27 février 2017

La chambre des morts (Franck Thilliez)

Résumé :
Imaginez...
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d'éoliennes désert.
Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.

Mon avis :
J'aime beaucoup ce résumé. Il ne raconte rien de l'histoire, on ne sait pas du tout dans quoi on met les pieds. Et au final on est à des lieues de tout ça.

Vigo et Sylvain sont potes, comme des frères. Chômeurs, ils galèrent à retrouver du boulot.
Un soir, après avoir fait les cons, Vigo prend le volant et file à tout berzingue sur une route droite, sans lumière. C'est là qu'ils trouvent une valise blindée de billets. Avec visiblement le propriétaire à coté, raide mort.
La fête est finie. Il faut prendre une décision. Et visiblement, c'est Vigo le chef.

Et puis, rapidement, l'histoire de Vigo et Sylvain est oubliée, on passe à autre chose.
Une gamine enlevée. Et une autre. Une sombre histoire d'animaux aussi.
Une véritable course contre la montre commence. Il faut faire vite, vraiment.
Les flics sont sur les dents.
Toutes les histoires se mélangent, se lient, on ne sait trop comment (ou peut être que si.)

On lit des trucs vachement dégueux dans ce bouquin. Le sujet de l’enquête est passionnant. Lucie Hennebelle m'a complétement fascinée. Cette jeune flic pleine de secrets et de passions cheloues.
L'histoire soulève le cœur pour peu qu'on soit un minimum sensible.
Mais alors j'ai adoré. On sent la documentation, le travail fait derrière l’écriture.
J'ai été totalement transportée par ma lecture. Ce livre est passion, il se lit vite, on ne peut pas lâcher cette histoire.

Je suis ravie d'avoir fait la connaissance de Lucie Hennebelle et j'ai hâte de lire ses autres aventures.

23 février 2017

Les mille et une vies de Billy Milligan (Daniel Keyes)

Résumé :
La police de l'Ohio arrête l'auteur présumé de plusieurs viols de jeunes femmes et croit résoudre un cas facile : les victimes le reconnaissent formellement et celui-ci possède chez lui la totalité de ce qui leur a été volé. Il nie pourtant farouchement. Son comportement étrange amène ses avocats à demander une expertise. On découvre qu'il possède une personnalité multiple. Les 1001 vies de Billy Milligan retrace un cas unique - et rigoureusement authentique - dans l’histoire de la psychiatrie : celui d’un jeune américain souffrant d’un syndrome de personnalité multiple à la fin des années 70.

Mon avis :
Je ne vais pas raconter ce qui se passe dans ce bouquin. Le résumé est clair et puis toutes les infos sont trouvables chez Google.
Juste, ce bouquin m'a totalement fascinée. J'aime me documenter sur les troubles psy/maladies mentales/etc. Et là, clairement, j'ai été plus que servie.
Comment un gamin peut il en arriver à développer une personnalité multiple ? Qu'est ce qui arrive à l'esprit pour réaliser une telle prouesse ?
Parce que les personnalités de Billy sont tellement opposées les unes aux autres. Des enfants, un juif, un gamin sourd, un slovaque, un nanti. Sans parler des spécialités de chacune. L'intelligence, la force, la violence, etc.
Comment on peut passer d'un seul coup d'un pro des armes à feux, à une jeune lesbienne en manque d'affection ?
C'est totalement passionnant.
Durant la lecture, on fait la connaissance des personnalités "principales" de Billy. Ragen et Arthur sont les "chefs", ceux qui dirigent les autres personnalités, pour canaliser un peu tout ça.
On en apprend plus sur le parcours psy de Billy, ses hospitalisations, les traitements reçus, comment gérer la personnalité multiple, les hôpitaux-prisons.
Et clairement, le personnel médical a été loin d'être tendre avec Billy. Entre les sceptiques et ceux qui profitaient simplement de leur pouvoir...
Après, il faut se remettre dans le contexte. C'était les années 70 et le domaine médical évolue de jour en jour. Un truc pareil aujourd'hui serait totalement impensable. Ça n'excuse pas tout évidemment, mais ça permet de comprendre, et d'imaginer la situation à notre époque.

J'ai eu énormément de compassion pour Billy. Tout ce qu'il a vécu, son enfance, son emprisonnement, sa maladie, est terrible.
Ce bouquin est l'un des plus intéressants que j'ai lu. 

18 février 2017

Dompteur d'anges (Claire Favan)

Résumé :
On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur...
Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout.
Pour frapper ses bourreaux au cœur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature...

Mon avis :
L'histoire commence avec la jeunesse de Max. Il mène une vie simple, il est un peu l'homme à tout faire du quartier. Il gagne sa vie comme ça et ça lui convient très bien. Il n'a pas besoin de luxe pour être heureux.
Jusqu'au jour où un ado est retrouvé mort. De malentendus en malentendus, Max est désigné coupable. Absolument personne ne croit en son innocence. Les témoins qui ont causé sa perte ont simplement mal interprété ce qu'ils ont (pas) vu.

Après 5 ans de tortures en prison, il est enfin reconnu innocent. Et donc libéré et dédommagé.
Mais c'est un homme brisé. Le gentil Max est mort en prison. Dehors, c'est un Max avide de vengeance.
Alors il kidnappe un enfant, un tout petit, tout gentil et tout mignon. Puis le modèle, le formate, le forge, pour en faire une bête tueuse. Il renouvelle l'opération avec deux autres gamins.
Là, la violence arrive. C'est un passage très dur. Insupportable. Tout ce que ces gamins ont subi pour être ce que Max attendait d'eux, être de parfaits petits soldats.

Et puis, l'histoire nous projette quelques années plus tard. Un ange a échappé à Max et a tenté de mener une vie la plus simple et banale possible.
C'est là que va commencer une course infernale, semée de pièges. L'ange est en danger et doit faire son possible pour résoudre ses problèmes sans éveiller les soupçons autour de lui.

La violence de Dompteur d'anges n'est pas présente à chaque page. Il n'y a pas (trop) de violence sanglante, acharnée. C'est une violence psychologique, morale, insidieuse. Claire Favan et Max jouent avec nos nerfs. On a ici un vrai thriller psychologique dans sa meilleure définition.
Alors certes, je m'attendais à plus de sang, j'avais deviné qui était l'ange échappé et j'avais cerné un autre personnage assez rapidement. Mais tout ça n'a rien changé à ma lecture. Je suis très loin d'avoir été déçue. Parce que le suspens est là, j'ai toujours été tenue en haleine. J'ai été littéralement plongée dans l'histoire de l'ange, je n'ai pas pu lâcher ce bouquin une seconde (dormir c'est pour les faibles)

Et puis, contrairement à ses deux précédents romans, cette fois ci, je n'ai pas eu la gerbe en fermant ce livre. J'ai même été émue à plusieurs passages et la fin est absolument géniale.
J'ai eu une peine infinie pour Max. Certes, il est devenu un monstre, mais bordel, quel gâchis ! Tout ça à cause du voisinage complètement débile ? Honte aux gens qui ne se mêlent pas de leurs affaires. Malgré le tortionnaire sans pitié qu'il est devenu, je n'ai jamais pu m’empêcher d'avoir envie de lui faire un gros câlin. Max m'a fait énormément de peine.
Claire Favan a encore une fois forgé des personnages absolument parfaits. On a assisté à leur chute. Le travail de l'auteure sur la psychologie est grandiose.

Claire Favan reste définitivement ma reine ♥

17 février 2017

Nous allons mourir ce soir (Gillian Flynn)

Résumé :
"Quelqu'un vous ment. On dirait que vous allez devoir choisir à quelle histoire vous accordez votre foi. Qu'est-ce qui vous rassurerait le plus ?"

Mon avis :
J'avoue avoir pris ce bouquin au pif, au feeling. Je suis tombée dessus en flânant, je pensais que c'était un roman dont je n'avais jamais entendu parler, tout juste sorti en poche.
Et comme j'avais adoré Les apparences, j'ai foncé sur cette nouvelle.

L'histoire nous est racontée par une femme. Nous ignorons sont identité, on ne connaît pas son nom.
On connaît juste son passé. Son enfance avec une mère complètement larguée, entre galères et mendicité. Et plus tard, sa vie de pute dans une petite arrière boutique.
Elle ne s'apitoie pas sur son sort, visiblement elle aime, ou du moins accepte, sa vie.
Elle analyse d'ailleurs très bien les rapports humains, les gens, leur comportement.

Après une retraite anticipée forcée, elle se retrouve diseuse de bonne aventure. Elle sait parler au gens, leur dire ce qu'ils veulent entendre. Alors c'est le boulot parfait pour elle.
Et puis, elle commence à se lier d'amitié avec une cliente, Susan.
Susan raconte vivre un enfer. Dans sa maison avec son mari toujours absent, et son beau-fils avec lequel les relations sont ultra difficiles. Elle a besoin d'aide. Et la fausse voyante va être cette aide.

Là, la folie, les mensonges, les cachotteries, la vérité. Tout explose. L'héroïne se retrouve au milieu. Au Milieu de Susan et de cet ado clairement perturbé.
Elle doit s'échapper, sauver sa peau.
Qui va mourir ce soir ? Pourquoi ? Qui dit la vérité ?

Gillian Flynn a réussi un truc assez fou : raconter une histoire passionnante en 60 pages. Une fois les présentations faites, les bases posées, tout part dans tous les sens. En très peu de pages, il se passe énormément de choses. C'était clairement pas un exercice facile, mais l'auteure y est arrivée.
Une très bonne lecture, une histoire géniale et finalement un court thriller très efficace.

9 février 2017

Dust (Sonja Delzongle)

Résumé :
Quelque part en Afrique, la mort rôde... 2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série. 2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans. Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes. Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultramodernité et superstitions. Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.

Mon avis :
Ça faisait un sacré moment que je voulais découvrir Sonja Delzongle, sans jamais trop oser me lancer. Et finalement ça y est j'ai fait !
Franchement, le seul regret que j'ai, c'est d'avoir passé autant de temps sur cette lecture. 460 pages, ça m'a pris deux semaines !
Et pourquoi ? Pour rien. L'histoire est géniale, l'idée des meurtres d'albinos et du trafic d'humains c'est absolument au top, l'écriture de l'auteure est vraiment pas mal.
Vraiment cette lecture a été géniale mais je ne sais pas pourquoi j'ai pas réussi à la lire d'une seule traite. Du coup évidemment je n'ai pas savouré ce roman à sa juste valeur. Et c'est bien dommage !

Nous suivons les aventures de la profileuse Hanah. Française exilée aux usa et au passé trouble et difficile. Elle est réclamée au Kenya par le commandant Collins pour aider son équipe.
Pour élucider des meurtres sans cadavres, il faut le top du top. Et visiblement, ça, c'est le domaine de Baxter.

Et puis finalement, il y a plusieurs enquêtes étranges, qui s'emmêlent. Il y a trop de trucs louches dans ces affaires. Bien sur, les deux tournent autour des albinos, cibles favorites des meurtriers en Afrique.
On sait évidemment pourquoi ces gens sont tués. Il faut juste trouvé par qui. Mais il y a très peu d'indices et le temps presse, c'est une véritable course contre la montre.

J'ai adoré. Ça se lit (normalement) tout seul, les chapitres sont passionnants, l'histoire est passionnante. Hanah est passionnante.
Sonja Delzongle a attisé ma curiosité, je vais vite trouver le temps de lire la suite des aventures d'Hanah Baxter ♥
Je regrette tellement d'y avoir passé autant de temps... C'était tellement bon

7 février 2017

Grand-mère deballe tout (Irène Dische)

Résumé :
Frau Doktor Rother est une aristocrate autoritaire, impertinente, ultra-catho, bourrée de préjugés. Épouse d'un médecin juif persécuté par le régime nazi, elle quitte l'Allemagne pour New York. Devenue grand-mère, elle observe son insolente petite-fille délaisser ses valeurs réac pour la culture américaine. L'impitoyable matriarche dresse un portrait drôle et féroce de cette famille atypique.

Mon avis :
J'adore les histoires de vieux qui râlent, qui détestent tout le monde et qui font chier leurs familles.
Frau Rother avait tout pour me plaire. Vieille acariâtre, ok, mais aussi bourge et catho. La vieille chiante parfaite.
C'est Frau qui raconte tout. Elle nous parle de sa vie, de son mariage avec un juif (à l'approche de la guerre, c'est malin), de sa famille. De la fille qu'elle a eue.

Et puis finalement, ça n'a pas pris. J'ai lu un peu moins de 100 pages et je n'ai ri à aucune. Par contre, je me suis bien bien ennuyée. Frau n'est pas detestable, elle est juste chiante comme une grand-mère banale.
Ce debut ne m'a pas franchement motivée, j'ai hesité un moment avant de lacher l'affaire.
Tant pis si la suite de l'histoire est bonne, le début ne m'a pas donné envie. Et j'aime quand ça part dès les premières pages.

5 février 2017

Chanson douce (Leïla Slimani)

Résumé :
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.

Mon avis :
Bon, le drame, on le connaît de suite. Dès les premières pages on apprend ce qui est arrivé.
Ce qui importe dans Chanson douce, c'est comment tout ça est arrivé.
Tout simplement. Lentement. Sournoisement.
Myriam n'avait pas pour but de devenir mère au foyer. Devenue maman après ses études, elle n'a finalement aucune vie sociale palpitante. Et ça finit par lui peser.
Elle veut bosser. Le droit c'est sa vie, sa vocation.
Un couple lui parle d'une nounou absolument divine, un vrai miracle. Elle s'appelle Louise et est une véritable fée.
Le feeling entre Myriam, Paul son mari, et Louise prend de suite. Engagée.
Très vite, la nounou devient indispensable. Les enfants l'adorent, Myriam l'adore et la maison est transformée sur son passage.
Peu à peu, elle empiète sur ses responsabilités. Enfants, ménage, cuisine, courses. Mais finalement, ce nouveau rythme et ces habitudes conviennent à tout le monde, alors soit.
Même lors de vacances en famille, Louise est là, elle veille.
La famille ne peut plus se passer d'elle. Le problème est que Louise non plus, ne peut plus se passer d'eux. Elle se rêve au milieu de ce doux cocon, de cette chaleur familiale. Elle imagine une nouvelle vie pour ce petit monde.
Et peu à peu, la nounou change. Elle n'est plus si douce qu'avant, il y a des cachotteries, des mensonges. Elle se permet de plus en plus de choses qu'elle ne devrait pas faire en tant que nounou.

Au fil des chapitres, on apprend à la connaître. On en apprend plus sur son étrange personnalité. Et donc sur la véritable origine du drame.

Son isolement, sa dépendance, sa colère, sa violence. Sa folie. Les risques avec les enfants, l'éducation, le contrôle. Le silence de ces gamins qui sont bien trop jeunes pour se rendre compte de quoi que ce soit, qui trouvent la situation normale.
Comment une nounou aimante et parfaite peut en arriver là ? L'évidence de la réponse.

Chanson douce était une lecture agréable, fascinante et réellement prenante.
La plume de Leïla Slimani est fabuleuse. Divine, presque. Elle m'a transportée.

3 février 2017

Nickel Blues (Nadine Monfils)

Résumé
Deux ados glandeurs, Ralph et Tony, décident de se lâcher pendant que leurs parents sont partis en vacances avec la mémé ventriloque.
Ils font des teufs d'enfer et c'est le bordel : la vaisselle déborde de la baignoire, des capotes pendent au lustre et le canari est retrouvé cramé dans le four. Seul rescapé : Bubulle, le poisson rouge.
Panique à bord, les vieux rentrent demain ! L'ainé a alors une idée de génie : kidnapper une nana pour faire le ménage.
Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu...

Mon avis :
Je découvre enfin Nadine Monfils !
Et je peux vous le dire tout de suite : je suis pas déçue du voyage. Bien au contraire.
Qu'est ce que j'ai adoré cette histoire !
Pendant toute la 1ere moitié, je me suis bidonnée comme une truie. Les situations rocambolesques, le langage "vulgaire" (c'est la connerie qui est vulgaire, n'oubliez pas) m'ont vraiment fait passer un bon moment.
Et puis, il y a la deuxième moitié. Celle où l'humour laisse place au reste. A la peur, à la fuite, au danger. Et au un peu gore aussi.

L'histoire de ces deux gamins abrutis est complètement barrée.
Deux merdeux qui ne se rendent absolument pas compte de ce qui leur arrive ni de ce qu'ils font. Tony est clairement le plus givré des deux.
Et puis il y a Rita. Celle qui fait de la peine, qui a l'air dévastée, sans qu'on sache trop pourquoi.

On suit les deux frères s’échapper, aller loin de chez eux. Une espèce de course poursuite totalement à l'arrache.  A se demander dans quel état ils vont s'en sortir.

Ce bouquin est drôle, prenant et un poil flippant aussi. Et se lit surtout hyper vite.
Une très très bonne découverte et c'est sans hésitation que je lirai avec plaisir les autres romans de Nadine Monfils

2 février 2017

L'enfant dans la valise (Lene Kaaberbol & Agnete Friis)

Résumé :
Quand une amie de Nina la supplie de lui rendre un étrange service, la jeune infirmière accepte : elle doit retirer une valise à la consigne de la gare centrale de Copenhague. A l’intérieur, elle découvre un petit garçon, nu et drogué. Paniquée, Nina tente de joindre son amie. Celle-ci a disparu...
Sentant une menace peser sur elle et l'enfant, la jeune femme s'embarque avec lui dans une cavale infernale à travers le Danemark. De quel odieux trafic le petit garçon est-il la victime ? Nina va tout faire pour le savoir... C'est leur unique chance de survie.

Mon avis :
J'avoue, quand j'ai pioché ce titre au hasard dans ma bookjar, j'ai d'abord tiré un peu la tronche. J'ai ce livre depuis 1 an, il m'a été offert (par ma mère. je sais pas comment le prendre). Et il ne me tentait pas plus que ça. Et puis je me suis dit que de toute manière je n'avais rien à faire pendant 2 jours, au pire ce sera une lecture atroce et j'abandonnerais le livre en cours de route, ça arrive.
Et puis en fait, non.
Alors certes, au début j'ai eu du mal à me mettre dedans. Chaque chapitre parle de personnages différents, dans un pays différent. Et avec tous ces personnages, j'ai un peu galéré à tout bien mettre en place. (sans parler des noms Danois, Lituaniens, etc, qui sont hyper compliqués...)
Et finalement, l'histoire se lit assez facilement, j'ai été très rapidement transportée.
Entre tous ces personnages, il y a Nina. Nina est infirmière et travaille pour un réseau, dont nous ignorons tout. Nina accepte d'aider Karin, sa vieille amie avec laquelle elle n'a plus trop de rapports pourtant. Le désespoir aidant, Nina accepte.
Et se retrouve donc avec un gamin tout petit tout chétif et tout endormi sur les bras.
Il y a aussi Sigita. A qui on a enlevé son enfant.
Au milieu de ces deux femmes, il y a la police. Et les criminels. De ceux qui foutent la trouille rien qu'avec leur tête de monsieur propre dépressif.
Nous voici donc entrainé dans une course contre la montre. Nina doit faire vite pour savoir qui est ce garçon, pourquoi il était dans cette valise, d'où il vient et surtout, où est sa mère.
Sigita doit faire tout aussi vite pour retrouver son fils.
C'est sans compter les responsables de cet enlèvement.

J'ai finalement plié ces 400 et quelques pages tranquillement. Je me suis vite vue complètement à fond dans cette histoire.
Comme Nina va-t-elle faire pour découvrir l'identité de ce gamin ? Comment retrouver ses parents ?
Qui a enlevé le fils de Sigita ? Pour quoi ? J'ai simplement eu super hâte de découvrir tout ça. Et j'ai été soufflée par la vérité. Par toute l'histoire et ses secrets.

Une lecture commencée à reculons mais finie avec un immense plaisir.