Résumé :
Liberté a dix-huit ans. Elle refuse ce que la plupart des hommes tolèrent : un amour imparfait, sans folie. Horace, le proviseur de son lycée, sait lui aussi vivre la vie : ce furieux ne se repose que dans l'excès. Marié à une épouse professionnelle, il rêve de foncer dans un destin superlatif. Liberté décide de chercher avec lui la perfection : elle ne se contentera pas d'un brouillon de liaison, elle exigera la passion intégrale, portée à son comble, fignolée jusqu'au délire. Ces deux forcenés tenteront un amour idéal. Ils désirent un chef-d'œuvre sinon rien.
Mon avis :
Alexandre Jardin nous offre ici une histoire d'amour absolument grandiose.
Liberté est jeune, elle a été élevée par son père qui lui a tout appris.
Cette jeune fille est une épicurienne, une vraie de vraie. Une qui débarque chez toi pieds nus juste parce que ça lui fait plaisir. Une qui ne vit que passionnément, pour tout, tout le temps, le bon comme le mauvais doit être plus que parfait. L'amour doit être parfait, aucune fausse note.
Elle prend la vie comme elle vient, sans s'inquiéter de quoi que ce soit (au pire elle meurt, mais c'est sans importance, du moment qu'elle aura vécu à fond)
Horace, son proviseur et prof de philo, est marié depuis 9 ans mais on se demande encore pourquoi. Sa femme est quelconque, leur vie conjugale aussi, leur maison idem, et leur routine est pire encore.
L'histoire commence avec la femme d'Horace qui reçoit une lettre anonyme de Liberté. Elle y décrit son amour pour Horace, sa tristesse de le voir vivre si moyennement. Elle ordonne presque à madame d'assurer un peu plus correctement sinon va y avoir colère rouge.
En plus, elle lui joint toutes les lettres qu'elle envoie à Horace, par "souci de transparence".
L'ironie du sort fait que Liberté est la baby sitter des enfants du couple. Régulièrement elle vient à leur domicile pour s'occuper de ces deux gamins, parfois quelques heures, parfois un week-end.
Et c'est pendant un de ces week-end que Liberté va ouvrir les yeux d'Horace, lui montrant comment vivre et comment aimer.
Horace est un peu maladroit, question d'habitude. Il galère un peu au début à être complètement à fond, il se laisse porter par Liberté.
Elle, elle n'est jamais entièrement satisfaite et cherche toujours à corriger ce qui ne la comble pas.
C'est comme ça qu'ils en arrivent à recommencer et recommencer encore chaque chose qu'ils vivent. leur rencontre, leur premier repas, leur première nuit, chacun de leurs dialogues, même le plus anodin.
C'était une aventure réellement extraordinaire, intense. Limite pure. Un amour entier, vrai, et réciproque.
Alexandre Jardin a une plume totalement divine. Les mots sont magiques et les pages se tournent toutes seules, nous emportant dans un tourbillon d'amour et de passion.
Divin.
j'avais aussi été subjugué par cette histoire. Liberté est vraiment incroyable !
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout cet auteur, l'histoire à l'air vraiment géniale !!
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