30 juillet 2010

[LC] Le prochain truc sur ma liste (Jill Smolinski)


Résumé :
Après un accident de voiture où une recette de soupe mexicaine Weight Watchers a joué un rôle fatal, June Parker hérite d'une curieuse liste dressée par la victime, Marissa : " Vingt choses à faire avant mon vingt-cinquième anniversaire. " June est perplexe. Doit-elle la rendre à la famille ? la détruire ? A moins qu'elle ne tente de réaliser les souhaits de Nicolas et ses deux amies, Laura et Helen, sont elles aussi à un tournant de leur vie. Entre celle qui va se marier, celle qui refuse de s engager et celle qui se remet seulement de son premier mariage, elles affrontent à trois une zone de hautes turbulences, que Chloé va encore compliquer. Quatre femmes, quatre destins qui s'entrecroisent. Lesquelles marcheront vers l'autel ?

Mon avis :
Quel livre !!
Vraiment, quel gros LOL !
J'ai réellement passé un excellent moment, du début à la fin.
June est une femme géniale, vraie, sincère.
Son envie de réaliser coute que coute les souhaits de Marissa, comme pour se faire pardonner l'accident, j'ai trouvé ça tellement touchant, tellement Bien.

J'ai été super emballée par son histoire avec Troy. Très déçue que ça n'aboutisse pas. Qu'est ce que j'ai eu envie de gueuler tiens !
Mais leur jeu du chat et la souris, rho, vraiment très très mignon.
Consolons nous avec le flirt au feu rouge !

Ho, et le massage, à Vegas !!
Quand elle s'imagine que le masseur frotte son front à grand coup de pénis !!
J'en ai pleuré des litres de larmes...

Je pense pouvoir dire que Martucci est mon personnage préféré.
Un mec insupportable, de ceux qu'on adore détester, qu'on a envie de frapper fort fort.
Le genre de personnage qui finalement ne joue qu'un rôle, qu'on redécouvre au fur et à mesure. On s'y attache.
Quand il raconte à June ce qui s'est passé pendant la nuit quand elle était raide bourrée. Absolument fantastique !

Vraiment, j'ai adoré ce livre.
Je me suis régalée à chaque page.
Et pour ça, je ne regrette pas l'aventure des Lectures Communes.
J'avais pensé à ce livre il y a un moment, pour le lire "un jour", et pas sure que je l'aurais fait de moi même.

[LC] World Trade Center, 47eme etage (Bruno Dellinger)


Résumé :
Bruno Dellinger est un Français rescapé des attentats qui ont détruit le World Trade Center. Maintes fois interviewé par la presse française, il rassemble aujourd'hui, un an après les événements, les souvenirs précis de cette tragédie. Récit poignant, émouvant plus qu'émotif, Bruno Dellinger, chef d'une petite entreprise de consulting et de développement artistique, revit cette journée du 11 septembre et toute l'année qui a suivi. Il raconte avec des mots simples et percutants la ruche du World Trade Center au travail, "la Babylone humaine", point névralgique de l'économie mondiale. Il est 8 heures du matin. Deux heures plus tard, tout cela ne sera plus que cendres et poussières, vision apocalyptique, enfer. Après ce choc traumatique, il faut tenter de retrouver un équilibre et une harmonie. La solidarité des gens de New York a aidé Bruno à réapprendre à vivre.
Ce récit vaut comme document de première main sur les événements. Il vaut aussi pour la vision que ce Français immigré aux États-Unis nous donne de son pays d'adoption. L'auteur revient assez longuement sur l'esprit de déni que peuvent ressentir les Américains lorsqu'ils sont jugés par certains Européens. Il veut nous convaincre que les valeurs américaines sont les seules qui sachent concilier humanisme et modernité. Lui, en tout cas, en est persuadé.

Mon avis :
Bruno Dellinger nous raconte ici le bouleversement, la vie "post-11 septembre"
Il ne s'attarde pas trop sur le jour même, on ne sait pas trop comment ça se passe, comment tout le monde gère, angoisse.
Il raconte, bien sur, mais pas assez en profondeur selon moi.
Il s'attarde plutôt sur l'après, sur comment se reconstruire une vie après ça.
Le travail, l'argent, la famille, les amis, tout est perdu et tout est à recommencer...

Les américains ont la haine pour ces terroristes, mais ils restent pacifistes, ils ne veulent pas la guerre, ils ne veulent pas rentrer dans ce genre de violence, ils veulent juste se reconstruire.

Récit très poignant, très intéressant.


Mes enfants ? Maintenant c'est une évidence. Je veux avoir des enfants. J'aurais pu me dire "Dans un monde pareil, pourquoi avoir des enfants ?". C'est l'inverse qui s'est produit : "Dans un monde pareil, il faut des enfants". Renouveler l'innocence du monde, passer à mes enfants la torche de ce que je crois être la civilisation, leur offrir les armes et les chances du bonheur. Ce monde a besoin de bonheur !

Je suis heureux d'être allaité aux mamelles de Rome et d'Athènes.

28 juillet 2010

Dans la peau d'un noir (J.H. Griffin)



Résumé :
Comment un écrivain américain s'est transformé en Noir avec l'aide d'un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur.
Maintenant le témoignage est là, tangible, solide, prêt à prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte

Mon avis :
Holala...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Griffin n'a pas manqué de courage.
C'est à la fin des années 50 que s'est déroulée cette histoire. Le summum de la haine.
Les noirs au fond du bus, les cafés et toilettes pour noirs, et tant d'autres.
C'est simplement incroyable toute cette haine qu'ont les blancs...
J'ai été tout bonnement effarée par certains passages, notamment quand un "gentil" blanc (premier abord) expliquait à Griffin comment les Blancs traitent les femmes Noires...
Le lynchage des noirs, la toute puissance blanche qui empêche les noirs d'avoir une vie somme toute basique, les forçant ainsi à vivre à 6 dans un 2 pièces en pleine foret.
Griffin aborde également le racisme entre les noirs. Les Clairs contre les Foncés...
Mais comment l'Homme peut il être aussi haineux ?

J'ai adoré ce livre. Vrai et terrible, mais qui amène la réflexion...

26 juillet 2010

La secte des égoïstes (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
A la Bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d'un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIe siècle, qui soutint la philosophie " égoïste ". Selon lui, le monde extérieur n'a aucune réalité et la vie n'est qu'un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d'éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent court. Conspiration ? Malédiction ? La logique devient folle, cette enquête l'emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.

Mon avis :
Ça me déchire le cœur d'avouer ça, mais ce roman m'a ennuyée.
Attention, j'ai pas dit qu'il était nul ni que je m'étais royalement emmerdée de la 1ere à la dernière page !!
L'histoire est fantastique !! Moi j'ai eu envie de googliser Languenhaert, c'est dire !
Le thème est génial : un mec, un peu foufou, très mégalo, se prend pour Dieu, créateur de la Terre et de tout.
Moi c'est plutôt les recherches du narrateur qui m'ont ennuyée.
Mais la vie de ce "philosophe-Dieu-égoïste" est vraiment géniale.
En lisant la folie de cet homme, je me suis quand même bien marrée.
Et la fin !!! La fin mérite qu'on s'ennuie pendant le reste de l'histoire, vraiment.
La folie des hommes...
Qui était donc ce satané petit vieux ?
Qui était réellement Gaspard Languenhaert ?
Et si Dieu, c'etait moi ? Si le chant des cigales à ma fenêtre ne venait que de moi ?
On ferme le livre l'esprit rempli de questions sans réponses

Enfin, on parle là d'Eric-Emmanuel Schmitt, mon nouvel amour.
Alors je dirais que j'ai été déçue sans l'avoir été.
Disons que comparé à Lorsque j'étais une œuvre d'art, oui, c'etait moins bien.
Mais pas nul.

24 juillet 2010

Comment je suis devenu stupide (Martin Page)


Résumé :
Antoine a beau être diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, il n'en est pas plus heureux. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d'arrêter de penser. Il envisage d'abord de devenir alcoolique, mais, dès le premier verre, il sombre dans un coma éthylique. Il s'intéresse ensuite au suicide, mais la mort ne l'attire décidément pas.
Reste l'acte ultime : la crétinisation

Mon avis :
Du gros LOLage ce bouquin !!
Martin Page aborde un sujet sérieux (le monde est con, notre superficialité, notre désintérêt total pour des choses moins légères, etc), avec énormément d'humour, et ça aide un peu à la réflexion, la remise en question.
Quand on veut changer, on prend toujours le risque de faire des dégâts autour de soi, et pauvre Antoine quoi :(
Mais heureusement, la fin est une des plus belles fins que j'ai eu l'occasion de lire
Et le passage avec le fantôme de Dany Brillant, un vrai gros fou rire
Ce livre n'est peut être pas LE gros chef d'œuvre de notre siècle, mais il reste quand même un livre à lire, pour réfléchir tout en se détendant

Un petit extrait qui m'a fait hurler de rire (et que j'ai eu bien du mal à écrire après) :
Une question, gamin : quand tu vas acheter du pain, tu cites du Shakespeare à la boulangère ? "Acheter des croissants au beurre, ou des pains au chocolat, là est la question"

22 juillet 2010

L'héritage (John Grisham)


Résumé :
Ray et son frère cadet Forrest ont quitté très jeunes le Mississippi pour fuir un père acariâtre et despotique. Ce dernier a été régulièrement élu juge du comté pendant plus de trente ans. Intègre, il a toujours su refuser les pressions d’où qu’elles viennent, mais ses relations avec ses fils n’ont jamais été chaleureuses. Aussi, Ray n’est guère surpris de recevoir une lettre de son géniteur qui le convoque quasi militairement à venir procéder à l’inventaire de sa succession. Mais lorsqu’il se présente à son père, celui-ci est mort dans son fauteuil. Près de lui, une feuille, tapée à la machine et signée, précise ses dernières volontés : un partage de ses biens à parts égales entre ses deux fils. Forrest arrive à son tour, puis l’avocat de la famille, Harry Rex, très étonné par cette lettre car le juge avait rédigé un testament dans son étude, un mois plus tôt. Après des obsèques populaires grandioses, Ray reste sur place pour nettoyer la maison familiale et la mettre en vente. C’est alors qu’il découvre dans de vieux cartons poussiéreux des liasses de dollars. Excité, il évalue la somme à plus de trois millions. Il repart chez lui avec le magot. Peu après, une lettre anonyme lui demande de restituer l’argent. Très vite, la vie de Ray se transforme en enfer, il est accablé par une menace sournoise et indécelable…

Mon avis :
Je viens de faire une pause dans ce livre.
J'en suis à la page 227, et j'attends toujours le "Très vite, la vie de Ray se transforme en enfer, il est accablé par une menace sournoise et indécelable"
Déjà, j'ai attendu une 50aine de pages pour que le juge meure.
Plusieurs pages encore avant de tomber sur les 3 millions...
Qu'un récit traine en longueur, ma foi.
Mais là, sur les 227 pages, John Grisham ne parle que de juge, avocat, droit, Forrest et ses problèmes, les rapports Ray/Forrest/Le juge...
De tout ce que j'ai lu, pour l'instant Ray n'a eu qu'une lettre, un cambriolage, et apparemment une filature, whouhou...
L'argent, on en parle peu... Juste quelques lignes par ci par là, histoire de ne pas oublier le thème du livre.
Mais ça reste trop centré sur Ray qui s'occupe de la succession/maison etc etc.
Bon, plusieurs fois il paie ses frais avec l'argent de son père (au casino, pour voir si les billets ne sont pas marqués)
Mais rien de vraiment palpitant quoi...
Je pense que je vais faire une pause, d'au moins deux semaines, après, je sais pas trop quand reprendre la lecture.
Mais là, deux déceptions d'affilé, pour les mêmes raisons en plus, bah ça fait un peu c*ier...

20 juillet 2010

Où on va, papa ? (Jean-Louis Fournier)


Résumé :
Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. [...] Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. [...] Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. J'espère quand même que, mises bout à bout, toutes leurs petites joies auront rendu le séjour supportable.

Mon avis :
J'ai pleuré.
Du début à la fin.
J'ai ri aux larmes
J'ai pleuré de tristesse
J-L Fournier dédramatise sa paternité avec de la tendresse, de la naïveté et de l'humour. Humour noir parfois (si vous avez des enfants normaux j'aime autant vous dire que vous en prenez pour votre grade HA HA !!)
Ce livre est mi triste (on imagine la vie quotidienne de cette famille, difficile), mi drôle (avec les anecdotes, les mots choisis, les situations)

Ce livre est une merveille...

Un passage qui m'a énormément touchée, il est un peu long, mais magnifique :
"Si vous étiez comme les autres, je vous aurais conduits au musée.On aurait regardé ensemble les tableaux de Rembrandt, Monet, Tumer et encore Rembrandt...
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert des disques de musique classique, on aurait écouté ensemble d'abord Mozart, puis Beethoven, puis Bach et encore Mozart.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert plein de livres de Prévert, Marcel Aymé, Queneau, Ionesco et encore Prévert.
Si vous étiez comme les autres je vous aurais emmenés au cinéma, on aurait vu ensemble les vieux films de Chaplin, Einstein, Hitchocock, Buñuel et encore Chaplin.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais emmenés dans les grands restaurants, je vous aurais fait boire du chambolle-musigny et encore du chambolle-musigny.
Si vous étiez comme les autres, on aurait fait ensemble des matchs de tennis, de basket et de volley-ball.
Si vous étiez comme les autres, on serait montés ensemble dans les clocher des cathédrales gothiques, pour avoir un point de vue d'oiseau.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais offert des fringues à la mode, pour que vous soyez les plus beaux.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais conduits au bal avec vos fiancées dans ma vieille voiture décapotable.
Si vous étiez comme les autres, je vous aurais donné en douce des petits biffetons pour faire des cadeaux à vos fiancées.
Si vous étiez comme les autres, on aurait fait une grande fête pour votre mariage.
Si vous étiez comme les autres, j'aurais eu des petits enfants.
Si vous étiez comme les autres, j'aurais peut-être eu moins peur de l'avenir.
Mais si vous aviez été comme les autres, vous auriez été comme tout le monde.
Peut-être que vous n'auriez rien foutu en classe.
Vous seriez devenus délinquants.
Vous auriez bricolé le pot d'échappement de votre scooter pour faire plus de bruit.
Vous auriez été chômeurs.
Vous auriez aimé Jean-Michel Jarre.
Vous vous seriez mariés avec une conne.
Vous auriez divorcé.
Et peut-être que vous auriez eu des enfants handicapés.
On l'a échappé belle."


Un livre à lire et à apprécier.

18 juillet 2010

Chouette, une ride ! (Agnès Abécassis)


Résumé :
Jusqu’à présent, ma vie était hyper plan-plan. Genre marmots, boulot, dodo, sauf que pour moi, le boulot ça se passe à la maison, scotchée à un clavier d’ordinateur. Ben oui, mon job, c’est écrivain (célèbre). Mais dernièrement, tout a basculé : un beau gosse dans la rue m’a appelée “madame”, il m’a fallu une traduction simultanée pour comprendre ce que me disait une ado, une vendeuse mielleuse m’a suggéré une crème anti-âge, j’ai surpris des copines en train de trafiquer leur date de naissance. Et là, d’un coup, j’ai réalisé que j’avais déjà trente-six ans. C’est à dire, techniquement, presque quarante. Donc bientôt cinquante. A votre avis, je fais quoi ? Je déprime, ou je positive ?

Mon avis :
Comme pas mal de copines, j'ai été un peu déçue que le livre ne tourne pas autour de cette fameuse première ride et tout ce qui en découle.
Je me suis quand même bien marrée à la lecture, j'aime comme Abécassis écrit, raconte, s'adresse à la lectrice, elle est vraiment très très drôle.
L'histoire est tout de même super (bon, l'épopée des 4 perdus dans la foret, j'avoue que moi je m'en serais passée, mais bon), donc je pense que le même roman, avec un autre titre aurait eu plus de succès.

J'ai beaucoup aimé aussi la "morale" de l'histoire : accepter le temps qui passe, que la jeune qu'on était à 20 ans n'existe plus mais qu'on en n'est pas moins quelqu'un de bien pour autant, que l'age n'a rien à voir avec notre caractère, nos gouts ou notre comportement

Bref, je pense que ce roman peut être un bon début pour faire connaissance avec Agnès Abécassis, en espérant que ces autres romans soient mieux.
En tout cas, moi ça m'a confirmé mon envie de connaitre !

16 juillet 2010

Bonnes vacances !



Voilà !!
Je pars dans une heure, deux semaines en vacances.
Je n'aurais aucun accès au net.
J'ai programmé quelques articles, et après je serais de retour en vrai le 2 aout.
J'aurais quelques livres à lire et donc je reviendrais surement avec plusieurs avis ^^

14 juillet 2010

Crime et couches-culottes (Jennifer Weiner)


Résumé :
Un mari avocat, une petite fille adorable, des jumeaux malicieux et une belle maison dans le Connecticut : en apparence, Kate Klein est une femme comblée. En réalité, son mari est submergé de travail, elle passe son temps à courir après ses enfants et s'ennuie ferme dans une petite ville où il ne se passe jamais rien. Jamais rien ? Invitée chez sa voisine, Kate la découvre morte, un couteau planté dans le dos. Elle décide de mener l'enquête. Facile à dire, car dans le quartier les langues ne se délient pas facilement. Sans compter qu'un vrai détective n'est pas censé jongler avec les horaires des crèches, des cours de musique et des sorties au square... Entre deux tournées de lessive, Kate réussira-t-elle à démasquer l'assassin ?

Mon avis :
Je l'ai rapidement abandonné.
Long à démarrer.. Le crime arrive vite, mais le reste, l'enquête de Kate et tout, pouah pouah pouah...
Je ne sais même pas quand l'action démarre...
Je n'ai pas insisté dans la lecture, les flashbacks incessants et mal posés/menés ont eu raison de moi...

10 juillet 2010

La solitude du vainqueur (Paulo Coelho)


Résumé :
Paulo Coelho revient ici aux thèmes qui ont fait la force de Onze minutes et du Zahir. II nous offre un roman à suspense, véritable miroir de notre société où le culte du luxe et de la réussite à tout prix empêche d'entendre les vérités que murmure notre coeur. Il nous entraîne au festival de Cannes à la rencontre de ceux qui triomphent dans le monde superficiel de la haute couture et du cinéma : Un millionnaire russe, un pape moyen-oriental de la mode, Gabriella la starlette, un détective ambitieux et enfin Jasmine, future top model. Argent, pouvoir, célébrité sont des enjeux pour lesquels ils sont prêts à tout, quel qu'en soit le prix. Qui sera capable de reconnaître, parmi tous ces fantasmes en technicolor, son rêve secret, et de lui donner vie ?

Mon avis :
J'attendais Coelho au tournant avec ce roman.
J'ai été super déçue par Le Zahir (une bouse monumentale pour moi), et également par La sorcière de Portobello (que je me faisais pourtant une joie de lire ! Je me suis arrêtée à la moitié).
Autant dire que la lecture de La solitude du vainqueur était décisive pour mon futur !

Première surprise : dans ce livre, Coelho ne nous matraque pas à coup de Jesus, Dieu, Divin et compagnie à chaque demi page. Il en parle, évidemment, mais c'est vraiment plus que léger. Pas avant 200 pages ! Moi qui suis allergique à la religion (pour une fan de Coelho, ça fout mal, j'avoue)
Deuxième surprise : Il y a une affaire criminelle dans ce roman. Chose qu'on ne trouve dans aucun autre livre de Coelho.

Et puis, ce livre traite d'un sujet cher à mon cœur : Cannes !
Je suis très contente de ne plus y vivre, mais lire une histoire qui se passe à Cannes, ça fait vraiment plaisir. "Ha oui, cet hôtel !!" "ha je connais ce coin oui !!!" C'est génial !!!

Le seul point vraiment négatif de ce livre, c'est que Coelho a mal menée l'intrigue policière. Mal menée, mal posée, etc etc.
Ça ne plombe pas l'ambiance de l'histoire mais ça reste quand même bien dommage.

Bref, bilan quand même très très positif et je suis bien contente de retrouver mon Paulo chéri

8 juillet 2010

Derniers achats

Ce matin j'ai reçu deux colis de livres
(Fnac et Amazon)



Hiiiiiiiiiiii ♥
9 bouquins d'un coup. Y'a de quoi faire.

Dans la peau d'un noir
faisait partie des choix pour la LC "Témoignage", j'avais voté pour celui là et comme il n'a pas été choisi, bah je l'ai quand même pris, NA !

Le dernier, Les cafards, était offert avec l'achat de deux folio...
J'ai pas encore étudié le résumé ni rien, mais déjà je sais que c'est pas un bouquin que j'aurais choisi de moi même.
Après peut être que je vais adorer et avoir envie de découvrir l'auteur hein


Vendredi prochain je pars deux semaines en vacances à Bordeaux, et sans le net, je vais avoir du temps à combler.
Je prendrais surement La secte des égoïstes et Comment je suis devenu stupide.
Après, peut être un ou deux autres, en sachant que déjà chez ma belle mère il y a encore 4 livres qui m'attendent. Là parmi ces neufs, je prends les moins épais, justement pour ça ^^

Bon, du coup j'ai qu'une hâte : en finir vite avec John Grisham et entamer vite vite un de ceux là

6 juillet 2010

Les tribulations d'une caissiere (Anna Sam)


Resumé :
Elle s'appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d'expérience derrière une caisse de supermarché.
Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques... Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n'avait eu l'idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l'avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l'ouverture du magasin ou avez été l'habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l'avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d'une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu'à sa caisse.

Mon avis :
Tres sympa à lire, très agréable.
C'est léger, c'est drôle, voir même parfois révoltant (moi, si j’étais caissière, je pense que j’hésiterais pas à tuer deux trois clients)
Mais ça a au moins le mérite de montrer réellement les choses du métier (oui parce que comme pour tous les métiers de ce genre, les clients se rendent rarement compte hein ! )
Bref, j'ai bien aimé, mais rien de bien transcendant non plus. Un bon livre pour se détendre un peu, mais c'est tout

4 juillet 2010

Lorsque j'étais une oeuvre d'art (Eric-Emmanuel Schmitt)


Résumé :
Parce qu’il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d’acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l’opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d’Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l’amour d’une jeune-femme, « l’œuvre d’art » tente alors de sortir de l’emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l’apparence, le totalitarisme de l’image : le nôtre.

Mon avis :
Splendide.
Flippant aussi, un peu. L'individu qui devient la totale propriété d'un Artiste complétement fêlé/mégalo/etc, c'est quand même terrible !
Terrible de voir tout ce qu'on peut accepter de faire (et de ne pas faire, aussi !), en échange de la gloire et la reconnaissance...
Selon moi, une magnifique analyse de l'Homme, de notre nature, de notre personne, de ce que nous sommes réellement, de la soumission, et du revers de la célébrité
J'ai A DO RE !
J'ai été particulièrement émue par le personnage de Carlos Hannibal ♥

Avant de commencer ce livre, j'avais lu par ci par là les critiques d'autres lecteurs et tous étaient d'accord : ce livre est un excellent roman.
Je ne peux que les plussoyer. J'ai même envie de dire que le titre résume tout : ce roman est une œuvre-d'art. Très clairement l'un des meilleurs livres que j'ai lu cette année (voir de toute ma vie).
Je pense même que je vais pas attendre trop longtemps avant de le relire...
Par ce livre j'ai découvert Eric-Emmanuel Schmitt et déjà j'en suis fan, j'aime sa plume, sa façon d'écrire, d'amener les personnages et les évènements, son approche du sujet, sa façon de penser... Mon gros coup de cœur, quoi.

2 juillet 2010

Derniers achats

Hier et ce midi j'ai reçu des livres Gniiiiiiiiiiii


Les deux premiers me viennent de Choukette
On a fait un échange pour l'un, et l'autre payé
On y est arrivées !!!
Quelle galère pour les recevoir hein... (rha les mecs !)

Le 3eme je l'ai acheté à une nana sur un forum, qui se débarrasse à l'occasion d'un déménagement

Bon, j'ai d'autres livres à lire avant ceux là donc ça va pas être pour de suite, mais j'ai quand même super hâte (depuis le temps que je voulais me mettre à A.Abecassis !)