Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses ; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût immodéré pour les petits enfants. Et Sébastien Biche, instituteur fragile, a, dans un moment d'épuisement et de folie, tué son bébé en lui cognant la tête contre la cheminée.
Dans la 108, croupit Corinne Lemonnier, monstre femelle qui offrait ses neveux et ses nièces aux plaisirs sadiques de son amant.
Jacky aime Corinne et Corinne aime Jacky. Ils ne se connaissent que par les mensonges amoureux qu'ils échangent en hurlant, chacun collé aux barreaux de leur fenêtre respective. Ainsi va la prison, entre crises d'amour et coups de démence, le ronronnant barnum de la cabane aux forcenés…
Mon avis :
Je saurais pas trop expliquer pourquoi, mais j'adore Jean Teulé, y'a un truc dans sa façon d'écrire qui fait que.
Donc, déjà, d'office, j'aime ! (un peur comme Éric-Emmanuel Schmitt quoi. même si je suis déçue de l'histoire, bah je suis pas déçue, finalement)
Bref.
Ce bouquin, là. Wahou !
Les histoires d'amour sont exceptionnelles (entre les deux taulards menteurs dont la gonzesse est complètement fêlée -la scène de "l'insémination artificielle" est grandiose !- et puis le directeur et sa femme qui a une case en moins), les personnages sont odieux mais finalement attachants.
J'ai vraiment adoré ces petites histoires, ces destins qui ne tiennent à pas grand chose.
Du grand Teulé, quoi
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