19 mai 2011

Un tueur si proche (Ann Rule)


Résumé :
Pour le meilleur et pour le pire, Ted Bundy a fait partie de ma vie pendant dix-huit ans. Ted le monstre. Le monstre-tueur-violeur. Celui-là même avec qui je passais des nuits à secourir des correspondants en détresse, des candidats au suicide. J'entends encore la patience et la sympathie qui perçaient dans sa voix. Je me rappelle la sollicitude avec laquelle il m'escortait jusqu'à ma voiture au petit matin, au cas où...
Quand une vague de meurtres de jeunes filles ensanglanta le pays, j'eus droit, en tant qu'ancien membre de la police, à la primeur des informations. Et un beau jour, on m'annonça que les soupçons portaient sur mon ami. Seule une preuve absolument irréfutable m'amena à accepter que cet homme était le plus épouvantable des tueurs en série qu'aient connu les États-Unis ....

Mon avis :
Bon, déjà, il faut savoir que tout ce qui touche aux tueurs en série, les grandes affaires criminelles, le profilage, tout ça tout ça, ça me passionne (entre ça, Le nouveau détective que j'adorais lire étant gamine, et Hitler, j'ai du mal après à faire croire aux gens que je suis totalement équilibrée)
L'histoire de Ted Bundy est l'une des plus importantes des États-Unis, peut être même du monde ! Il est l'un des serial killer les plus connus, les plus violents.
Ce livre, ça faisait un moment que je voulais le lire.
Ce qui est terrible dans cette histoire, c'est que tout est 100% réel. Se dire qu'un jour, un mec a réellement fait tout ça, que tout a vraiment existé, ça fait froid dans le dos !
Et puis, Bundy était quand même pas mal barbare, hyper violent.
Lire des histoires de meurtres, c'est bien, mais y'a un moment où ça dépasse la morale. Et là, c'était ça.
Bundy avait une telle rage, une telle haine, c'est dingue quoi !
Il était beau gosse, il le savait, et il en jouait à fond ! Quelle nana refuserait de se laisser aborder par un homme plutôt beau, qui sait parler, hein ?
On ferme le livre et on se demande "Pourquoi ?". Pourquoi ces meurtres, pourquoi lui, pourquoi ces choix, cette vie...

Un petit passage qui résume parfaitement l'affaire :
Jamais encore Cowart n'avait eu en face de lui un accusé si cultivé, si bien éduqué, si plein d'un humour ironique et désabusé. Il était bien conscient du drame de cette vie gâchée. Pourtant, il irait jusqu'au bout de son devoir.
[...]
- Je vous dis cela en toute sincérité : prenez soin de vous. C'est une tragédie pour cette Cour d'assister à un tel gâchis. Vous êtes un jeune homme brillant. Vous auriez pu faire un bon avocat et j'aurais eu du plaisir à vous voir exercer dans ce tribunal, devant moi - mais vous avez choisi un autre chemin, mon vieux. Prenez soin de vous. Et je n'éprouve aucune animosité envers vous, je veux que vous le sachiez.

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