs proches. Évidemment, des sms sont envoyés, pour rassurer, genre "je vais bien, t’inquiète on se verra bientôt", alors ma foi, pourquoi se poser des questions.

Et un jour, c'est à une amie de Dan que ça arrive. Après leur rupture, ils sont restés proches, sans l’être trop. Il s’inquiète toujours pour elle. C'est donc tout naturellement qu'il prête énormément d'attention au sms qu'elle lui aurait envoyé. Ça ne correspond pas du tout à Tori.

De là commence une véritable course contre la montre. Si Dan ne fait pas vite, Tori va bientôt mourir.
Dan reçoit des messages du tueur, des indications, des messages qui le plongent dans l'angoisse... "Tu l'as laissée mourir"...

Et forcement, comme souvent, la police ne comprend strictement rien. Les inspecteurs ne regardent que la surface, sans gratter un peu. C'est donc vite vu pour eux : Dan est le principal suspect.
Mais ne pas oublier qu'il est magicien, et donc bien plus malin qu'on ne pourrait le penser.
On se retrouve balader pendant l’enquête, on cherche à comprendre, on a des doutes. Et puis on oublie. Quand on se plonge dans un roman, dans une histoire passionnante, on oublie très vite les petits détails. Qui sont finalement déterminants.

Comme avec "Un sur deux", Steve Mosby ne nous offre pas ici un roman dégueulasse, sanglant, horrible. Tout est insinué, ce n'est pas crade, mais le fond est tout aussi horrible.
Et puis, il a toujours une morale pour les crimes, une leçon que le coupable offre à sa cible. Tu es infidèle ? Crève, l’infidélité c'est mal ! Tu prétends être toujours là pour tes amies ? On va voir ça.
Et finalement, même si ce n'est pas forcement un chef d’œuvre, ça se laisse lire avec un grand plaisir, ça nous transporte (et c'est bien trop court, bordel).

25 mai 2016

Apnée noire (Claire Favan)

Résumé :
"Vêtue d'un pyjama en satin écru, la jeune femme repose dans une baignoire remplie, en position de fœtus inversé. Ses mains et ses chevilles sont étroitement liées derrière son dos et elle flotte encore avec un soupçon de grâce". A Columbia, sur la côte est des Etats-Unis, c'est la scène macabre que découvre le lieutenant Sandino. Officier intègre, c'est aussi un homme brisé depuis la disparition de sa famille. Pour mener cette enquête, il doit collaborer avec Megan Halliwell, l'agent du FBI qui a permis l'année précédente l'arrestation de Vernon Chester, un tueur psychopathe qui vient d'être exécuté. Très vite pourtant, il apparaît que ce dernier meurtre présente des ressemblances troublantes avec les crimes commis par Chester. Comment est-ce possible ? Tandis que Megan n'ose imaginer le pire, une erreur judiciaire, Sandino se concentre sur certaines incohérences. De discordes en silences la relation des deux policiers évolue, alors que chaque jour le tueur semble se rapprocher d'eux, omniprésent et insaisissable...

Mon avis
L'ambiance glauque est posée dès le départ.
D'un coté nous avons Vince Sandino qui perd femme et enfant dans des circonstances plutôt horribles.
De l'autre, l'exécution d'un tueur en série du genre très pervers. Vous savez, le genre qui se fout de mourir, qui regarde droit dans les yeux la personne qui l'a arrêté, avec un sourire en coin et tout. Megan Halliwell n'a jamais été aussi mal à l'aise. Évidemment, il manque quelques cadavres à trouver, et Vernon Chester emportera son secret dans la tombe.

Nous nous retrouvons avant un lieutenant et une agent du FBI à la vie torturée, au passé trouble. Ils sont certainement aussi cabossé l'un que l'autre.

Quand Vince comprend que l'homme qu'il cherche est déjà mort depuis un moment, il ne se prive pas de se moquer joyeusement de l'agent spécial. Evidemment, une erreur judiciaire, un innocent exécuté, c'est pas mal hein. L'ambiance entre eux devient glaciale, insupportable, tendue.

Les meurtres sont assez odieux. Rien de sanglant, mais ça n'en est pas moins affreux. Toutes les victimes sont mortes noyées, devant les yeux de leur tueur. Pieds et mains ligotés dans le dos.
Cette enquête est une véritable course contre la montre. Vince va de plus en plus mal, c'est un véritable déchet humain. Et Megan cache quelque chose. C'est une arriviste, quelqu'un de très secret. Elle attache tellement d'importance à cette enquête qu'elle finit par faire n'importe quoi, elle n'est pas guidée par son instinct de flic, mais par tout autre chose.

Pendant toute l'histoire j’étais convaincue d'avoir trouvé. Du coup j'ai été hyper déçue "si c'est ça, franchement ça craint".
Et puis finalement je suis ravie de m'être plantée. On découvre tout à la fin. Vraiment tout. Même ce qu'on n'imaginait pas. Et ça m'a plu mon dieu c'était absolument grandiose. La fin est une pure merveille.

Comme pour ses deux premiers romans, Claire Favan nous offre ici une écriture fabuleuse, fluide, entraînante. La psychologie de chaque personnage est minutieusement travaillée, ils sont tous très complexe et c'est un bonheur à lire, à essayer de comprendre.
Ce roman est tout simplement captivant, un pur bonheur.


22 mai 2016

L'innocence des bourreaux (Barbara Abel)

Résumé :
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son fils de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d'acheter ce qui manquait pour son repas.
Parmi eux, un couple adultère, parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent...
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé pour récupérer quelques dizaines d'euros. Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s'inversent, la vie de ces hommes et femmes sans histoire bascule dans l'horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince...

Mon avis :
Ho didonc, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu Barbara Abel. Elle m'avait tellement manqué.
C'est donc folle de joie que j'ai sauté à pieds joints dans cette lecture. En plus le résumé donne terriblement envie.

L'histoire commence avec un drogué en manque, Joachim. Il est seul, désespéré, sans thunes, et a besoin de sa dose. Au bord du gouffre, il se résigne. Il n'a pas 36 possibilités, il va braquer la petite supérette de quartier.
A son arrivée, quelques clients. Ce n'est pas la grande cohue mais il faut faire attention, être sûr de soi.
Alors, Joachim prend son souffle et braque la caisse. Panique générale. Les quelques clients sont devenus des otages. Le braqueur n'a plus rien à perdre mais n'a rien prévu.
Et puis, après la détresse, l'angoisse, l'attente, tout bascule. Entre les drames, on voit le bout du tunnel, on va s'en sortir. Les rôles s'inversent. Les gentils deviennent méchants, les langues se délient, les caractères s'affirment.

Le livre se découpe en chapitres concentrés tour à tour sur chacun des personnages de l'histoire, même les secondaires. On apprend les noms, les situations, la vie de ces gens. Et pour certains, le passé. Un passé sombre, pas très glorieux ou au contraire admirable. On connaît ces personnages, on réagit, on se prend d'affection pour eux. On finit par en aimer, même (je ne vous dirais pas qui).

L'histoire de ce roman est une très bonne idée. Creuser, gratter la belle surface pour voir la crasse que les gens tentent de cacher pour sauver les apparences, connaître les épreuves de la vie pour comprendre le présent.
Les personnages sont tous très intéressants. Tous différents mais finalement tous pareils. Les caractères, les vies sont très bien amené.e.s.
Mais je n'ai pas été hyper emballée. Enfin, pas assez à mon goût. Il a fallut que j'attende plus de la moitié de ma lecture pour être à fond dedans, captivée. La première moitié se lit facilement mais ne captive pas, je n'ai pas fini un chapitre en me disant "holala non je dois continuer pour savoir ce qui va absolument se passer, je peux pas arrêter maintenant !".
Il n'y a que les 100 dernières pages à peu près qui ont valu le coup selon moi. Là ça a commencé à être intéressant, à donner envie d'aller plus loin, ça étonne, ça fascine, ça devient génial.

Une lecture en demi-teinte pour moi, avec un grand dommage...

16 mai 2016

Un peu de respect, j'suis ta mère ! (Hernan Casciari)

Résumé :
Peut-on parvenir à l’orgasme quand son mari chômeur passe son temps devant la télé à regarder des matchs de foot ? Peut-on aborder paisiblement le troisième âge lorsque son beau-père de quatre-vingts ans croupit en prison pour détention de marijuana ? Et peut-on dormir tranquille lorsque son fils aîné est tantôt gay, tantôt pas ? C'est à Mercedes, dans la proche banlieue de Buenos Aires, que vit cette famille complètement allumée. Pour ne pas devenir folle, Mirta Bertotti a décidé de créer son blog, afin de partager sa vie de dingue avec des milliers d'internautes ! Des chroniques tendres et désopilantes qui évoquent à la fois l'univers des Simpson et celui de South Park.

Mon avis :
Ce bouquin là, ça fait une éternité que je le voulais. La joie de l'avoir eu le mois dernier, et de pouvoir enfin me plonger dedans, tu peux pas imaginer.
J'ai été une maman blogueuse, et fut un temps où j'avais même un blog dans lequel je déversais toute la haine que j'avais pour mon mec/mes gosses/ma vie... J'ai pensé que je serais proche de Mirta, qu'on aurait vécu le même ras le bol de tout et de tout le monde.
Et c'est vrai !
Déjà, j'ai beaucoup aimé le langage de Mirta, sa façon d’écrire. Elle est sans détours, dit ce qu'elle pense comme elle pense, à chaud. Et c'est parfois violent. Et donc drôle.
La vie de Mirta est un joyeux bordel. Son mari ne l'aime plus mais a une espèce d'affection pour elle un peu cheloue. Un de ses fils est un drogué qui rentre raide mort à pas d'heure. Son fils ainé est pédé. Sa fille est une trainée de 14 ans.
Autant dire que son blog, elle a de quoi l'alimenter. Tous les jours.
Chaque jour il y a une nouvelle tuile. Imprévu à payer, chômage, etc.
La famille Bertotti mène une vie somme toute banale, mais terriblement mouvementée.
J'ai passé un moment très agréable, j'ai même pas pu avoir de la peine ou de la compassion pour cette famille tellement ces gens sont dingues.
Et puis, quand le grand-père parle espagnol, c'est tout bonnement divin ♥ (Alora, tou é oune pédé ?)
Le fait que ce soit écrit comme un blog rend la lecture très fluide, l'histoire se lit assez vite, sans se lasser.

Le seul reproche que j'aurais à faire à cette histoire, c'est la violence ambiante. On frappe les enfants pour les punir, on s'insulte, etc etc. C'est pas très agréable à lire en fait. Mais ça ajoute un peu de ""cocasse"" à des situations déjà pas mal rocambolesques.

14 mai 2016

L'événement (Annie Ernaux)

Résumé :
Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon entendre par hasard La javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse. Annie Ernaux.

Mon avis :
Octobre 1962, Annie est étudiante. Et enceinte. Elle ne veut pas de cet enfant. Si tôt le certificat donné par le médecin, elle le déchire.
Là commence son parcours du combattant. Rappelez vous, à cette époque l'avortement est interdit.
Et donc, pour trouver un médecin qui pratique... on se donne les infos sous le manteau, on n'en parle surtout pas aux médecins, qui ne veulent pas risquer la prison pour ça.
Annie est tellement désespérée qu'elle tente d'avorter seule. La scène est évidemment super violente. Il n'y a rien de pire qu'avorter seule, sans aide, sans soutien, et savoir qu'on risque la mort pour ça.
Et puis, quelqu'un parle à Annie d'une femme qui a pu avorter grâce à une faiseuse d'anges.
Annie voit enfin le bout du tunnel, c'est bientôt la fin. Bientôt elle sera débarrassée de cet embryon dont elle ne veut pas et qui lui pourrit la vie depuis bien trop longtemps déjà.

Et là, soudain, toute la violence des avortements clandestins nous saute aux yeux. Ces femmes font avec les moyens du bord, bien limités. L'auteure nous raconte tout, sans détour, sans tabou.
L'angoisse de devoir attendre plusieurs jours que ce corps étranger claque et s'expulse enfin.
Et l’après. Les risques, tout ce sang, le curetage, la montée de lait. Le jugement, la traite par les professionnels. L'horreur psychologique qui suit l'horreur physique.

Ce récit est hyper court (120 pages), mais il est suffisant à Annie Ernaux pour raconter chaque détail de sa vie autour de cet avortement, la force des mots contre la violence de l'acte. C'est triste, c'est bouleversant, et ça fait prendre conscience de l'immense chance que nous avons aujourd'hui de pouvoir avorter légalement. Ne pas oublier ce que les femmes ont vécu pour que nous soyons libres de disposer de notre corps.

En face d'une carrière brisée, une aiguille à tricoter dans le vagin ne pesait pas lourd.

Il se peut qu'un tel récit provoque de l'irritation, ou de la répulsion, soit taxé de mauvais gout. D'avoir vécu une chose, quelle qu'elle soit, donne le droit imprescriptible de l’écrire. Il n'y a pas de vérité inférieure. Et si je ne vais pas au bout de la relation de cette expérience, je contribue à obscurcir la réalité des femmes et je me range du coté de la domination masculine du monde.

9 mai 2016

Trois ans pour changer sa vie (Christelle Mustel)

Résumé :
Pour Christelle, la transformation débute avec une chute de cheval, sans réelle gravité, mais qui l’amène à reconsidérer une vie qui ne comble plus ses aspirations.
Comme un appel du destin, une rencontre déclenche le signal du départ… Christelle embarque pour le grand voyage au cœur des changements : elle découvre l’amour, la méditation, renoue avec les chevaux qui lui enseignent l’harmonie avec la nature et lui font surmonter ses peurs. Autant d’étapes sur le chemin du bien-être et de la joie. Cette piste, vous pouvez la suivre vous aussi !
Telle une amie, Christelle vous fait aujourd’hui partager ses recettes, sur le ton de la confidence.
Un témoignage authentique qui célèbre tout simplement la magie de la vie.

Mon avis :
Une amie m'a proposé il y a quelques jours de venir en aide à une auteure qu'elle connaît, qui vient de sortir son bouquin et qui a besoin de visibilité. (si jamais ça vous intéresse, vous savez comment me joindre)
A la lecture du résumé, j'ai pas hésité 3 secondes. Typiquement le genre de bouquins que j'adore.
Christelle nous raconte ici sa vie, son expérience, le déclencheur. Chaque étape de sa vie, chaque rencontre, chaque décision prise ("tiens, si j'arrêtais ce taf de merde pour me barrer en Sardaigne et faire de la reflexo plantaire ?").
Elle nous donne ses conseils. En lisant sa vie, on se demande pourquoi nous, nous n'osons pas sauter le pas. Ça a l'air si simple ! Et limite merveilleux. Vraiment, Christelle a vécu des trucs assez dingues. Je crois que moi, la moitié des gens qu'elle a accepté dans sa vie, je les aurais bazardé direct... Mais finalement, Christelle a trouvé LE truc : se faire confiance, faire confiance à son instinct. Ça parait fou hein, mais en fait c'est tout couillon.
D'ailleurs, j'ai énormément adoré l'histoire de la bague, c'était super beau.

Ce livre de développement personnel est criant de vérité et de banalité. Et c'est ça le plus terrible. L'auteure nous raconte des choses qui devraient être évidentes pour tout le monde, mais c'est tellement plus simple de nous pourrir/compliquer la vie, hein...

Cette lecture m'a tellement chamboulée. Si le livre ne remet pas le lecteur totalement en question, il donne au moins quelques pistes pour améliorer notre quotidien, changer ce qui doit l'être et accepter ce qui ne peut changer. J'ai eu l'impression d'écouter une pote me donner plein de conseils pour régler tous mes problèmes, et ça, ça fait du bien. Je m’intéresse pas mal au yoga et à ce genre de choses, et c'est vrai que cette lecture donne très envie de sauter le pas. Ne reste plus qu'à le faire.

5 mai 2016

Manuel de mise en scène (Axel Sénéquier)

Résumé :
Cet ouvrage s'adresse à tous les passionnés de théâtre. Aucune connaissance ni pratique préalable n'est requise pour profiter pleinement des mille et une idées proposées.
Vaut-il mieux disposer les spectateurs face à la scène ou tout autour ? Quelles conséquences pour le jeu et les déplacements des comédiens ? Quel est le meilleur moment pour organiser une représentation ? Et pour répéter ? D'ailleurs, comment s'organise une répétition ?
A quoi doivent ressembler les décors ? Les costumes ? La lumière ? La musique apporterait-elle quelque chose ?
Comment concevoir une mise en scène ? En quoi consiste le travail du metteur en scène ? Que signifie "diriger des acteurs" ?

Mon avis :
Je tiens d'abord à remercier infiniment l'auteur pour m'avoir proposer son livre.
Si vous me connaissez, vous savez surement à quel point je suis passionnée de théâtre. Le festival d'Avignon et Olivier Py sont deux de mes plus grandes passions.
Alors lire un livre qui nous apprend les bases de la mise en scène, tu penses !

Le livre est découpé en plusieurs parties (les fondamentaux, la mise en scène, la scénographie) elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres.
Tout y est très bien expliqué, en détails, avec même des petits dessins pour comprendre encore plus facilement.
On apprend tous les trucs, les ficelles des métiers de la scène, qui fait quoi comment.
Le théâtre ce n'est pas juste des comédiens sur une scène avec le patron qui leur dit où se mettre, il y a tout un petit monde qui gravite autour du metteur en scène. Mettre sur pieds un spectacle demande énormément de travail.

Me plonger dans cette lecture m'a mis des étoiles plein les yeux (ou alors c'est parce que le festival commence dans 2 mois ?). Ça m'a rappelé tellement de choses, j'ai presque envie de reprendre le théâtre, tiens.

Merci beaucoup à l'auteur pour cette lecture hyper enrichissante, j'ai tout bonnement adoré

3 mai 2016

Nous révions juste de liberté (Henri Loevenbruck)

Résumé :
«Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.» Ce rêve, la bande d'Hugo va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure. Avec ce livre d'un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.

Mon avis :
J'ai lu, et relu, ce livre il y a quelques temps déjà, mais j’étais incapable de dire tout ce que j'avais ressenti.
Je ne pense pas plus y arriver aujourd'hui, mais j'avais tout de même envie d'en parler.
Parce que quand un livre vous touche à ce point, il faut le dire.
Ce roman est une merveille, une pépite, un trésor.
C'est une histoire d'ados rebelles qui rêvent d'une vie meilleure et d'une amitié pour la vie, qui veulent tout plaquer pour tout changer.
Cette histoire est une énorme claque qu'on se prend de plein fouet. Une magnifique claque.
Je suis incapable de vous en dire plus, ce livre a changé ma vie et changera surement la votre.
Henri Loevenbruck est comme Gary Oldman : il peut tout écrire, ça prend à tous les coups.


1 mai 2016

Nos adorables belles-filles (Aurélie Valognes)

Résumé :
Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut :
Un père, despotique et égocentrique, Jacques.
Une mère, en rébellion après 40 ans de mariage, Martine.
Leurs fils, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants. Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps. Alexandre, rêveur mou du genou.

Et surtout... trois belles-filles délicieusement insupportables !
Stéphanie, mère poule angoissée. Laura, végétarienne angoissante. Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.

Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne.
Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse (bien à elle) à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s'invite dans la famille et dont personne ne veut.

Mélangez, laissez mijoter... et savourez !

Mon avis :
Après lecture du résumé, j'ai été totalement ravie d'avoir le privilège de lire ce roman.
Déjà, parce que j'adore les embrouilles de famille.
Et puis je suis végé et féministe (oui je cumule), alors je me suis bêtement dit que j'allais adorer cette histoire. Je voyais déjà les gros clichés tournés en ridicule et je m'imaginais passer un moment délicieux avec cette lecture.
Et puis finalement... oui en fait, j'avoue, j'ai passé un moment délicieux. Quoi qu'on fasse, il y a toujours des tensions, plus ou moins violentes, entre des beaux-parents et des beaux-enfants.
Après, ça s'apaise ou non avec le temps, quand on veut faire des efforts, etc.
Et là j'avoue, que le Jacques est quand même sacrement gratiné. Pour une fois, le problème n'est même pas la belle-mère, qui fait tout pour ne pas se brouiller avec ses belles-filles.
Jacques lui, trouve toujours un truc à critiquer, il y a toujours un truc qui ne va pas. Alors imagine une belle-fille chiante qui ne mange pas de viande, une supportrice de l'OM alors que lui c'est plutot Rennes, et la mere de bambins qui ne jure que par la sécurité qui trouve toujours un truc à redire sur l'etat de la maison.
Le seul reproche que j'aurais à faire, c'est que finalement, le féminisme et le végétarisme passent presque à la trappe, et c'est bien dommage, ça reste pourtant des sujets intéressants.

Alors certes on ne se marre pas comme des fous à chaque page, mais finalement l'histoire est tellement authentique. N'importe qui peut s'y retrouver. C'est une histoire universelle, qui nous fait passer un très bon moment de détente.
Ce roman se lit très vite et se referme avec un grand sourire, parce que finalement, nos beaux-parents chiants, on les aime.

Merci infiniment Babelio pour m'avoir permis de découvrir Aurélie Valognes, j'ai hâte de lire Mémé dans les orties.