11 avril 2017

Maman a tort (Michel Bussi)

Résumé :
Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant...
Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul. Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augeresse par exemple. Car, déjà, les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil. Le compte à rebours a commencé.
Qui est vraiment Malone ?

Mon avis :
Marianne Augeresse a la tête plongée dans l'enquête d'un braquage quand un psy scolaire vient la supplier de l'aider.
Un gamin de 3 ans prétend que sa mère n'est pas sa mère. Un gamin de 3 ans, à l'imagination débordante et une grande naïveté. Qui peut croire une chose pareille ?
Le psy a été envoyé à Marianne par une amie commune, du genre "dis lui que je t'ai conseillé d'aller la voir, elle t'aidera".
Ça n'a pas loupé. Après réflexion, Marianne accepte d'enquêter. Le psy a eu un discours assez convainquant sur l'enfance, la mémoire, l'urgence de l'affaire, etc.

C'est comme ça que Marianne et son équipe se retrouvent à gérer deux enquêtes clairement impossibles en même temps.
Un braquage survenu quelques mois plus tôt, avec un fugitif sur les bras. Et un gamin qui prétend que sa mère n'est pas sa mère, avec une histoire de pirates, d'ogres et de fusée.
Bon courage.

L'histoire est très très bien ficelé, Michel Bussi a réussi à monter un truc très bien travaillé. Ça triture les méninges, on ne sait pas trop où on va, on se demande si ce qui vient d'arriver est vraiment arrivé, on se demande ce qui ce passe, ce que veut dire l'auteur...
J'ai été baladée pendant plus de 500 pages, je ne m'attendais jamais à rien (sauf à deux trois petits détails sans trop d'importance), j'ai trouvé l'histoire fascinante.
J'ai eu une peine immense pour Malone. Et pour sa mère (laquelle ? AH AH).
Cette histoire est quand même sacrement triste, on voit que Malone est un gamin très perturbé. Il a tellement peur de la pluie que dès les premières gouttes il entre dans une crise de panique affolante, il a tout le temps froid, il s'isole, s'invente un monde.

Vraiment, j'ai trouvé que le concept était bien trouvé. La vraie mère de Malone, pourquoi il répète que sa mère n'est pas sa mère, comment on en est venu à cette configuration familiale, etc.
Alors certes, ce n'est pas le thriller de l'année, mais l'histoire se lit assez vite, j'ai vraiment été plongée dans le récit. Et il y a eu un vrai travail d'écriture, la partie pedopsy est hyper intéressante.

Le seul bémol que j'aurais, c'est par rapport à Marianne. Célibataire, sans enfant, cheffe de la police, fort caractère. Très bien. C'est une femme indépendante etc, c'est cool.
Mais franchement, son coté "feu aux fesses" constamment derrière chaque mec un peu mignon, franchement ?
Et la toute toute fin de l'histoire, était-elle vraiment nécessaire ? Franchement moi, ce qui se passe à ce moment là (et après), je m'en cogne complet. Ça n'apporte rien d'important.

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