Résumé :
Naomi et John ont perdu leur fils de quatre ans, Halley, emporté par une maladie génétique rare. Et ils sont aujourd'hui prêts à tout pour ne plus revivre un tel cauchemar. Même à l'insensé : faire appel aux services d'un généticien génial, mais très controversé. Pour 400 000 dollars, le docteur Dettore leur garantit un bébé en bonne santé. Comment résister à pareille promesse ? Ils auraient pourtant du être alertés par la liste qu'on leur a remise : choix de la couleur des yeux, de la taille, des traits de caractère, des aptitudes sportives...
Trop tard pour faire marche arrière. Naomi est enceinte, et déjà quelque chose ne tourne pas rond.
Mon avis :
J'avais tenté une première lecture de ce roman il y a pas mal de temps déjà. Mais j'avais rapidement lâché. De mémoire, c'était à cause du journal intime de Naomi, elle y avait écrit un truc que j'avais trouvé incroyablement stupide, j'en ai eu marre et je suis passée à autre chose.
Et puis en voyant le livre en rayon, j'ai eu envie de retenter le coup.
Et j'avoue que j'ai été beaucoup moins déçue.
Naomi et John sont un jeune couple, ils s'aiment et ont vécu la pire épreuve que des parents peuvent vivre. Leur adorable fils est mort dans d'atroces souffrances.
La période de deuil passée (si tant est qu'elle se finisse un jour), ils veulent refonder une famille. Alors pour limiter les risques d'avoir de nouveau un enfant souffrant d'une maladie rare, ils contactent ce savant fou.
Ils veulent juste un enfant en bonne santé. Une santé normale, au moins, sans maladie grave/incurable/rare/génétique.
Mais la manipulation génétique et les progrès scientifiques sont aussi bénéfiques que dangereux. Naomi et John vont très rapidement le comprendre.
Il y a tellement de choses qui leur font se poser des questions, qui resteront sans réponse.
Je ne peux évidemment pas trop en raconter sinon il n'y aura plus de surprise. Ce serait dommage de spolier un tel roman.
A travers Naomi et John (et le Dr Dettore), Peter James nous interpelle sur la manipulation génétique. Sur le hasard, la nature, sur ce qui fait que nos enfants sont comme ils sont et pas autrement.
Avoir des enfants parfaits, beaux, intelligents, en bonne santé, tout le monde en rêve. Mais à quel prix ? N'aimerions nous pas notre enfant même s'il est moche, con et malade ? Nos enfants sont nos enfants, nous ne devrions jamais vouloir plus que cela.
Et pourtant, ces enfants "du" Dr Dettore ne sont-ils pas un progrès pour l'évolution ? Notre monde est pourri jusqu'au noyau, par notre faute, gouverné par la haine et la violence. Le monde évolue, pas l'être humain. Si finalement des enfants génétiquement modifiés pouvaient sauver notre monde ? Dans un monde encore gouverné par la religion, quelle place ont la science et ses progrès ?
Et si finalement, tout n'était que de la faute des parents, qui mettent une pression de fou dans leurs enfants ?
Sur IG, Marionnette et ses livres m'avait prévenue que la fin n'était pas au top top.
J'avoue, moi j'ai plutôt aimé. Même si c'était complètement loufoque depuis un moment déjà. Les 200 dernières pages, l'histoire part totalement en couilles. En fait la fin est bien, elle suit bien l'idée de départ, mais je ne l'ai pas trouvée assez travaillée. Enfin je sais pas trop comment l'expliquer, mais l'idée est là. J'ai trouvé ça dommage, en fait.
Ça reste tout de même une très très bonne lecture.
25 juin 2017
19 juin 2017
Ne dis rien à papa (François-Xavier Dillard)
Résumé :
Quatre jours et quatre nuits se sont écoulés avant que la police ne retrouve la victime dans cette ferme isolée. Quatre jours et quatre nuits de cauchemars, de douleurs et de souffrance, peuplés de cris et de visions imaginaires en face de ce jardin dans lequel elle avait été enterrée vivante.
Sur un autre continent, loin de cet enfer, Fanny vit avec son mari et leurs jumeaux. Leur existence bien réglée serait parfaite si elle ne percevait pas, au travers des affrontements qui éclatent sans cesse entre ses enfants, chez l'un, une propension à la mélancolie et, chez l'autre, un véritable penchant pour le mal. Chaque jour elle se dit qu'elle ne pourra plus supporter une nouvelle crise de violence, ces cris qui la replongent au coeur d'images qu'elle voudrait tant oublier... A n'importe quel prix...
Et lorsqu'un nouveau voisin s'installe dans la grande maison, elle souhaite offrir le portrait d'une famille parfaite. Mais chaque famille a son secret et le sien est le plus terrible qui puisse exister.
Mon avis :
Ça fait 4heures que j'ai terminé ce livre et je ne sais toujours pas quoi dire.
En plus, je ne veux pas trop raconter l'histoire, parce qu'un mot de trop serait le spoil assuré, et ça casserait tout.
Je ne peux pas raconter la base de l'histoire, ce qui est arrivé dans le passé, qui a fait du présent de Fanny ce qu'il est.
J'ai suivi l'auteur sur FB, j'ai vu l'annonce de la sortie de ce bouquin, j’étais comme une dingue quand la date est tombée, j’étais comme une dingue quand je l'ai enfin eu dans mes mains. J'attendais énormément (de) ce roman.
Je l'ai lu en moins de 24heures et là, vous ne me voyez pas, mais je suis toujours en PLS.
J'ai grillé assez rapidement le fond de l'histoire. C'est évident dès les premiers chapitres, même sans être parfaitement clair, on comprend au moins dans les grandes lignes.
Évidemment, ça ne gêne en rien la suite de la lecture, parce que savoir qui, finalement, ce n'est pas le plus important.
L'important c'est le reste. L'avenir de la famille de Fanny, les flics qui doivent arrêter un meurtrier qui s'amuse à péter tous les os de ses victimes (merci, j'ai ri comme jamais).
Et puis il y a Fanny. Cette femme qui a fait promettre à son mari de ne jamais lui poser de question sur son passé. Cet homme qui veut pourtant savoir. Ces enfants. Les jumeaux. L'un est timide et fragile, émotif. L'autre est le dominant, il aime faire pleurer son frère, le pousser à faire des choses qui sont mal. Mais il faut toujours se méfier des enfants.
J'ai mais alors tellement compris Fanny ! Elle cache un secret très très lourd. A ce demander comment elle peut être si détachée et continuer à vivre à peu près normalement. Parce que le drame qu'elle a vécu n'est finalement que le déclencheur. Il y a eu d'autres choses, d'autres épreuves.
J'ai tellement envie de vous parler de Glenn, de tout ce que j'ai ressenti pour lui... C'était finalement presque beau, émouvant.
François-Xavier Dillard m'a de nouveau foutu une claque magistrale. Ne dis rien à papa est presque mieux que Fais-le pour maman. Vraiment, j'en suis toute chamboulée.
Quatre jours et quatre nuits se sont écoulés avant que la police ne retrouve la victime dans cette ferme isolée. Quatre jours et quatre nuits de cauchemars, de douleurs et de souffrance, peuplés de cris et de visions imaginaires en face de ce jardin dans lequel elle avait été enterrée vivante.
Sur un autre continent, loin de cet enfer, Fanny vit avec son mari et leurs jumeaux. Leur existence bien réglée serait parfaite si elle ne percevait pas, au travers des affrontements qui éclatent sans cesse entre ses enfants, chez l'un, une propension à la mélancolie et, chez l'autre, un véritable penchant pour le mal. Chaque jour elle se dit qu'elle ne pourra plus supporter une nouvelle crise de violence, ces cris qui la replongent au coeur d'images qu'elle voudrait tant oublier... A n'importe quel prix...
Et lorsqu'un nouveau voisin s'installe dans la grande maison, elle souhaite offrir le portrait d'une famille parfaite. Mais chaque famille a son secret et le sien est le plus terrible qui puisse exister.
Mon avis :
Ça fait 4heures que j'ai terminé ce livre et je ne sais toujours pas quoi dire.
En plus, je ne veux pas trop raconter l'histoire, parce qu'un mot de trop serait le spoil assuré, et ça casserait tout.
Je ne peux pas raconter la base de l'histoire, ce qui est arrivé dans le passé, qui a fait du présent de Fanny ce qu'il est.
J'ai suivi l'auteur sur FB, j'ai vu l'annonce de la sortie de ce bouquin, j’étais comme une dingue quand la date est tombée, j’étais comme une dingue quand je l'ai enfin eu dans mes mains. J'attendais énormément (de) ce roman.
Je l'ai lu en moins de 24heures et là, vous ne me voyez pas, mais je suis toujours en PLS.
J'ai grillé assez rapidement le fond de l'histoire. C'est évident dès les premiers chapitres, même sans être parfaitement clair, on comprend au moins dans les grandes lignes.
Évidemment, ça ne gêne en rien la suite de la lecture, parce que savoir qui, finalement, ce n'est pas le plus important.
L'important c'est le reste. L'avenir de la famille de Fanny, les flics qui doivent arrêter un meurtrier qui s'amuse à péter tous les os de ses victimes (merci, j'ai ri comme jamais).
Et puis il y a Fanny. Cette femme qui a fait promettre à son mari de ne jamais lui poser de question sur son passé. Cet homme qui veut pourtant savoir. Ces enfants. Les jumeaux. L'un est timide et fragile, émotif. L'autre est le dominant, il aime faire pleurer son frère, le pousser à faire des choses qui sont mal. Mais il faut toujours se méfier des enfants.
J'ai mais alors tellement compris Fanny ! Elle cache un secret très très lourd. A ce demander comment elle peut être si détachée et continuer à vivre à peu près normalement. Parce que le drame qu'elle a vécu n'est finalement que le déclencheur. Il y a eu d'autres choses, d'autres épreuves.
J'ai tellement envie de vous parler de Glenn, de tout ce que j'ai ressenti pour lui... C'était finalement presque beau, émouvant.
François-Xavier Dillard m'a de nouveau foutu une claque magistrale. Ne dis rien à papa est presque mieux que Fais-le pour maman. Vraiment, j'en suis toute chamboulée.
18 juin 2017
Une mère (Alejandro Palomas)
Résumé :
Barcelone, 31 decembre. Amalia et son fils Fernando s'affairent en attendant leurs invités. En ce dîner de la Saint-Sylvestre, Amalia, 65 ans, va enfin réunir ceux qu'elle aime. Ses deux filles, Siliva et Emma ; Olga, la compagne d'Emma, et l'oncle Eduardo, tous seront là cette année. Un septième couvert est dressé, celui des absents.
Chacun semble arriver avec beaucoup à dire, ou, au contraire, tout à cacher. Parviendront-ils à passer un dîner sans remous ?
Entre excitation, tendresse et frictions, rien ne se déroulera comme prévu.
Mon avis :
Oh mais... La claque que je me suis prise ! Je ne m'y attendais mais alors tellement pas.
Je pensais lire simplement une histoire familiale. Avec des secrets et des non-dits, ok, mais je ne m'attendais pas du tout à un truc aussi fort, aussi puissant.
Amalia a 65 ans et depuis le départ du père de ses enfants vit seule avec son petit chien dans un appartement.
Chaque année, elle tente de réunir tous ses proches pour le repas du 31 décembre. Chaque année il y a un loupé. L'oncle à l'autre bout du monde, une fille pas dispo, etc.
Cette année, c'est la bonne. Même tous les absents seront là, à table.
Amalia goûte à une liberté nouvelle. Après tant d'années à vivre sous le joug de son mari, à avoir peur, à ne pas oser quoi que ce soit. Maintenant, elle tente un peu trop de nouvelles expériences, se mettant parfois (souvent. tout le temps) en danger. Elle n'a visiblement absolument pas conscience de la réalité des choses. Elle a le défaut de ne voir que le bon en chacun, et clairement, ça se retourne systématiquement contre elle.
Ses enfants n'en peuvent plus, les pauvres, de devoir la gérer et la surveiller, comme si les rôles s'inversaient.
Mais cette gentille petite vieille dame isolée a une énorme qualité : elle est présente. Pour ses proches, les gens qu'elle aime. Quoi qu'il arrive, elle sera toujours là pour prendre soin de son frère ou ses enfants. A la limite du sacrifice. Mais sans s'oublier, désormais.
Le dîner arrive, tout le monde est là. Chacun.e a un truc à annoncer, une vérité à dire.
J'étais là au milieu de tous ces personnages forts, à imaginer le bruit, les cris, les conversations (j'ai une belle famille ibère alors je sais ce que c'est ah ah).
Je voyais très bien l'extravagance d'Eduardo qui est complètement gelé, Silvia la frustrée/sévère/coincée et Emma, la douce Emma pleine de tristesse mêlée d'amour.
Chacun.e a des secrets, des failles, des manques.
Fernando est le narrateur de cette douce famille, il nous raconte les secrets de chacun.e, des épisodes de leur vie, ce que telle ou telle épreuve a changé, amélioré ou cassé.
L'histoire de cette famille est belle. Comment supporter l'absence ? Comment ne pas péter un câble ? Comment survivre au deuil, au désamour ?
Une mère est une comédie douce-amère passionnante, captivante, drôle et émouvante. Il m'aura fallut moins d'une journée pour la lire, la dévorer et l'aimer, comme tous les personnages.
Barcelone, 31 decembre. Amalia et son fils Fernando s'affairent en attendant leurs invités. En ce dîner de la Saint-Sylvestre, Amalia, 65 ans, va enfin réunir ceux qu'elle aime. Ses deux filles, Siliva et Emma ; Olga, la compagne d'Emma, et l'oncle Eduardo, tous seront là cette année. Un septième couvert est dressé, celui des absents.
Chacun semble arriver avec beaucoup à dire, ou, au contraire, tout à cacher. Parviendront-ils à passer un dîner sans remous ?
Entre excitation, tendresse et frictions, rien ne se déroulera comme prévu.
Mon avis :
Oh mais... La claque que je me suis prise ! Je ne m'y attendais mais alors tellement pas.
Je pensais lire simplement une histoire familiale. Avec des secrets et des non-dits, ok, mais je ne m'attendais pas du tout à un truc aussi fort, aussi puissant.
Amalia a 65 ans et depuis le départ du père de ses enfants vit seule avec son petit chien dans un appartement.
Chaque année, elle tente de réunir tous ses proches pour le repas du 31 décembre. Chaque année il y a un loupé. L'oncle à l'autre bout du monde, une fille pas dispo, etc.
Cette année, c'est la bonne. Même tous les absents seront là, à table.
Amalia goûte à une liberté nouvelle. Après tant d'années à vivre sous le joug de son mari, à avoir peur, à ne pas oser quoi que ce soit. Maintenant, elle tente un peu trop de nouvelles expériences, se mettant parfois (souvent. tout le temps) en danger. Elle n'a visiblement absolument pas conscience de la réalité des choses. Elle a le défaut de ne voir que le bon en chacun, et clairement, ça se retourne systématiquement contre elle.
Ses enfants n'en peuvent plus, les pauvres, de devoir la gérer et la surveiller, comme si les rôles s'inversaient.
Mais cette gentille petite vieille dame isolée a une énorme qualité : elle est présente. Pour ses proches, les gens qu'elle aime. Quoi qu'il arrive, elle sera toujours là pour prendre soin de son frère ou ses enfants. A la limite du sacrifice. Mais sans s'oublier, désormais.
Le dîner arrive, tout le monde est là. Chacun.e a un truc à annoncer, une vérité à dire.
J'étais là au milieu de tous ces personnages forts, à imaginer le bruit, les cris, les conversations (j'ai une belle famille ibère alors je sais ce que c'est ah ah).
Je voyais très bien l'extravagance d'Eduardo qui est complètement gelé, Silvia la frustrée/sévère/coincée et Emma, la douce Emma pleine de tristesse mêlée d'amour.
Chacun.e a des secrets, des failles, des manques.
Fernando est le narrateur de cette douce famille, il nous raconte les secrets de chacun.e, des épisodes de leur vie, ce que telle ou telle épreuve a changé, amélioré ou cassé.
L'histoire de cette famille est belle. Comment supporter l'absence ? Comment ne pas péter un câble ? Comment survivre au deuil, au désamour ?
Une mère est une comédie douce-amère passionnante, captivante, drôle et émouvante. Il m'aura fallut moins d'une journée pour la lire, la dévorer et l'aimer, comme tous les personnages.
15 juin 2017
Sujet 375 (Nikki Owen)
Résumé :
Atteinte du syndrome d'Asperger, le chirurgien Maria Martinez paraissait promise à un avenir brillant. Mais aujourd'hui accusée d'avoir tué un prêtre, elle se retrouve seule, en prison, sans le moindre souvenir du meurtre.
Les tests adn ne laissent pourtant pas de doute : elle était sur la scène du crime. Le médecin essaie alors de se souvenir : une chambre étrange... Des personnes plus étranges encore... On les observe...
Le puzzle dont la jeune femme s'efforce de rassembler les morceaux n'est peut-être qu'une illusion de plus. A moins de croire à des années de mensonges et de faux-semblants...
Mon avis :
Une jeune chirurgienne atteinte d'Asperger. Déjà ça, ça m’intéresse. C'est essentiellement pour ça que j'ai acheté ce livre presque au pif.
Si en plus il y a une sombre histoire de meurtre, c'est du bonus.
Maria est envoyée en prison pour un meurtre dont elle ne garde aucun souvenir. Son cerveau, pourtant si infaillible d'habitude, l'a lâchée.
Son pere est mort depuis des années, son arrestation a anéantie sa pauvre mère.
La prison est d'autant plus difficile à gérer pour Maria à cause de son syndrome. Ses peurs, ses émotions, la gestion du monde extérieur, tout ça devient plus compliqué.
Elle peut heureusement compter sur le soutien et l'aide très précieuse de sa codétenue.
Mais Maria observe et note absolument tout dans un carnet.
Comment faire quand les faits et le discours des gens qui l'entourent ne coïncident ni avec sa mémoire, ni avec ses écrits ?
Comment faire quand finalement, les psy, les médecins, l’équipe carcérale ont chacun un discours différent ? Qui ment ? Qui dit la vérité ?
Maria ne se sent clairement pas en sécurité en prison. Elle devine que quelqu'un lui ment, la manipule. Alors elle fonce, cherche des réponses, veut découvrir la vérité.
Pourquoi elle, pourquoi la prison, pourquoi toutes ces manipulations ?
Dans cette prison, tout le monde ment. Ou pas.
Drogue, hallucinations, Maria ne sait plus rien. Le danger rode pourtant, et il faut agir vite.
Maria se sent seule, elle qui a toujours vécu avec l'idée que les gens sont honnêtes, aujourd'hui elle apprend qu'on ne peut vraiment faire confiance à personne. Elle se retrouve seule pour rester en vie.
J'ai adoré ! Évidemment, je n'ai réellement aimé que Maria. Difficile de s'attacher aux autres personnages quand on se demande s'ils sont au fond gentils ou méchants.
Maria est une femme forte, prête à tout pour découvrir la vérité, être innocentée et libérée. Elle sait, elle sent qu'elle est innocente, malgré toutes les preuves et son dossier médical contre elle.
J'ai adoré cette histoire totalement fascinante. Les mensonges, le programme, les services secrets. Tout était finement mené et très bien trouvé. Et puis quand on apprend finalement la vérité, on se retrouve à ne quand même pas savoir qui croire. Dès les premières pages on a appris à se méfier de chacun des personnages alors difficile de quitter cette idée à la dernière page.
Le seul truc qui m'a dérangée, c'est la façon de parler de Maria. Non pas que je gère super bien l'autisme et le syndrome d'Asperger, mais il me semble que les personnes qui en sont atteintes ont du mal avec les subtilités du langage. Maria ne sait pas gérer/exprimer ses émotions, quand elle parle elle est maladroite, comme les autistes. Mais je sais pas. Les métaphores et autres figures de styles sont difficiles à gérer, normalement.
(Tu vois Sheldon Cooper ? Voilà.)
Maria a le même langage que n'importe qui, et pour moi ça colle pas avec Asperger.
Mais c'est un sujet tellement vaste et sensible, que, ma foi...
Atteinte du syndrome d'Asperger, le chirurgien Maria Martinez paraissait promise à un avenir brillant. Mais aujourd'hui accusée d'avoir tué un prêtre, elle se retrouve seule, en prison, sans le moindre souvenir du meurtre.
Les tests adn ne laissent pourtant pas de doute : elle était sur la scène du crime. Le médecin essaie alors de se souvenir : une chambre étrange... Des personnes plus étranges encore... On les observe...
Le puzzle dont la jeune femme s'efforce de rassembler les morceaux n'est peut-être qu'une illusion de plus. A moins de croire à des années de mensonges et de faux-semblants...
Mon avis :
Une jeune chirurgienne atteinte d'Asperger. Déjà ça, ça m’intéresse. C'est essentiellement pour ça que j'ai acheté ce livre presque au pif.
Si en plus il y a une sombre histoire de meurtre, c'est du bonus.
Maria est envoyée en prison pour un meurtre dont elle ne garde aucun souvenir. Son cerveau, pourtant si infaillible d'habitude, l'a lâchée.
Son pere est mort depuis des années, son arrestation a anéantie sa pauvre mère.
La prison est d'autant plus difficile à gérer pour Maria à cause de son syndrome. Ses peurs, ses émotions, la gestion du monde extérieur, tout ça devient plus compliqué.
Elle peut heureusement compter sur le soutien et l'aide très précieuse de sa codétenue.
Mais Maria observe et note absolument tout dans un carnet.
Comment faire quand les faits et le discours des gens qui l'entourent ne coïncident ni avec sa mémoire, ni avec ses écrits ?
Comment faire quand finalement, les psy, les médecins, l’équipe carcérale ont chacun un discours différent ? Qui ment ? Qui dit la vérité ?
Maria ne se sent clairement pas en sécurité en prison. Elle devine que quelqu'un lui ment, la manipule. Alors elle fonce, cherche des réponses, veut découvrir la vérité.
Pourquoi elle, pourquoi la prison, pourquoi toutes ces manipulations ?
Dans cette prison, tout le monde ment. Ou pas.
Drogue, hallucinations, Maria ne sait plus rien. Le danger rode pourtant, et il faut agir vite.
Maria se sent seule, elle qui a toujours vécu avec l'idée que les gens sont honnêtes, aujourd'hui elle apprend qu'on ne peut vraiment faire confiance à personne. Elle se retrouve seule pour rester en vie.
J'ai adoré ! Évidemment, je n'ai réellement aimé que Maria. Difficile de s'attacher aux autres personnages quand on se demande s'ils sont au fond gentils ou méchants.
Maria est une femme forte, prête à tout pour découvrir la vérité, être innocentée et libérée. Elle sait, elle sent qu'elle est innocente, malgré toutes les preuves et son dossier médical contre elle.
J'ai adoré cette histoire totalement fascinante. Les mensonges, le programme, les services secrets. Tout était finement mené et très bien trouvé. Et puis quand on apprend finalement la vérité, on se retrouve à ne quand même pas savoir qui croire. Dès les premières pages on a appris à se méfier de chacun des personnages alors difficile de quitter cette idée à la dernière page.
Le seul truc qui m'a dérangée, c'est la façon de parler de Maria. Non pas que je gère super bien l'autisme et le syndrome d'Asperger, mais il me semble que les personnes qui en sont atteintes ont du mal avec les subtilités du langage. Maria ne sait pas gérer/exprimer ses émotions, quand elle parle elle est maladroite, comme les autistes. Mais je sais pas. Les métaphores et autres figures de styles sont difficiles à gérer, normalement.
(Tu vois Sheldon Cooper ? Voilà.)
Maria a le même langage que n'importe qui, et pour moi ça colle pas avec Asperger.
Mais c'est un sujet tellement vaste et sensible, que, ma foi...
13 juin 2017
Le diable, tout le temps (Donald Ray Pollock)
Résumé :
De l'Ohio à la Virginie-Occidentale, de 1945 à 1965, des destins se mêlent et s'entrechoquent : un rescapé de l'enfer du Pacifique, traumatisé et prêt à tout pour sauver sa femme malade ; un couple qui joue à piéger les auto-stoppeurs ; un prédicateur et un musicien en fauteuil roulant qui vont de ville en ville, fuyant la loi...
Mon avis :
Dans cette sombre histoire, tous les destins, tous les personnages sont liés. Liens du sang, connaissances, voisinage.
On suit tour à tour les aventures de chacun. Toutes ces petites histoires sont intéressantes. Jusqu'où sommes nous prêts à aller par amour ? Ou pour sauver notre peau ? Quelle est notre limite pour tuer quelqu'un ?
Parce que, là est la morale de l'histoire. Finalement, le mal est en chacun de nous, partout, chez tout le monde, sans exception. Qu'on saute le pas ou non n'est finalement qu'une question de chance, ou d'occasions. Même le gamin le plus chou et le plus innocent du monde peut d'un seul coup se saisir d'une arme et tuer de sang froid.
Parmi cette brochette de personnages hyper complexes, beaucoup finalement ont eu simplement une vie de merde, ont enchainé les ennuis qui ont fait que... Et ceux là m'ont fait pas mal de peine. Une vie gâchée pour rien, juste pour un choix mal réfléchi.
Ce roman est un bain de sang, rien de plus. Il y a des morts partout, du sang gicle à chaque page. La mort rode, c'est plus ou moins trash selon les personnages, mais c'est toujours captivant.
L'histoire est hyper prenante, c'etait une lecture passionnante, j'ai dévoré ce livre.
Mais j'avoue être restée sur ma faim tout de même. De ce que j'en ai lu par ci par là, je m'attendais à un truc beaucoup plus trash. Malgré ma passion pour ce roman, je n'ai pas eu les tripes retournées comme je le pensais. Et c'est bien dommage parce que c'est clairement un roman que je recommande.
De l'Ohio à la Virginie-Occidentale, de 1945 à 1965, des destins se mêlent et s'entrechoquent : un rescapé de l'enfer du Pacifique, traumatisé et prêt à tout pour sauver sa femme malade ; un couple qui joue à piéger les auto-stoppeurs ; un prédicateur et un musicien en fauteuil roulant qui vont de ville en ville, fuyant la loi...
Mon avis :
Dans cette sombre histoire, tous les destins, tous les personnages sont liés. Liens du sang, connaissances, voisinage.
On suit tour à tour les aventures de chacun. Toutes ces petites histoires sont intéressantes. Jusqu'où sommes nous prêts à aller par amour ? Ou pour sauver notre peau ? Quelle est notre limite pour tuer quelqu'un ?
Parce que, là est la morale de l'histoire. Finalement, le mal est en chacun de nous, partout, chez tout le monde, sans exception. Qu'on saute le pas ou non n'est finalement qu'une question de chance, ou d'occasions. Même le gamin le plus chou et le plus innocent du monde peut d'un seul coup se saisir d'une arme et tuer de sang froid.
Parmi cette brochette de personnages hyper complexes, beaucoup finalement ont eu simplement une vie de merde, ont enchainé les ennuis qui ont fait que... Et ceux là m'ont fait pas mal de peine. Une vie gâchée pour rien, juste pour un choix mal réfléchi.
Ce roman est un bain de sang, rien de plus. Il y a des morts partout, du sang gicle à chaque page. La mort rode, c'est plus ou moins trash selon les personnages, mais c'est toujours captivant.
L'histoire est hyper prenante, c'etait une lecture passionnante, j'ai dévoré ce livre.
Mais j'avoue être restée sur ma faim tout de même. De ce que j'en ai lu par ci par là, je m'attendais à un truc beaucoup plus trash. Malgré ma passion pour ce roman, je n'ai pas eu les tripes retournées comme je le pensais. Et c'est bien dommage parce que c'est clairement un roman que je recommande.
7 juin 2017
Derriere les portes closes (Care Santos)
Résumé :
Violeta quitte Chicago pour se rendre à Barcelone. La grande demeure où ont vécu ses grands-parents doit être entièrement restaurée. Or, juste avant son arrivée, la jeune femme reçoit une étrange lettre : une Italienne l'invite à lui rendre visite dans la région de Côme car elle a d'incroyables révélations à lui faire sur sa famille...
Mais dans la maison de Barcelone en pleins travaux, un technicien fait une macabre découverte : derrière une porte scellée, un placard renferme un corps momifié. Qui est-ce ? Qui l'y a caché ? Ce mystère trouverait-il une réponse en Italie ? Pour Violeta, sa famille ne forme plus qu'une incroyable énigme...
Mon avis :
Oh oh oh !!! Un bon gros secret de famille, voilà qui me tentait grandement.
Violeta vit à Chicago avec mari et enfants. A l'approche de ses 40 ans, elle prépare une expo sur son grand-père, célèbre peintre espagnol des années 30.
C'est un peu à contre cœur qu'elle s'en va pour Barcelone. S'occuper de la maison familiale qui doit être transformée en musée n'a rien de passionnant pour elle. Elle ne sait pas grand chose sur sa famille et se sent un peu étrangère à tout ça.
Et puis, dans cette maison règne tout de même une ambiance étrange. On sent que ces murs ont vécu pas mal de choses, des drames, des secrets, des bonheurs, c'est très oppressant.
Jusqu'au moment où, abattant une cloison, les ouvriers découvrent un corps momifié dans une pièce secrète.
Qui est ce cadavre ? Pourquoi l'avoir caché à cet endroit ?
Care Santos va nous offrir toutes les réponses que l'on attend, en nous contant l'histoire de cette étrange famille bourgeoise du début du XXeme siècle, les Lax.
La richesse, l’opulence, les conventions sociales, se mêlent ici à la révolution industrielle, à la libération des femmes, la vie qui se modernise, les secrets de famille, les émotions tues. Il n'y a dans ce roman que des personnages hauts en couleurs, intrigants, envoutants et passionnants. Chaque personne de cette histoire apporte du rire, de la réflexion, de la joie.
On passe tour à tour de l'année 2010, avec Violeta, sa vie, ses découvertes sur sa famille, au début du XXeme siècle, avec l'histoire familiale, la dynastie Lax.
Au milieu de l'art se mêlent la guerre civile espagnole et les conflits familiaux, les sentiments tiraillés entre envies et lois bourgeoises.
L'histoire des Lax est passionnante. L'auteure a réussi à inventer une famille entière, avec les personnes qui gravitent autour (proches, amis ou servantes), toute une histoire pleine de mystères passionnants, une culture, une célébrité.
Tout ceci est très bien mené, les personnages fictifs se mêlent avec brio aux personnes réelles.
L'histoire autour du mystérieux cadavre n'est que du bonus, tant tout le reste est passionnant.
Care Santos nous offre ici une magnifique leçon. J'ai adoré ce livre, l'histoire, les personnages, la culture et l'histoire espagnoles, la vie des années 20-30 dans la bourgeoisie, le choc des classes sociales.
Cette lecture restera un très très bon souvenir, j’étais pas loin du coup de cœur.
Violeta quitte Chicago pour se rendre à Barcelone. La grande demeure où ont vécu ses grands-parents doit être entièrement restaurée. Or, juste avant son arrivée, la jeune femme reçoit une étrange lettre : une Italienne l'invite à lui rendre visite dans la région de Côme car elle a d'incroyables révélations à lui faire sur sa famille...
Mais dans la maison de Barcelone en pleins travaux, un technicien fait une macabre découverte : derrière une porte scellée, un placard renferme un corps momifié. Qui est-ce ? Qui l'y a caché ? Ce mystère trouverait-il une réponse en Italie ? Pour Violeta, sa famille ne forme plus qu'une incroyable énigme...
Mon avis :
Oh oh oh !!! Un bon gros secret de famille, voilà qui me tentait grandement.
Violeta vit à Chicago avec mari et enfants. A l'approche de ses 40 ans, elle prépare une expo sur son grand-père, célèbre peintre espagnol des années 30.
C'est un peu à contre cœur qu'elle s'en va pour Barcelone. S'occuper de la maison familiale qui doit être transformée en musée n'a rien de passionnant pour elle. Elle ne sait pas grand chose sur sa famille et se sent un peu étrangère à tout ça.
Et puis, dans cette maison règne tout de même une ambiance étrange. On sent que ces murs ont vécu pas mal de choses, des drames, des secrets, des bonheurs, c'est très oppressant.
Jusqu'au moment où, abattant une cloison, les ouvriers découvrent un corps momifié dans une pièce secrète.
Qui est ce cadavre ? Pourquoi l'avoir caché à cet endroit ?
Care Santos va nous offrir toutes les réponses que l'on attend, en nous contant l'histoire de cette étrange famille bourgeoise du début du XXeme siècle, les Lax.
La richesse, l’opulence, les conventions sociales, se mêlent ici à la révolution industrielle, à la libération des femmes, la vie qui se modernise, les secrets de famille, les émotions tues. Il n'y a dans ce roman que des personnages hauts en couleurs, intrigants, envoutants et passionnants. Chaque personne de cette histoire apporte du rire, de la réflexion, de la joie.
On passe tour à tour de l'année 2010, avec Violeta, sa vie, ses découvertes sur sa famille, au début du XXeme siècle, avec l'histoire familiale, la dynastie Lax.
Au milieu de l'art se mêlent la guerre civile espagnole et les conflits familiaux, les sentiments tiraillés entre envies et lois bourgeoises.
L'histoire des Lax est passionnante. L'auteure a réussi à inventer une famille entière, avec les personnes qui gravitent autour (proches, amis ou servantes), toute une histoire pleine de mystères passionnants, une culture, une célébrité.
Tout ceci est très bien mené, les personnages fictifs se mêlent avec brio aux personnes réelles.
L'histoire autour du mystérieux cadavre n'est que du bonus, tant tout le reste est passionnant.
Care Santos nous offre ici une magnifique leçon. J'ai adoré ce livre, l'histoire, les personnages, la culture et l'histoire espagnoles, la vie des années 20-30 dans la bourgeoisie, le choc des classes sociales.
Cette lecture restera un très très bon souvenir, j’étais pas loin du coup de cœur.
4 juin 2017
Dérive arctique (Clive Cussler)
Résumé :
Une scientifique en passe de découvrir le moyen de freiner le réchauffement climatique réchappe de justesse à une explosion qui a tout d'un attentat.
Une série d'incidents diplomatiques éclate entre les Etats-Unis et le Canada, et les morts inexpliquées se multiplient en Colombie-Britannique...
Lorsque Dirk Jr. et Summer, les deux enfants du directeur de la NUMA, découvrent sur un bateau trois cadavres empoisonnés au dioxyde carbone, ils comprennent qu'il existe un lien entre ces évènements.
Mais pour tout indice, ils ne possèdent qu'un mystérieux minerai et l'espoir de retrouver l’épave de deux navires d'exploration disparus dans les glaces de l'Arctique, qui ont laissé derrière eux une bien étrange légende...
Mon avis :
Quand j'ai gagné ce bouquin, j’étais moyennement enjouée. Le résumé ne me tentait pas des masses, sans trop savoir pourquoi.
Et finalement, j'ai déjà très envie de lire tous les autres romans de Clive Cussler.
L'histoire commence en 1848. Deux navires périssent en arctique de façon assez mystérieuse.
Puis de nos jours. Une scientifique découvre totalement par hasard comment stopper le réchauffement climatique et la pollution. Grace à un minerai très rare.
Qui dit rare, dit très prisé. Un attentat raté, une noyade inexpliquée.
Cette histoire est hyper intéressante finalement. Si tant est qu'on aime la mer et que tous les termes spécifiques ne nous effraient pas.
Beaucoup d'action, beaucoup de morts, des personnages absolument parfaits, des gentils très gentils, des méchants très méchants.
J'ai été totalement captivée. L’écriture des auteurs fait que les 600 pages coulent toutes seules. Je n'arrivais pas à lâcher ce livre, cette lecture était fabuleuse.
Tout y était intéressant. L'histoire en mer, tous ces navires, ces marins. Le thème écologique et les solutions pour sauver notre planète. La partie scientifique, qui aurait pu être très chiante, mais finalement très instructive. La politique, la corruption, la poursuite du pouvoir et de la richesse au détriment de convictions et vies humaines.
Si tout ça vous parle, n’hésitez plus, Clive Cussler est fait pour vous.
Une scientifique en passe de découvrir le moyen de freiner le réchauffement climatique réchappe de justesse à une explosion qui a tout d'un attentat.
Une série d'incidents diplomatiques éclate entre les Etats-Unis et le Canada, et les morts inexpliquées se multiplient en Colombie-Britannique...
Lorsque Dirk Jr. et Summer, les deux enfants du directeur de la NUMA, découvrent sur un bateau trois cadavres empoisonnés au dioxyde carbone, ils comprennent qu'il existe un lien entre ces évènements.
Mais pour tout indice, ils ne possèdent qu'un mystérieux minerai et l'espoir de retrouver l’épave de deux navires d'exploration disparus dans les glaces de l'Arctique, qui ont laissé derrière eux une bien étrange légende...
Mon avis :
Quand j'ai gagné ce bouquin, j’étais moyennement enjouée. Le résumé ne me tentait pas des masses, sans trop savoir pourquoi.
Et finalement, j'ai déjà très envie de lire tous les autres romans de Clive Cussler.
L'histoire commence en 1848. Deux navires périssent en arctique de façon assez mystérieuse.
Puis de nos jours. Une scientifique découvre totalement par hasard comment stopper le réchauffement climatique et la pollution. Grace à un minerai très rare.
Qui dit rare, dit très prisé. Un attentat raté, une noyade inexpliquée.
Cette histoire est hyper intéressante finalement. Si tant est qu'on aime la mer et que tous les termes spécifiques ne nous effraient pas.
Beaucoup d'action, beaucoup de morts, des personnages absolument parfaits, des gentils très gentils, des méchants très méchants.
J'ai été totalement captivée. L’écriture des auteurs fait que les 600 pages coulent toutes seules. Je n'arrivais pas à lâcher ce livre, cette lecture était fabuleuse.
Tout y était intéressant. L'histoire en mer, tous ces navires, ces marins. Le thème écologique et les solutions pour sauver notre planète. La partie scientifique, qui aurait pu être très chiante, mais finalement très instructive. La politique, la corruption, la poursuite du pouvoir et de la richesse au détriment de convictions et vies humaines.
Si tout ça vous parle, n’hésitez plus, Clive Cussler est fait pour vous.
1 juin 2017
Jane Eyre (Charlotte Brontë)
Résumé :
Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foie en son avenir, une intrigue où se succède mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles.
Mon avis :
Jane Eyre... Ca doit faire 20 ans que j'ai envie de lire ce bouquin (les fans de Friends comprendront). La littérature classique n’étant pas franchement mon kiff, je laissais trainer, j'ai jamais trop osé.
Et finalement, c'est arrivé.
Jane Eyre est une pauvre orpheline. Elle a été recueillie par sa tante qui avait promis à son mari sur son lit de mort de la traiter comme ses propres enfants.
Jane est une gamine mal aimée. Voir pas aimée du tout, en fait.
Elle est un véritable fardeau pour sa tante, qui ne sait pas du tout comment faire avec elle, alors que ses trois enfants sont tellement merveilleux.
Après la petite rébellion de trop, la tante décide d'envoyer la mauvaise nièce dans une pension pour jeunes filles difficiles. Le directeur promet d'en faire une jeune fille instruite, bien élevée et respectable.
Même si la vie à la pension n'est pas facile, elle reste plus agréable que dans sa famille. Ici, Jane n'est pas seule. Elle a une amie, est appréciée par les professeurs.
Elle restera 8 ans dans cette pension, puis partira pour s'occuper d'une enfant elle aussi orpheline, recueillie par un certain Mr Rochester. Jane a enfin une vie plutôt agréable, elle se plait au milieu de cette petite famille.
Les drames de la vie faisant, Jane finit par s’échapper. Sans laisser plus aucun signe de vie, pas même une lettre.
Elle doit maintenant se débrouiller toute seule, elle n'a plus Rochester pour l'aider ou subvenir à ses besoins.
Comment survivre, ou remonter la pente, quand on est seule au monde ?
Jane est une femme forte, bourrée de ressources insoupçonnées. Elle est cultivée, débrouillarde, très bien élevée. Elle n'accepte l'amour que sous certaines conditions et vit sa vie pour elle et selon elle.
Pas une seule fois elle n'a hésité à s’élever contre l'injustice.
J'ai trouvé l’écriture bien plus fluide que ce que je pensais. Jane Eyre est un tres beau roman. On ressent bien l’ambiance de l’époque, on visualise parfaitement les lieux, les visages.
Jane est très attachante, on a énormément de peine pour cette pauvre gamine qui a très mal démarré dans la vie mais qui se révèle être une battante, une femme forte.
J'aurais aimé mettre moins de temps pour lire ce roman, tant l'histoire est passionnante. Je ne regrette pas un seul instant cette lecture très inspirante.
Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foie en son avenir, une intrigue où se succède mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles.
Mon avis :
Jane Eyre... Ca doit faire 20 ans que j'ai envie de lire ce bouquin (les fans de Friends comprendront). La littérature classique n’étant pas franchement mon kiff, je laissais trainer, j'ai jamais trop osé.
Et finalement, c'est arrivé.
Jane Eyre est une pauvre orpheline. Elle a été recueillie par sa tante qui avait promis à son mari sur son lit de mort de la traiter comme ses propres enfants.
Jane est une gamine mal aimée. Voir pas aimée du tout, en fait.
Elle est un véritable fardeau pour sa tante, qui ne sait pas du tout comment faire avec elle, alors que ses trois enfants sont tellement merveilleux.
Après la petite rébellion de trop, la tante décide d'envoyer la mauvaise nièce dans une pension pour jeunes filles difficiles. Le directeur promet d'en faire une jeune fille instruite, bien élevée et respectable.
Même si la vie à la pension n'est pas facile, elle reste plus agréable que dans sa famille. Ici, Jane n'est pas seule. Elle a une amie, est appréciée par les professeurs.
Elle restera 8 ans dans cette pension, puis partira pour s'occuper d'une enfant elle aussi orpheline, recueillie par un certain Mr Rochester. Jane a enfin une vie plutôt agréable, elle se plait au milieu de cette petite famille.
Les drames de la vie faisant, Jane finit par s’échapper. Sans laisser plus aucun signe de vie, pas même une lettre.
Elle doit maintenant se débrouiller toute seule, elle n'a plus Rochester pour l'aider ou subvenir à ses besoins.
Comment survivre, ou remonter la pente, quand on est seule au monde ?
Jane est une femme forte, bourrée de ressources insoupçonnées. Elle est cultivée, débrouillarde, très bien élevée. Elle n'accepte l'amour que sous certaines conditions et vit sa vie pour elle et selon elle.
Pas une seule fois elle n'a hésité à s’élever contre l'injustice.
J'ai trouvé l’écriture bien plus fluide que ce que je pensais. Jane Eyre est un tres beau roman. On ressent bien l’ambiance de l’époque, on visualise parfaitement les lieux, les visages.
Jane est très attachante, on a énormément de peine pour cette pauvre gamine qui a très mal démarré dans la vie mais qui se révèle être une battante, une femme forte.
J'aurais aimé mettre moins de temps pour lire ce roman, tant l'histoire est passionnante. Je ne regrette pas un seul instant cette lecture très inspirante.
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