28 février 2014

[Fevrier] Bilan du mois

Allez hop, c'est parti pour le 2eme bilan.
Ce mois ci j'ai lu 5 livres. Avec le petit 6eme en cours.
Et tu sais quoi ?
A part une mini déception pour Pour un jour avec toi, je n'ai eu que de tres tres tres bonnes lectures, didonc !
Pas forcement des coups de coeur, mais tous ces livres ont été absolument divins...
Dorian Gray, absolument hallucinant. Je pense le relire un jour, surement.
Et puis, L'été des lucioles, evidemment !
Non, ce mois ci, vraiment aucun livre ne m'aura laissé un mauvais souvenir...
Donc j'ai envie de dire que février a été une reussite totale ♥



Et bien sur, voici mon avancée pour mes challenges

10/52


2/18


2 livres lus


2/12


2 livres lus


0 (oui, je sais)

27 février 2014

[Février] Les nouveautés du mois

Ce mois ci, ma PaL s'est plutôt pas mal portée.

Ça a commencé avec ça, gagné chez les éditions Fleuve

Ensuite, j'ai gagné ce gros bébé à Vendredi Lecture (oui, encore...)

Enfin, j'ai eu la joie immense de recevoir ça pour Masse Critique

Et puis, une de mes binômes du Club de lecture m'a offert ça (entre autres babioles qui sont bonnes et qui sentent bon)


Bin figurez vous qu'avec tous ces gains, j'ai quand même trouvé le moyen de m'acheter ça

Et puis, me faites pas croire que je suis la seule à avoir cédé à la ventre privée Michel Lafon, hein...

Du coté des ebooks ça donne à peu pres ça


voilà voilà

24 février 2014

Ne la quitte pas des yeux (Linwood Barclay)

Résumé :
Journaliste dans une rédaction locale, David Harwood travaille trop. Passer une journée en famille dans un parc d'attractions était une bonne idée... Pourtant, à peine arrivés, Jan, son épouse, se volatilise. Escapade préméditée ? Kidnapping ? David doit accepter qu'il ne sait rien de cette femme dont il partageait la vie. Suspect numéro un aux yeux de la police, il part à la recherche de la vérité.

Mon avis :
David et Jan sont mariés depuis 6 ans. Lui est donc journaliste d'un petit journal qui est au bord de la mort. Elle est employée dans une société de climatisation, et c'est loin de la faire rêver.
D'ailleurs, plus rien ne la fait rêver. Le couple traverse une grosse crise, elle est au bord de la dépression.
Mais un jour, Jan fait la surprise à David de passer la journée en famille dans le parc d'attractions de la région, histoire de penser à autre chose, d'essayer de s'amuser, pour essayer d'aller mieux ne serait-ce qu'un instant.

Bin j'aime autant vous dire que pour ça, c'est la foirade complète.
A peine arrivés à l'entrée du parc, les ennuis commencent. Jan se rend compte qu'elle a oublié les repas dans la voiture. Elle n'a qu'à aller les chercher, ils se retrouveront à l'intérieur...
Et là, le drame.
Tentative de kidnapping sur Ethan, leur fils de 4 ans lâchement endormi dans sa poussette... La frayeur de leur vie...
Jusqu'à ce que Jan disparaisse à son tour. Vraiment.

Et vous savez comment ça se passe. Quand une femme disparaît, qu'il n'y a aucune trace d'elle nulle part et que, bien sur, les témoignages divergent du discours du mari...
Rien ne va droit dans cette histoire et fatalement, David est rapidement suspecté...

S'en suit une course poursuite, une histoire qui part dans tous les sens.
D'un coté on doit apprendre qui est réellement Jan, ce qu'elle est devenue et ce qui est arrivé durant cette journée au parc. De l'autre, David part évidemment à sa recherche pendant qu'il a un flic teigneux au cul.
Ho mais ne vous inquiétez pas, il n'est pas le seul à rechercher Jan... Et puis, il doit aussi faire un article à propos d'une prison qui pourrait éventuellement ouvrir dans la région. Histoire de pots de vin, manipulations, votes achetés...

Mais quand on doit plonger dans le passé, il y a de fortes chances pour qu'on sorte les vieux cadavres du placard...
Les révélations et découvertes tombent les unes après les autres. On a de l'avance sur David puisque bien sur, Linwood Barclay alterne les narrateurs. On apprend tout. On a de la peine pour lui, pour Jan.
Et puis bien sur, on a envie de foutre deux trois claques au flic, aux badauds qui ne comprennent rien à cette histoire, ce pauvre David qui se retrouve malgré lui embarqué dans un sacré bain de sang, une histoire de trafic complètement surréaliste. Et ce pauvre Ethan qui pleure sa maman...

Quand une vie de famille repose sur un mensonge depuis 6 ans, la vérité finit par eclater et cause quelques dommages collatéraux.

Alors même si j'avais (vaguement) deviné la vérité sur Jan assez rapidement, je suis absolument ravie de cette lecture. On en apprend à chaque page. Il se passe tout le temps quelque chose de dingue, de fort ou d'inattendu. Il y a du suspens, du sang, du drame, des larmes, de la panique, des rebondissements à tout bout de champ...
Ajouté au talent d'écriture de Linwood Barclay, tout ça fait de Ne la quitte pas des yeux un thriller absolument magnifique. Comme toujours.


19 février 2014

L'été des lucioles (Gilles Paris)

Résumé :
Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes :
C'est parce que François, son père, n'ouvre pas son courrier qui s'amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c'est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu'elles sont heureuses ensemble. Et c'est parce que les adultes n'aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu'il a rencontré son meilleur ami Gaspard.

Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront pour Victor et son copain Gaspard l'occasion  de partir à l'aventure sur l'étroit chemin des douaniers qui surplombe la cote.
En guidant les garçons jusqu'aux passages secrets menant aux somptueuses villas, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que leur ouvrir la porte des jardins enchantés.

Mon avis :
L'histoire nous est racontée par Victor, futur écrivain.
Cet été ne ressemble à aucun autre et il veut en garder des traces.
Il a 9 ans, une sœur en pleine crise d'ado, un père immature qui se laisse porter par la vie, et deux mamans formidables.
Oui, cette histoire aborde discrètement la question de l'homoparentalité. Victor est jeune et ne comprend pas tout ce qui se passe chez lui, il sait juste que sa maman et Pilar s'aiment fort, et ma foi, ça lui suffit. Ce nouveau foyer regorge d'amour, de tendresse et de petits bonheurs.
François, le père, a hérité d'un appartement dans le sud de la France mais refuse d'y aller (sombre histoire de famille, tout ça).
Un jour, Victor se promène seul sur le chemin des douaniers.
Au détour d'un arbre mort, il rencontre Nathan et Tom, des jumeaux intrigants et un peu bizarres. Ils semblent connaître et avoir beaucoup de secrets.
Ils proposent à Victor de revenir, avec Gaspard, pour les accompagner sur le reste de ce chemin...

Victor n'est encore qu'un enfant, avec toute l'innocence et la naïveté de son âge, et pourtant, ce jour là, sa vie va changer.
Il va découvrir la vie, la vraie, l'amour, l'amitié, le bonheur...

Victor est très jeune, il ne connaît encore rien du monde, et le peu qu'il en connaît, il ne le comprend pas très bien, mais ça lui suffit pour être heureux.

L'écriture enfantine mais pourtant magnifique m'a bercée du début à la fin. Il n'y avait rien de niais, c'était simplement beau, comme un enfant qui parle et qui hésite. J'aime me dire que mon fils de 9 ans aurait pu être Victor (à deux trois différences près)
L'amour de Claire et Pilar m'a fait rêver. L'amour qui unit toute cette famille est merveilleux. Il n'y a aucune fausse note (n'en déplaise à La Manip Pour Tous).
L'histoire est simplement belle, douce, et nous enveloppe délicatement dans une bulle de coton avec tous nos souvenirs d'enfance.
Comme la première fois (Autobiographie d'une courgette), Gilles Paris m'a profondément émue. Il fait partie des rares adultes à ne pas avoir oublié qu'avant, il a été un enfant. Et c'est grâce à cela que ses jolies histoires sont si parfaites, si touchantes, si authentiques.

Un livre à faire lire absolument à toute personne qui a gardé son âme d'enfant. Et autres aussi.

Merci Masse Critique, Merci Gilles Paris, pour cette lecture exceptionnelle ♥
http://babelio.com/



14 février 2014

Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde)

Résumé :
Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : "Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer."

Mon avis :
Ce classique m'a très très longtemps fait envie. Oui, c'est un miracle, étant donné que je ne suis mais alors pas du tout attirée par cette époque de la littérature.
Je ne connais rien d'Oscar Wilde. A peine sa vie, ses scandales, son visage et ses œuvres, de titres seulement.
Comme tout le monde, je connaissais juste sa celebrissime "le meilleur moyen, tentation bla bla bla", mais ça n'allait pas plus loin.
Et là, je sens que ce soir, je me coucherai moins con, j'ai lu l'un des plus célèbres romans du XIX siècle et ma foi, j'en suis bien contente !

L'histoire peine à démarrer. Je ne sais plus combien de chapitre on se farcit sur la peinture du tableau, la connaissance du peinte (Basil Hallward), son meilleur ami (Lord Henry), et ce fameux Dorian Gray.

Basil est un excellent peintre. Il vit vraiment cet art avec passion, il ne sait qu'admirer le monde et le peindre.
Son meilleur ami, Lord Henry, est un vieux blasé de la vie (les contraires s'attirent, dit-on). Il est cynique, toujours en retard, sarcastique, limite méchant même. Mais terriblement attirant. Je sais bien que je n'aurais pas du, mais Henry est mon personnage préféré. Sa personnalité est tellement captivante et intrigante, on apprend beaucoup des gens comme lui...

Et puis, bien sur, Dorian, le personnage central. Il a tout pour lui. Il est jeune, célibataire, riche, beau à en crever, admiré et admirable, respecté, aimé de tous, intelligent... (Bref, c'est un personnage de fiction, on est bien d'accord).
Basil l'aime énormément (comme tout le monde), il ne se lasse pas de le voir, l'admirer, le peindre.

Dorian fait la connaissance d'Henry au hasard chez Basil. Henry, comme tout le monde, est subjugué par ce jeune homme.
Dorian est jeune, naïf et inexpérimenté. Henry, en deux trois phrases, réussi à le détourner du droit chemin qu'il a toujours suivi. Ça prend du temps, ça n'arrive pas comme ça d'un seul coup dès le lendemain de leur rencontre, mais ils deviennent rapidement très amis, et Dorian est tout aussi rapidement influencé.

Après un premier drame, Dorian se rend soudainement compte que son portrait peint par son ami a changé. Son visage n'est plus le même que la veille. Il y a de la méchanceté dans ses traits. Son voeu, de rester éternellement beau alors que son tableau vieillirait et porterait les traces de ses pêchés, se serait donc réalisé.

Alors, puisqu'on ne risque rien, puisque rien ne changera jamais, allons y gaiement.
Dorian saisit l'opportunité. Il laisse ses mauvais cotés surgir. Il n'est plus le parfait respectable Dorian.
Il devient odieux, méchant, violent, obscène, dévergondé. Mais puisque seul le portrait de Dorian Gray en subit les conséquences....

Le portrait de Dorian Gray est le livre le plus parfait au monde.
L'écriture est absolument divine. J'espère que là où il est, Oscar Wilde savoure mon compliment. J'ai toujours eu énormément de mal avec le style de cette époque, le langage, le vocabulaire, la tournure des phrases, etc etc. Mais là, vraiment, ça marche. Divin, jte dis.
Les personnages sont parfaits. Basil est merveilleux, Henry est grandiose et Dorian... Dorian est simplement  l'image même de l'être humain. Le mauvais qui se cache en chacun de nous, la nature humaine, ce qui se passerait si finalement rien n'avait de conséquences, la décadence de l'Homme...
L'histoire est parfaite, j'ai été complètement transportée à travers l'ambiance, l'époque, les gens....

A tous les gens qui ne lisent jamais de littérature classique, à tous les gens qui ne veulent pas le lire, à tous les gens qui l'ont dans leur PaL ou leur wish list, à Jean-François Copé, vite, lisez Le portrait de Dorian Gray. Il va changer votre vie.




8 février 2014

Pour un jour avec toi (Gayle Forman)

Résumé :
Peut-on tomber amoureux en seulement un jour ?
Allyson « Loulou » Healey, sage Américaine, rencontre Willem de Ruiter, acteur hollandais ténébreux lors d’une représentation théâtrale en Angleterre. Une étincelle se produit. Elle le suit alors à Paris où ils vont passer une journée inoubliable. Mais, le lendemain matin, quand elle se réveille, Willem a disparu. Allyson commence alors un long voyage afin de guérir de son premier chagrin d’amour, se libérer de ses chaînes et, un jour, retrouver l’amour.

Mon avis :
L'histoire commence à Stratford-upon-Avon. Le tour d'Europe d'Allyson et Mélanie, sa meilleure amie, se termine ici.
Il y a une représentation d'une pièce de Shakespeare. Dans la journée, les filles rencontrent une troupe de théâtre. Un des comédiens les invite pour le soir même, c'est une représentation en plein air, plus vivante que ce qu'elles iraient voir avec leur groupe.
Allyson, pourtant si obéissante, accepte de larguer discrètement tout le monde pour aller voir cette pièce.
Pendant qu'il joue, Willem lui lance une pièce de monnaie.
Et c'est là que tout commence. Coup de foudre.
Allyson est toute timide, elle est flattée mais ne sait pas comment agir, ni quoi dire. C'est vraiment pas dans ses habitudes. Elle est tellement trop sage en temps normal, le coté rentre-dedans de Willem lui fout un peu la trouille. Les folies, les coups de tête, c'est plutôt le genre de Mélanie...
Allyson n'est pas difficile à convaincre cette fois ci, Willem est tellement envoûtant. Alors c'est décidé. Demain, ils dépenseront leurs dernières économies à Paris. LA ville pour les amoureux...
Là bas, Allyson est totalement sous le charme. De tout. De la ville, du pays, des gens, du monde, du voyage sauvage, de Willem, de tout ce qu'ils voient, visitent et font.
Cette journée est un énorme rêve. Autant pour elle que pour Willem. Sans doute la journée la plus spectaculaire de toute leur vie.
Et le plus grand chagrin d'Allyson.
Willem s'est évaporé dans la nature. Aucun signe de vie.
Allyson a 18 ans et a la naïveté de son âge. A 18 ans, tout ce qu'on vit est puissant, unique.
Elle veut retrouver Willem. Ou au moins se remettre de ce chagrin d'amour qui est à la hauteur du bonheur qu'elle a vécu...
Commence alors son voyage, sa remise en question, sa découverte de la vie, de l'amour et du monde...

Un récit magnifique, une histoire qui se lit toute seule, et une vraie cure de jouvence pour les plus vielles d'entre nous...
J'ai beaucoup aimé, mais la naïveté et le romantisme d'Allyson m'ont barbée... C'est vraiment pas mon truc, j'ai eu tellement souvent envie de lui mettre des baffes ! Mais c'est de son âge, à 18 ans on est toutes pareilles....
Si vous êtes une indécrottable romantique, ce roman se révélera être une véritable pépite. Dans le cas contraire, cette histoire sera simplement mignonne.

2 février 2014

Petite fleur de Java (Lorenzo Cecchi)

Résumé :
Kafka a écrit : « Désir de devenir un Indien ».
Désir partagé dans ce roman par Léo, notre héros, brave VRP, qui vivra cela comme une terrible métamorphose. Il sera l’amer Tchiconqui, le cruel sachem. Trop d’alcool, deux tonneaux, un visage fracassé et en partie inerte, un nerf optique sectionné, la vie de Léo bascule. Il hait sa nouvelle apparence, évite les miroirs, effraie les autres, se fait virer. Il fait le pitre dans une épicerie de Schaerbeek héritée de son père pour que son attitude colle à sa bouille. Une nouvelle vie où Léo est travaillé par des émotions qui le dépassent. Sa femme, Lucienne, la famille d’Omar, son voisin marocain, Françoise, pute retraitée qui guette la nuit, et tout le petit peuple du quartier vont être les témoins de sa montée vers une transe extrême.

Sur fond de chants sioux, Dr Jekill devient le Mr Hyde indien d’une île perdue où des enfants orpailleurs triment à mort. Perceptiblement, Léo s’enfonce dans une folie sans retour. Les proches, les mômes surtout, craignent et s’écartent de ce clown au regard parfois si mauvais. Et trop chaud lapin l’Indien… Lucienne n’est plus au pays des merveilles et la métamorphose d’un Léo emplumé et peinturluré dérape énormément…
Cerise sur ce gâteau rouge sang : à la fin de son récit, l’auteur devient le nègre d’un anonyme !

Eh oui, ceux que vous croisez tous les jours, qui regardent la télé et promènent leur chien, votre boucher, vos amis de toujours, sont tous des planètes porteuses d’infinis mystères.
Les gens ne sont jamais ordinaires et peuvent même changer de couleur…

Mon avis
Nous faisons la connaissance de Léo et de sa femme. Ils ont eu un véritable coup de foudre et s'aiment encore très fort aujourd'hui, après toutes ces années.
Lui est toujours un peu foufou, il est comme un chien : il aboie tout le temps mais ne mord jamais. Pas même ce jeune qui vient se soulager contre son mur...
Et puis, c'est l'accident. La route, trop d'alcool.
Léo survit, mais... dans quel état ? Il perd l'usage de la moitié de son visage. Il a la face complètement déformée, hideuse.
Il se déteste, il a honte de ce qu'il est devenu, même face à Lucienne. Il a peur de la perdre, qu'elle s'éloigne, qu'elle ne l'aime plus. Il évite tous les miroirs, il refuse de voir ce demi Léo et ce demi autre qui n'est pas lui.
Il effraie les gens, les enfants, ses proches.

Et puis, cet autre Léo prend de plus en plus de place. Le Léo que tout le monde aime finit par laisser de la place à l'autre. Il raconte des histoires effrayantes aux enfants, il en rigole. Le gentil prend sa défense, à coup de "rho c'est pour rire Lucienne, t'inquiète !".
Léo sombre peu à peu dans la folie, dans la méchanceté. Dans l'inhumanité. Il était gentil et adorable, il est devenu haineux et effrayant.

Cher Léo, sache que je t'ai détesté, vraiment. Avant, tu étais gentil, tu étais le grand-père que tout enfant devrait avoir, un faux méchant, un coeur tendre, un rigolo. Maintenant, tout le monde te déteste et plus personne ne veut de toi...

Cette histoire est magique. Oui, Léo c'est un peu notre Jekill et Hyde.
Les débuts ne sont pas spécialement palpitants, j'ai eu du mal à avancer. Il faut dire que je ne me suis même pas occupée du résumé. J'ai choisi ce livre pour son titre, pour le reste, je ne savais pas ce qui m'attendait.
Et je n'ai pas été déçue.
Léo était quelqu'un de bien, il a vécu une épreuve terrible durant son enfance mais l'a surmontée comme il a pu.
Et puis, tout commence à aller très vite après l'accident, les choses bougent, les caractères changent.
Ce Mr Hyde, je l'ai détesté et pourtant, il m'a passionnée. Il est le tableau parfait de la nature humaine.

Ce ne sera peut être pas un coup de coeur, peut être même que j'aurais oublié les grandes lignes de cette histoire dans deux mois, mais je ressors de ma lecture complètement subjuguée. Merci les editions Hélène Jacob, je ne regrette vraiment pas !

Pour plus d'infos : http://www.editionshelenejacob.com/store/products/petite-fleur-de-java/