Résumé :
La jeune Hannah Armstrong possède un étrange pouvoir. Elle entend les pensées des autres, leurs « murmures », comme elle les qualifie. Un jour, elle comprend que son beau-père vient de commettre un meurtre. Pour la protéger, sa mère décide de l'envoyer sous une nouvelle identité sur l'île de Whidbey, au large de Seattle. Malheureusement, une fois sur place, rien ne se passe comme prévu pour celle qui se fait désormais appeler Becca King. La personne censée l'accueillir ne l'attend pas au débarcadère. Et ne s'y présentera jamais. Livrée à elle-même, Becca doit dorénavant se débrouiller seule, dans un endroit qu'elle ne connaît pas et dont les habitants, comme elle ne tarde pas à le découvrir , semblent tous receler une part d'ombre...
Mon avis :
L'histoire commence avec Hannah et sa mère.
On apprend donc que l'adolescente a hérité du don de sa grand-mère, ça a sauté la génération de sa mère.
C'est à cause de ce don que son beau père lui a fait une sorte de chantage à la con. Qui a mené au meurtre.
Là, Laurel, sa mère, la transforme vite fait. Nouveau maquillage, couleur de cheveux plus pourrave. Histoire de ne pas être reconnue par cet homme.
Elle lui fournit un téléphone et l'envoie sur l'île chez une amie "tu te feras passer pour sa nièce". Et hop, d'un coup, elle s'appelle Becca.
Quand elle comprend, une fois sur l'île, que sa "tante" ne viendra pas, elle décide d'avancer toute seule, trouver quelqu'un, un endroit, n'importe quoi.
Elle sympathise avec deux femmes, très différentes l'une de l'autre, mais toujours prêtes à aider. Elle rencontre également un jeune homme, très mystérieux, Seth, qui a lâché les études, est guitariste et suspecté de se droguer. Peut importe les recommandations, il a l'air tellement gentil, Becca se lie d'amitié avec lui.
Et un soir, un drame. Un des garçons les plus populaire du lycée a un grave accident. Dans le coma.
Becca y etait. Comme tous les autres.
Le père de ce garçon est le sheriff adjoint. Il s'occupe donc de l'enquête. Rapidement, il est sur les traces d'une certaine Laurel Armstrong. Becca fait donc tout son possible pour ne pas être grillée. Si le flic découvre la vérité, son beau père le saura et ne tardera pas à la retrouver...
Et pourtant, elle est terriblement attiré par l'ado comateux, Derric. Elle veut aider, l'aider, le soutenir, l'assister à l'hôpital...
Pleins de mystères planent sur cette île. On ne connaît pas véritablement tous les personnages, ils ont des secrets, ne racontent pas tout. En fait, on ne sait pas grand chose sur eux, si ce n'est les noms et les liens qui les unissent. On se sent un peu comme Becca au milieu de ces gens... On suspecte les mêmes personnes, on apprend leurs "murmures" qui nous font avancer dans l'enquête...
Becca est tiraillée entre l'envie de tout avouer aux gens dont elle se sent proche, question de confiance, et l'obligation de ne rien dire pour sauver sa peau, et donc de mentir.
En fait, l'histoire bouge et avance, mais les rebondissements ne sont pas hyper exceptionnels non plus. Je regrette que le thème des murmures ne soit pas plus abordé. On y a droit, évidemment, mais pas suffisamment à mon goût, c'est bien dommage. Becca entend des bribes de pensées, elle met son brouilleur. Elle l’enlève à un autre moment. Et c'est tout. Aucune exploitation de ce qu'elle entend, on n'en reparle pas.
J'imaginais une histoire bien plus palpitante, bourrée d'action, de violence, de suspens.. Mais en fait, on n'assiste qu'à des conflits entre ados d'un coté, et adultes de l'autre.
Ceci dit, l'histoire est tout de même prenante. Ça se lit très très vite. On arrive à la fin d'un chapitre et on a envie de continuer. Alors on continue de lire et ho, c'est la fin ! Et ça reste très intrigant. On finit par se demander si Becca n'a pas raison à propos du responsable de l'accident, parce que c'est vrai que tout concorde, en fait.
Je me dis qu'on a affaire ici à un premier tome. Peut être que les suites seront plus "abouties" ?
En tout cas, ça reste une lecture très agréable, j'ai adoré m'être plongée dans cette île remplie de gens bizarres et secrets., je remercie grandement les Presses de la cité pour me l'avoir permis.
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