Résumé :
Entre 1974 et 1985, sept couples d'amoureux ont été assassinés au milieu
des collines de Florence. S'ensuivirent des dénonciations, des folles
rumeurs, plusieurs procès... mais le coupable court toujours. Alors que
Preston et Spezi décident de reprendre l'enquête, Preston se retrouve
accusé de complicité de meurtre et Spezi... d'être lui-même le Monstre.
Mon avis :
Le livre commence par Douglas Preston qui explique rapidement l'histoire, comment il en est venu à s'intéresser à cette histoire et comment il en a abordé l'écriture.
Le roman est divisé en deux parties. La première est l'histoire que Mario Spezi a raconté à Douglas Preston, son enquête, son point de vue de journaliste devenu spécialiste du Monstre. La deuxième est tout bêtement le point de vue de Preston.
Et en fait, voilà, tout est dit.
J'ai trouvé ce livre hyper intéressant dans le sens où j'adore les histoires de tueurs en série. On apprend ici comment fonctionnent la police (surtout à cette époque où les moyens ne sont clairement pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui) et la justice italiennes. Et puis, aussi horrible soit-elle, c'est toujours ""sympa"" de connaître un peu l'histoire d'un pays.
Mais je suis hyper frustrée par ma lecture. On ne fait que suivre l'enquête, les procès, les investigations de Spezi.
Alors oui c'est très bien aussi hein, mais au final les meurtres sont tout juste survolés. On sait qui sont ces couples, leurs noms, d'où ils viennent, et ça s'arrête là..
Ça reste une lecture intéressante mais si vous vous attendez à du sang, des boyaux éclatés etc etc, vous risquez d'être déçus. J'ai vraiment trainé pour lire ce livre, je l'ouvrais, lisais un ou deux chapitres et puis je galérais à me plonger dedans et à m'y intéresser...
18 février 2016
11 février 2016
Le Palais des Ombres (Maxence Fermine)
Résumé :
Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu'il soit devenu fou, lui annonce son décès et l’héritage qu'il lui lègue : l’énigmatique maison où il vivait reclus, le Palais des ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l'image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l'issue pourrait le changer à jamais...
Mon avis :
Je me souviens avoir pris ce bouquin totalement au pif, juste pour ne pas en acheter qu'un seul. Je trouvais la couverture magnifique mais le résumé me tentait pas plus que ça. L'histoire me semblait mystérieuse, mais pas trop mon genre.
Et finalement...
Imaginez. Votre père vous a lâchement largué chez vos grands-parents après la mort de votre mère. Sans explication. Et puis, au fil du temps, vos rapports se font de plus en plus rares. Vous avez coupé les ponts sans même vous en apercevoir.
Et un jour, vous recevez une lettre de ce "père" qui vous apprend qu'il vient de mourir. Normal.
C'est ce qui arrive un matin à Nathan.
Il vivait tranquillement sa vie, sans trop de contraintes, avec sa boutique de marionnettes, à vivre comme ça lui plaisait, sans son père, sans famille. Et d'un coup, paf, son père revient dans sa vie pour y foutre un bordel magnifique. Parce que bien sur, la maison familiale a un lourd passif, elle fout une trouille monumentale. Des bruits suspects, des ombres, une présence. En plus elle est à coté d'un cimetière alors niveau ambiance...
Et franchement, Nathan s'en fout de toute cette histoire. Il ne veut ni de la maison, ni du bouquin que son père était en train d'écrire. Mais il n'a pas le choix.
Alors commence une véritable petite course contre... Contre un peu tout (tous ?) en fait. La vie de Nathan se retrouve chamboulée, tout change, plus rien ne va. Il découvre peu à peu des choses, il apprend à connaître son père, à comprendre sa vie. Au début réticent, Nathan devient finalement accro à son histoire, à cette maison.
Et puis, la vérité finit toujours par éclater. A la fin.
Tout était peut être prévisible (en même temps, vous savez bien que moi, on peut me mener en bateau jusqu'à la dernière page, je me rends compte de rien), mais c'est finalement très bien amené. Comme toujours, il y a un énorme gâchis, on a un peu de peine pour ce pauvre Nathan.
L'écriture de Maxence Fermine est prodigieuse et poétique. Cette histoire en devient passionnante et se lit d'une seule traite. J'ai adoré. On a même frôlé le coup de coeur, je pense. Il me faut ses autres romans.
Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu'il soit devenu fou, lui annonce son décès et l’héritage qu'il lui lègue : l’énigmatique maison où il vivait reclus, le Palais des ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l'image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l'issue pourrait le changer à jamais...
Mon avis :
Je me souviens avoir pris ce bouquin totalement au pif, juste pour ne pas en acheter qu'un seul. Je trouvais la couverture magnifique mais le résumé me tentait pas plus que ça. L'histoire me semblait mystérieuse, mais pas trop mon genre.
Et finalement...
Imaginez. Votre père vous a lâchement largué chez vos grands-parents après la mort de votre mère. Sans explication. Et puis, au fil du temps, vos rapports se font de plus en plus rares. Vous avez coupé les ponts sans même vous en apercevoir.
Et un jour, vous recevez une lettre de ce "père" qui vous apprend qu'il vient de mourir. Normal.
C'est ce qui arrive un matin à Nathan.
Il vivait tranquillement sa vie, sans trop de contraintes, avec sa boutique de marionnettes, à vivre comme ça lui plaisait, sans son père, sans famille. Et d'un coup, paf, son père revient dans sa vie pour y foutre un bordel magnifique. Parce que bien sur, la maison familiale a un lourd passif, elle fout une trouille monumentale. Des bruits suspects, des ombres, une présence. En plus elle est à coté d'un cimetière alors niveau ambiance...
Et franchement, Nathan s'en fout de toute cette histoire. Il ne veut ni de la maison, ni du bouquin que son père était en train d'écrire. Mais il n'a pas le choix.
Alors commence une véritable petite course contre... Contre un peu tout (tous ?) en fait. La vie de Nathan se retrouve chamboulée, tout change, plus rien ne va. Il découvre peu à peu des choses, il apprend à connaître son père, à comprendre sa vie. Au début réticent, Nathan devient finalement accro à son histoire, à cette maison.
Et puis, la vérité finit toujours par éclater. A la fin.
Tout était peut être prévisible (en même temps, vous savez bien que moi, on peut me mener en bateau jusqu'à la dernière page, je me rends compte de rien), mais c'est finalement très bien amené. Comme toujours, il y a un énorme gâchis, on a un peu de peine pour ce pauvre Nathan.
L'écriture de Maxence Fermine est prodigieuse et poétique. Cette histoire en devient passionnante et se lit d'une seule traite. J'ai adoré. On a même frôlé le coup de coeur, je pense. Il me faut ses autres romans.
9 février 2016
Le charme discret de l'intestin (Giulia Enders)
Résumé :
Surpoids, dépression, diabète, maladies de peau... et si tout se jouait dans l'intestin ?
Au fil des pages de son brillant ouvrage, Giulia Enders, jeune doctorante en médecine, plaide avec humour pour cet organe qu'on a tendance à négliger, voire maltraiter.
Mon avis :
Pour commencer, j'aimerais dire à quel point je déteste le corps humain. Dès qu'on parle organes, squelettes, muscles, etc, je ne support pas. Dr House est un véritable calvaire pour moi. Et je vous parle même pas du cours de bio au collège sur l'accouchement humain totalement traumatisant.
Et pourtant, ça reste un domaine qui me fascine totalement.
Vous devinez alors le temps que j'ai mis à me décider pour oser lire ce bouquin. Avec des illustrations en plus, beark (bon, des dessins plutôt que des photos, c'est déjà pas mal).
Et je crois que ce bouquin est l'un des plus drôles que j'ai pu lire.
Giulia Enders arrive à nous parler d'un truc franchement dégueu avec une telle passion, qu'on finit par se dire qu'en fait, l'intestin, c'est cool.
Ce rapide cours de bio est drôle et hyper instructif (si vous êtes passionné par les pets, vous serez aux anges, vraiment). On rit autant qu'on apprend, et ça fait vraiment du bien... On se rend compte que finalement, notre corps, non seulement on ne le connaît pas (ce qui est assez grave, quand on y pense) mais qu'en plus on lui inflige n'importe quoi le pauvre. On n'a qu'un seul corps, aimons le tout entier et prenons en soin.
L'auteure nous apprend donc à manger, à se soigner, toutes les petites choses qui paraissent anodines mais qu'il faut éviter ou au contraire privilégier pour avoir un intestin et donc un corps en bonne santé.
Alors certes, ce bouquin n'est pas parfait. J'ai appris pas mal de trucs mais il y a des petites choses qui m'ont fait bondir (notamment le passage sur l'allergie au lait humain...), donc je me dis qu'il faut prendre certaines infos avec des pincettes.
Ce livre est très drôle, très pipi-caca, brillamment construit, très bien écrit, les explications sont claires et finalement c'est un petit bijou.
Surpoids, dépression, diabète, maladies de peau... et si tout se jouait dans l'intestin ?
Au fil des pages de son brillant ouvrage, Giulia Enders, jeune doctorante en médecine, plaide avec humour pour cet organe qu'on a tendance à négliger, voire maltraiter.
Mon avis :
Pour commencer, j'aimerais dire à quel point je déteste le corps humain. Dès qu'on parle organes, squelettes, muscles, etc, je ne support pas. Dr House est un véritable calvaire pour moi. Et je vous parle même pas du cours de bio au collège sur l'accouchement humain totalement traumatisant.
Et pourtant, ça reste un domaine qui me fascine totalement.
Vous devinez alors le temps que j'ai mis à me décider pour oser lire ce bouquin. Avec des illustrations en plus, beark (bon, des dessins plutôt que des photos, c'est déjà pas mal).
Et je crois que ce bouquin est l'un des plus drôles que j'ai pu lire.
Giulia Enders arrive à nous parler d'un truc franchement dégueu avec une telle passion, qu'on finit par se dire qu'en fait, l'intestin, c'est cool.
Ce rapide cours de bio est drôle et hyper instructif (si vous êtes passionné par les pets, vous serez aux anges, vraiment). On rit autant qu'on apprend, et ça fait vraiment du bien... On se rend compte que finalement, notre corps, non seulement on ne le connaît pas (ce qui est assez grave, quand on y pense) mais qu'en plus on lui inflige n'importe quoi le pauvre. On n'a qu'un seul corps, aimons le tout entier et prenons en soin.
L'auteure nous apprend donc à manger, à se soigner, toutes les petites choses qui paraissent anodines mais qu'il faut éviter ou au contraire privilégier pour avoir un intestin et donc un corps en bonne santé.
Alors certes, ce bouquin n'est pas parfait. J'ai appris pas mal de trucs mais il y a des petites choses qui m'ont fait bondir (notamment le passage sur l'allergie au lait humain...), donc je me dis qu'il faut prendre certaines infos avec des pincettes.
Ce livre est très drôle, très pipi-caca, brillamment construit, très bien écrit, les explications sont claires et finalement c'est un petit bijou.
7 février 2016
Les mots qu'on ne me dit pas (Véronique Poulain)
Résumé :
« Salut, bande d'enculés ! » C'est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu'ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. « Salut, bande d'enculés ! » Et ma mère vient m'embrasser tendrement. V. P.
Mon avis :
A travers ses souvenirs d'enfance et des anecdotes rigolotes (ou pas), Véronique nous raconte à quoi ressemble la vie quand on est entendant-e dans une famille de sourd-e-s. Ses parents et son oncle sont sourds, alors évidemment, niveau nuisance sonore, elle est finalement tranquille. Heureusement qu'elle n'est pas la seule enfant dans ce petit monde, son frère et sa cousine sont comme elle.
Alors tout ça nous donne un joyeux bordel familial, des situations drôles ou révoltantes, des souvenirs heureux. Mais il y a également des jours plus tristes, des gens plus cons, l'exclusion des sourds dans un monde de bruits et de paroles, la difficulté des langues des signes (oui, DES.)
J'ai tellement aimé tout ce qu'elle raconte, c'est beau, c'est drôle, plein d'amour et jamais dramatique. Elle vit au milieu de sourd-e-s ? La belle affaire !
La famille de Véronique est une famille spéciale. Et donc ordinaire. Avec les mêmes problèmes, les mêmes ados, les mêmes préoccupations. Il n'y a que la surdité comme différence.
Ce court livre est aussi drôle qu'instructif, je suis ravie d'avoir appris à signer "lesbienne".
« Salut, bande d'enculés ! » C'est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu'ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. « Salut, bande d'enculés ! » Et ma mère vient m'embrasser tendrement. V. P.
Mon avis :
A travers ses souvenirs d'enfance et des anecdotes rigolotes (ou pas), Véronique nous raconte à quoi ressemble la vie quand on est entendant-e dans une famille de sourd-e-s. Ses parents et son oncle sont sourds, alors évidemment, niveau nuisance sonore, elle est finalement tranquille. Heureusement qu'elle n'est pas la seule enfant dans ce petit monde, son frère et sa cousine sont comme elle.
Alors tout ça nous donne un joyeux bordel familial, des situations drôles ou révoltantes, des souvenirs heureux. Mais il y a également des jours plus tristes, des gens plus cons, l'exclusion des sourds dans un monde de bruits et de paroles, la difficulté des langues des signes (oui, DES.)
J'ai tellement aimé tout ce qu'elle raconte, c'est beau, c'est drôle, plein d'amour et jamais dramatique. Elle vit au milieu de sourd-e-s ? La belle affaire !
La famille de Véronique est une famille spéciale. Et donc ordinaire. Avec les mêmes problèmes, les mêmes ados, les mêmes préoccupations. Il n'y a que la surdité comme différence.
Ce court livre est aussi drôle qu'instructif, je suis ravie d'avoir appris à signer "lesbienne".
6 février 2016
Les mensonges ne meurent jamais (Séverine de la Croix)
Résumé :
Une femme qui disparaît. Un couple en danger. Les terribles secrets d'une famille. Un compte à rebours implacable.
Mon avis :
Parfois, les résumés les plus courts sont ceux qui donnent le plus envie.
J'ai une passion un peu glauque pour les secrets de famille. Bousiller la vie des gens qu'on aime parce qu'on a jamais voulu parler d'un bout de notre histoire, mon dieu mais comment on peut avoir une idée aussi con, franchement ?
Ici, nous avons Manon, jeune trentenaire mariée à Nicolas.
Lors de l'anniversaire de sa grande amie d'enfance, elle apprend par le hasard le plus total que sa famille lui a menti toute sa vie à propos d'un de ses oncles.
Comment sa propre mère a bien pu lui faire une chose pareille ?
Pour tout savoir, rien de mieux que de demander directement à l'oncle concerné.
En une fraction de seconde le monde si calme de Manon vole en éclat.
Sa grand-mère bourgeoise préfère taire l'horreur et sauver l'honneur de sa particule, quitte à gâcher 5 vies (la sienne comprise).
Mais tant pis pour le nom salit, Manon veut juste la vérité. C'est là qu'elle disparaît. On ne sait pas pourquoi, ni où.
Au fil de l'histoire on apprend donc toutes les horreurs, les mensonges et les cachotteries de sa famille.
C'est tout simplement immonde. La grand-mère est complètement cinglée. Elle a préféré fermer les yeux et laisser faire, en pensant plus à sa réputation qu'aux conséquences désastreuses... Bon sang mais tout le monde sait pourtant que les secrets ne restent jamais secrets pour toujours, et que ça ne protège jamais personne.
Tout ce qui se passe dans cette famille m'a retourné le bide. Entre les horreurs du passé, les secrets "bien" gardés, la stupidité de l'histoire ("si bidule avait ouvert sa gueule" bla bla bla)... Tout ici est un immense gâchis. J'ai eu tellement de compassion pour chacun des personnages (sauf deux, mais vous comprendrez en lisant)
L'écriture est simple mais fluide, les pages tournent presque seules tellement l'histoire est passionnante. Je ne suis pas bien loin du coup de coeur et je suis ravie d'avoir débuté l'année là dessus.
Jme rends compte que parler de ce livre sans spoiler c'était vraiment pas évident...
Une femme qui disparaît. Un couple en danger. Les terribles secrets d'une famille. Un compte à rebours implacable.
Mon avis :
Parfois, les résumés les plus courts sont ceux qui donnent le plus envie.
J'ai une passion un peu glauque pour les secrets de famille. Bousiller la vie des gens qu'on aime parce qu'on a jamais voulu parler d'un bout de notre histoire, mon dieu mais comment on peut avoir une idée aussi con, franchement ?
Ici, nous avons Manon, jeune trentenaire mariée à Nicolas.
Lors de l'anniversaire de sa grande amie d'enfance, elle apprend par le hasard le plus total que sa famille lui a menti toute sa vie à propos d'un de ses oncles.
Comment sa propre mère a bien pu lui faire une chose pareille ?
Pour tout savoir, rien de mieux que de demander directement à l'oncle concerné.
En une fraction de seconde le monde si calme de Manon vole en éclat.
Sa grand-mère bourgeoise préfère taire l'horreur et sauver l'honneur de sa particule, quitte à gâcher 5 vies (la sienne comprise).
Mais tant pis pour le nom salit, Manon veut juste la vérité. C'est là qu'elle disparaît. On ne sait pas pourquoi, ni où.
Au fil de l'histoire on apprend donc toutes les horreurs, les mensonges et les cachotteries de sa famille.
C'est tout simplement immonde. La grand-mère est complètement cinglée. Elle a préféré fermer les yeux et laisser faire, en pensant plus à sa réputation qu'aux conséquences désastreuses... Bon sang mais tout le monde sait pourtant que les secrets ne restent jamais secrets pour toujours, et que ça ne protège jamais personne.
Tout ce qui se passe dans cette famille m'a retourné le bide. Entre les horreurs du passé, les secrets "bien" gardés, la stupidité de l'histoire ("si bidule avait ouvert sa gueule" bla bla bla)... Tout ici est un immense gâchis. J'ai eu tellement de compassion pour chacun des personnages (sauf deux, mais vous comprendrez en lisant)
L'écriture est simple mais fluide, les pages tournent presque seules tellement l'histoire est passionnante. Je ne suis pas bien loin du coup de coeur et je suis ravie d'avoir débuté l'année là dessus.
Jme rends compte que parler de ce livre sans spoiler c'était vraiment pas évident...
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