La peau sur les os (Stephen King)

Résumé :
Bill Halleck, trente ans, ressemble à tous les Américains qui ont réussi. De l'argent, une femme épatante, une fille unique étudiante, un cottage résidentiel dans le Connecticut. Et il est presque obèse.
Bien sûr, sa femme Heidi, qui l'a vu réussir et... grossir, ne manque jamais de le taquiner sur son poids ! Mais amoureuse comme au premier jour, elle le trouve toujours aussi désirable. N'importe où, même en voiture. De quoi provoquer une seconde d'inattention, et percuter une vieille gitane qui passait par là.
Dès lors, pour l'ex-rondouillard, la pesée quotidienne devient un cauchemar. Car la vie ne pèse plus très lourd lorsqu'on perd 2 kilos par jour, inexorablement.
Sortilège ? Maladie ? L'inquiétude deviendra vite anxiété, et l'anxiété, angoisse.

Mon avis :
Je me souviens avoir vu ce livre dans la biblio de ma mère. J'étais pas encore adolescente, pure et innocente.
Je voulais absolument le lire (tout ce que ma mère aime, j'aime. donc.).
Elle avait refusé à cause d'une "scène olé olé", j'étais trop jeune pour lire un passage comme ça.
Et puis quelques années après, au vidéo club, j'ai vu la vidéo du film. Ni une ni deux, je l'ai loué.
Pendant tout le film j'ai flippé, j'ai vraiment eu peur, les images de ce mec qui maigri, maigri, maigri, c'était vraiment terrible ! (plus terrible que la scène olé olé).
Et puis, j'ai lu le livre.
C'était y'a à peu près 14 ans
Une amie vendait ses King, j'ai vu celui là, j'ai pas hésité. C'est absolument pas cette édition, mais une vieille, qui date de 1991 (le siècle dernier mes aïeux !!!)

J'avoue que même si à l'époque j'avais adoré le film et le bouquin, cette fois, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans le truc.
J'ai vraiment galeré à avancer, 10 pages par 10 pages, au bout de 5 j'en avais déjà marre -_-'
Je saurais pas trop dire pourquoi, puisque quand même, l'histoire est époustouflante !
Un gros qui maigrit à vue d'oeil, de plus en plus, toujours, quoi qu'il fasse. Les cauchemars, l'angoisse, la mort, tout ça.
Hyper flippant, Stephen King trouve toujours les mots pour nous foutre une trouille pas possible. Et comme toujours, c'est exceptionnel ♥