19 avril 2011

L'élégance du hérisson (Muriel Barbery)


Résumé :
Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.

Mon avis :
Le gros kiffe !!!
Alors oui c'est clair, avec deux personnages hyper intelligents, il faut écrire intelligent.
Du coup, les phrases sont plus ou moins complexes, des mots compliqués, des trucs qu'on comprend pas même après 15 relectures.
Mais bon, même si on n'a pas un q.i de 250, la lecture reste agréable.
Après, l'histoire.
Moi j'ai a-do-ré...
Je suis fan de Paloma, cette gamine est géniale, je veux la même !!!
Mais elle comme Renée sont des personnages très très attachants, moi je les aime toutes les deux !
Les petites histoires sont parfois rigolotes, les mots bien choisis et le tout bien raconté
A certains passages j'ai franchement bien rigolé.
Je regrette juste un peu la fin. La mort de Renée non mais c'est quoi cette mascarade ??? Jla trouve nulle cette mort
Et au contraire, j'ai adoré le retour de Jean Arthens. Sa façon de parler des camélias, c'etait beau ♥

Bref, c'est un livre que j'ai lu d'une traite et absolument adoré !


Lorsque ça le gratte quelque part, l'homme se gratte et a conscience d’être en train de se gratter. Lui demande-t-on : que fais-tu ? qu'il répond : je me gratte. Pousse-t-on l'investigation plus loin (es-tu conscient que tu es conscient du fait que tu te grattes ?) qu'il répond encore oui, et de même à tous les es-tu conscient qui se puissent rajouter. L'homme est-il pour autant moins démangé de savoir qu'il se gratte et qu'il en est conscient ?

Dire à des adolescents qui savent déjà parler et écrire que la grammaire, ça sert à ça, c'est comme dire à quelqu'un qu'il faut qu'il lise une histoire des W.C à travers les siècles pour bien savoir faire pipi et caca.

1 commentaire:

Si tu mets un commentaire, je t'offre un carambar.