Résumé :
Vincent Galtier est vétérinaire dans une petite ville de l'Yonne, près d'Auxerre. Depuis la mort accidentelle de son fils, son couple est à la dérive. Seule Marion, sa maîtresse, parvient à lui faire vivre quelques rares moments d'oubli. Une nuit, alors qu'il vient de la quitter et traverse une foret isolée pour rentrer chez lui, les passagers d'une voiture inconnue lui tirent dessus et tentent de le précipiter dans un ravin. Lorsque Vincent arrive finalement à son domicile, après leur avoir échappé de justesse, c'est pour y découvrir une scène de massacre. Il y en aura d'autres.
Le cauchemar ne fait que commencer.
Mon avis :
Je retrouve enfin Jacques Saussey, un de mes nouveaux auteurs préférés du monde.
J'avais absolument kiffé Ne prononcez jamais leurs noms, j'avais tellement hâte de lire ses autres romans.
Et je suis mais folle de joie d'avoir lu Le loup peint !
Ce roman est une vraie bombe.
Ce ne sont pas des scènes de massacres que l'on découvre, c'est bien pire que ça.
Les victimes sont laissées dans un état abominable, indescriptible. Le tueur est pire qu'un monstre. On sent toute la rage, toute la haine qu'il a en lui, qui ne demande qu'à exploser.
Et puis il y a aussi ce virus, cette arme bactériologique, qui peut faire d'énormes dégâts.
Si Vincent est rapidement le suspect idéal pour les meurtres, il est tout aussi vite mis hors de cause, il y a bien trop de trucs qui clochent.
Mais alors qui a bien pu tuer ces gens ? Et pourquoi ? Et pourquoi un tel acharnement sur ce pauvre véto de la campagne profonde ?
L'histoire est aussi bien trouvée que menée. Les meurtres s'enchaînent, la haine explose, la violence est omniprésente.
Il y a également une histoire parallèle à ces enquêtes, discrète, courte, flippante.
Chaque personnage est de qualité. Le flic un peu couillon mais tellement drôle. Le frimeur qui se croit être le tombeur de ces dames. Le chef gueulard. La victime idéale, le coupable sans pitié qui ne veut que sa vengeance, le chef de service et son droit de cuissage.
On a de la peine pour Galtier, tant que les flics le soupçonnent on a envie de les secouer dans tous les sens, de leur gueuler qu'ils se plantent prodigieusement, foutez lui la paix à ce pauvre homme bordel !
Ce bain de sang est un roman fabuleux. J'ai passé un moment tellement agréable avec ces cadavres, ces victimes collatérales, ces personnages tellement attachants.
L'écriture de Jacques Saussey m'a une nouvelle fois fait totalement chavirer
27 août 2017
25 août 2017
L'inciseur (Sebastian Fitzek - Michael Tsokos)
Résumé :
Paul Herzfeld dirige à Berlin le service de médecine légale de la police criminelle. Un matin, alors qu’il pratique l’autopsie d’une jeune femme savamment mutilée, il découvre dans son crâne une capsule métallique.
Quand il l’ouvre, stupeur ! Un bout de papier sur lequel figure un prénom, suivi d’un numéro de téléphone. Il le compose et la voix qu’il entend est celle de sa fille, Hannah…
Le message enregistré ne laisse place à aucun doute : « S’il te plaît, viens à mon secours ! Et pas à un mot à quiconque, sinon je mourrai… »
À lui de retrouver seul le psychopathe qui a élaboré ce macabre scénario et enlevé sa fille de dix-sept ans. Une course contre la montre bientôt jonchée d’autres cadavres, contenant d’autres indices…
Mon avis :
Depuis le temps que je voulais découvrir Fitzek. C'est enfin chose faite et clairement, j'ai pas été déçue du voyage.
Il y a dans ce roman à peu près tout ce que j'aime. Des autopsies sauvages, des boyaux partout, des cadavres vidés, des détails dégueulasses, des viols, de la violence, des traumatismes.
Un cocktail absolument détonnant.
L’équipe du Dr Herzfeld plus un stagiaire se retrouve à devoir autopsier un cadavre. Dès les premières pages. L'histoire commence fort. Les organes retirés du corps, le découpage, le stagiaire qui tourne de l’œil (et moi aussi).
De sa petite morgue, Herfeld se retrouve mêlé à une sombre histoire de disparitions de jeunes filles, de viols et de morts. Il doit "travailler" avec une jeune femme perdue et terrorisée sur l’île d'Heligoland. Une autopsie par téléphone, super !
Très vite, les deux comprennent qu'ils doivent faire vite, qu'ils sont tous les deux en danger et que tout n'est qu'une question de jour, voir d'heures.
C’était sans compter la tempête qui s'abat sur la région et donc rend impossible toute correspondance entre la métropole et l’île.
Comment Herzfeld peut il imaginer retrouver sa fille dans de telles conditions, avant qu'il ne soit trop tard ?
On sait rapidement qui est derrière cette affaire, et même pourquoi. Il ne reste plus qu'à l’arrêter. Pour ça, faut il encore réussir à lui mettre la main dessus.
Coupable introuvable, des cadavres à la pelle, une gamine en danger de mort, une femme harcelée.
On a envie que tout s’arrête, et vite. Que ces gens retrouvent une vie normale, sans turbulence.
Les détails sanglants sont dégueulasses, l'histoire est horrible. J'ai été totalement happée par ce roman. Chaque découverte me forçait à tourner les pages encore et encore pour essayer de comprendre, pour voir ce que ça impliquait pour les personnages.
J'ai adoré, j'ai passé un moment fabuleux. J'ai adoré Ingolf, pour qui je faisais totalement fausse route. Linda et Ender étaient au top.
Je suis ravie d'avoir enfin découvert cet auteur et je n’hésiterai pas bien longtemps à continuer la lecture de ses œuvres.
Paul Herzfeld dirige à Berlin le service de médecine légale de la police criminelle. Un matin, alors qu’il pratique l’autopsie d’une jeune femme savamment mutilée, il découvre dans son crâne une capsule métallique.
Quand il l’ouvre, stupeur ! Un bout de papier sur lequel figure un prénom, suivi d’un numéro de téléphone. Il le compose et la voix qu’il entend est celle de sa fille, Hannah…
Le message enregistré ne laisse place à aucun doute : « S’il te plaît, viens à mon secours ! Et pas à un mot à quiconque, sinon je mourrai… »
À lui de retrouver seul le psychopathe qui a élaboré ce macabre scénario et enlevé sa fille de dix-sept ans. Une course contre la montre bientôt jonchée d’autres cadavres, contenant d’autres indices…
Mon avis :
Depuis le temps que je voulais découvrir Fitzek. C'est enfin chose faite et clairement, j'ai pas été déçue du voyage.
Il y a dans ce roman à peu près tout ce que j'aime. Des autopsies sauvages, des boyaux partout, des cadavres vidés, des détails dégueulasses, des viols, de la violence, des traumatismes.
Un cocktail absolument détonnant.
L’équipe du Dr Herzfeld plus un stagiaire se retrouve à devoir autopsier un cadavre. Dès les premières pages. L'histoire commence fort. Les organes retirés du corps, le découpage, le stagiaire qui tourne de l’œil (et moi aussi).
De sa petite morgue, Herfeld se retrouve mêlé à une sombre histoire de disparitions de jeunes filles, de viols et de morts. Il doit "travailler" avec une jeune femme perdue et terrorisée sur l’île d'Heligoland. Une autopsie par téléphone, super !
Très vite, les deux comprennent qu'ils doivent faire vite, qu'ils sont tous les deux en danger et que tout n'est qu'une question de jour, voir d'heures.
C’était sans compter la tempête qui s'abat sur la région et donc rend impossible toute correspondance entre la métropole et l’île.
Comment Herzfeld peut il imaginer retrouver sa fille dans de telles conditions, avant qu'il ne soit trop tard ?
On sait rapidement qui est derrière cette affaire, et même pourquoi. Il ne reste plus qu'à l’arrêter. Pour ça, faut il encore réussir à lui mettre la main dessus.
Coupable introuvable, des cadavres à la pelle, une gamine en danger de mort, une femme harcelée.
On a envie que tout s’arrête, et vite. Que ces gens retrouvent une vie normale, sans turbulence.
Les détails sanglants sont dégueulasses, l'histoire est horrible. J'ai été totalement happée par ce roman. Chaque découverte me forçait à tourner les pages encore et encore pour essayer de comprendre, pour voir ce que ça impliquait pour les personnages.
J'ai adoré, j'ai passé un moment fabuleux. J'ai adoré Ingolf, pour qui je faisais totalement fausse route. Linda et Ender étaient au top.
Je suis ravie d'avoir enfin découvert cet auteur et je n’hésiterai pas bien longtemps à continuer la lecture de ses œuvres.
22 août 2017
La dernière des Stanfield (Marc Lévy)
Résumé :
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil.
Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.
Mon avis :
Arrêtez tout !!! J'ai lu Marc Lévy ! OUI OUI !!!
J'ai toujours eu une tonne de préjugés sur lui. Auteur populaire bas de gamme, histoires niaises sans intérêt. Non franchement, je lisais ses 4eme de couverture et j'avais envie de cramer les livres tellement c’était naze.
Et puis La dernière des Stanfield est arrivé. J'ai craqué totalement sur la couverture, je la trouve superbe. Mais voilà, c'est Marc Lévy. Tatiana de Rosnay, qui est une auteure que j'aime très fort, l'a adoré. Alors je me suis laissée tenter.
Au pire je passe un mauvais moment, tant pis, ça arrive et j'y suis préparée. Dans le meilleur des cas j'adore et j'en serais la première surprise. Dans tous les cas je me serais au moins faite ma propre opinion alors ma foi, tout ne sera pas perdu...
Bref.
Notre héroïne s'appelle Eleanor-Rigby. Oui. Parce que ses parents sont fans des Beatles. (et si son frère jumeau s'appelle Michel, je vous laisse deviner pourquoi).
Elle adore sa vie, sa famille, a été une enfant aimée par des parents géniaux.
Mais un jour, elle reçoit une lettre anonyme. L’écriture est fine, délicate et sophistiquée. Le courrier apprend à Elby que sa mère n'est pas celle qu'elle croyait. Evidemment, nos parents ont eu une vie avant nous, ils ont tous des choses à nous cacher, ou du moins dont nous ne voulons rien savoir.
Mais en parlant avec son père, finalement, ça l'intrigue parce qu'il y a deux trois détails qui déconnent.
Allez hop. Londres-Baltimore pour en savoir plus.
Là bas, elle a rendez-vous avec son corbeau à une magnifique table. Mais elle n'est pas seule.
George-Harrison est là aussi.
Cette histoire les concerne tous les deux, alors c'est tous les deux qu'ils partent à l'aventure et à la découverture d'un passé qu'on leur a toujours caché.
Un voyage entre Londres, les Etats-Unis et le Quebec, sur fond d'art, de passion et de seconde guerre mondiale.
Et bien figure toi que j'ai étrangement apprécié ma lecture.
Enfin, pour ma défense, moi, j'adore les Beatles alors t'imagines bien comme j'ai adoré lire George-Harrison partout.
L'histoire de base est vraiment bonne. Les secrets de famille, le passé inconnu, ça marche toujours. Surtout quand il y a énormément de gens qui gravitent autour. Là, c'est l'histoire de plusieurs familles, plusieurs époques. Ça n'en est que plus intéressant pour moi.
Et puis Elby est vraiment un très bon personnage, je l'ai beaucoup appréciée. J'ai adoré ses liens avec son jumeau, sa sœur et leur père, c'est une très belle famille. Et le patriarche est tellement attachant.
George-Harrison est un vrai ours, on ne connait vraiment rien de lui, si ce n'est que sa mère est malade et à l'hospice.
L’écriture est simple, facile à lire et à comprendre, le roman se lit très vite.
Par contre, si l'histoire de base est très intéressante, il y a eu quand même quelques trucs hyper convenus. Le prévisible ne m'a jamais attirée dans les romans et là j'avoue avoir été servie, c'est bien dommage. De plus, je ne suis pas suffisamment romantique pour pouvoir apprécier certains passages.
Ça reste une histoire basique, franchement pas hyper extraordinaire, mais ça reste un bon divertissement selon moi. Idéal pendant les vacances.
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil.
Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.
Mon avis :
Arrêtez tout !!! J'ai lu Marc Lévy ! OUI OUI !!!
J'ai toujours eu une tonne de préjugés sur lui. Auteur populaire bas de gamme, histoires niaises sans intérêt. Non franchement, je lisais ses 4eme de couverture et j'avais envie de cramer les livres tellement c’était naze.
Et puis La dernière des Stanfield est arrivé. J'ai craqué totalement sur la couverture, je la trouve superbe. Mais voilà, c'est Marc Lévy. Tatiana de Rosnay, qui est une auteure que j'aime très fort, l'a adoré. Alors je me suis laissée tenter.
Au pire je passe un mauvais moment, tant pis, ça arrive et j'y suis préparée. Dans le meilleur des cas j'adore et j'en serais la première surprise. Dans tous les cas je me serais au moins faite ma propre opinion alors ma foi, tout ne sera pas perdu...
Bref.
Notre héroïne s'appelle Eleanor-Rigby. Oui. Parce que ses parents sont fans des Beatles. (et si son frère jumeau s'appelle Michel, je vous laisse deviner pourquoi).
Elle adore sa vie, sa famille, a été une enfant aimée par des parents géniaux.
Mais un jour, elle reçoit une lettre anonyme. L’écriture est fine, délicate et sophistiquée. Le courrier apprend à Elby que sa mère n'est pas celle qu'elle croyait. Evidemment, nos parents ont eu une vie avant nous, ils ont tous des choses à nous cacher, ou du moins dont nous ne voulons rien savoir.
Mais en parlant avec son père, finalement, ça l'intrigue parce qu'il y a deux trois détails qui déconnent.
Allez hop. Londres-Baltimore pour en savoir plus.
Là bas, elle a rendez-vous avec son corbeau à une magnifique table. Mais elle n'est pas seule.
George-Harrison est là aussi.
Cette histoire les concerne tous les deux, alors c'est tous les deux qu'ils partent à l'aventure et à la découverture d'un passé qu'on leur a toujours caché.
Un voyage entre Londres, les Etats-Unis et le Quebec, sur fond d'art, de passion et de seconde guerre mondiale.
Et bien figure toi que j'ai étrangement apprécié ma lecture.
Enfin, pour ma défense, moi, j'adore les Beatles alors t'imagines bien comme j'ai adoré lire George-Harrison partout.
L'histoire de base est vraiment bonne. Les secrets de famille, le passé inconnu, ça marche toujours. Surtout quand il y a énormément de gens qui gravitent autour. Là, c'est l'histoire de plusieurs familles, plusieurs époques. Ça n'en est que plus intéressant pour moi.
Et puis Elby est vraiment un très bon personnage, je l'ai beaucoup appréciée. J'ai adoré ses liens avec son jumeau, sa sœur et leur père, c'est une très belle famille. Et le patriarche est tellement attachant.
George-Harrison est un vrai ours, on ne connait vraiment rien de lui, si ce n'est que sa mère est malade et à l'hospice.
L’écriture est simple, facile à lire et à comprendre, le roman se lit très vite.
Par contre, si l'histoire de base est très intéressante, il y a eu quand même quelques trucs hyper convenus. Le prévisible ne m'a jamais attirée dans les romans et là j'avoue avoir été servie, c'est bien dommage. De plus, je ne suis pas suffisamment romantique pour pouvoir apprécier certains passages.
Ça reste une histoire basique, franchement pas hyper extraordinaire, mais ça reste un bon divertissement selon moi. Idéal pendant les vacances.
19 août 2017
Agatha Raisin - La quiche fatale (M.C. Beaton)
Résumé :
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.
Mon avis :
J'ai connu Agatha avec la série télé qui est passée il y a peu de temps sur France3.
Donc pour le suspens de ce premier tome, évidemment, on repassera.
De toute manière, le coupable de ce meurtre est évident. Il faut juste découvrir pourquoi et comment.
M.C. Beaton nous offre un roman totalement frais, léger, drôle, avec une enquête qui comble un peu les espaces. Entre deux polars sérieux ou sanglants, ça reste dans le thème tout en reposant l'esprit.
Agatha Raisin est une jeune quinqua qui, après avoir montée sa boite de relations publiques et avoir été une pro dans le domaine, décide de réaliser son rêve de petite fille : vivre dans la campagne anglaise.
Elle achète un petit cottage dans le village de Carlesy. Le soucis quand on arrive dans un charmant petit village, c'est qu'il est difficile de se faire une place là où tout le monde se connaît depuis toujours. Pas facile de se faire accepter, de se sentir à sa place.
Alors quand en plus on est responsable de la mort du juge d'un concours de quiche maison... Agatha va avoir du pain sur la planche pour rétablir la vérité.
L'enquête est un peu mise de coté pendant une bonne partie de l'histoire. Il faut dire que personne n'aide Agatha, personne ne comprend son acharnement, elle se retrouve donc rapidement à lâcher l'affaire. Elle veut juste vivre paisiblement sa petite retraite.
J'ai passé un très bon moment. Avec Agatha évidemment, qui est une femme maladroite, pétillante, et clairement pas faite pour la campagne. Je l'ai trouvée très drôle et donc très attachante.
Les autres personnages ne laisse pas indifférent non plus. Il y a les gentils évidemment, et puis les vieux relous insupportables qu'on aimerait bien empoisonner. Mais ils ont tous un petit truc qui nous les fait apprécier (un peu)
La quiche fatale a été une très bonne lecture et il me tarde de lire la suite.
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.
Mon avis :
J'ai connu Agatha avec la série télé qui est passée il y a peu de temps sur France3.
Donc pour le suspens de ce premier tome, évidemment, on repassera.
De toute manière, le coupable de ce meurtre est évident. Il faut juste découvrir pourquoi et comment.
M.C. Beaton nous offre un roman totalement frais, léger, drôle, avec une enquête qui comble un peu les espaces. Entre deux polars sérieux ou sanglants, ça reste dans le thème tout en reposant l'esprit.
Agatha Raisin est une jeune quinqua qui, après avoir montée sa boite de relations publiques et avoir été une pro dans le domaine, décide de réaliser son rêve de petite fille : vivre dans la campagne anglaise.
Elle achète un petit cottage dans le village de Carlesy. Le soucis quand on arrive dans un charmant petit village, c'est qu'il est difficile de se faire une place là où tout le monde se connaît depuis toujours. Pas facile de se faire accepter, de se sentir à sa place.
Alors quand en plus on est responsable de la mort du juge d'un concours de quiche maison... Agatha va avoir du pain sur la planche pour rétablir la vérité.
L'enquête est un peu mise de coté pendant une bonne partie de l'histoire. Il faut dire que personne n'aide Agatha, personne ne comprend son acharnement, elle se retrouve donc rapidement à lâcher l'affaire. Elle veut juste vivre paisiblement sa petite retraite.
J'ai passé un très bon moment. Avec Agatha évidemment, qui est une femme maladroite, pétillante, et clairement pas faite pour la campagne. Je l'ai trouvée très drôle et donc très attachante.
Les autres personnages ne laisse pas indifférent non plus. Il y a les gentils évidemment, et puis les vieux relous insupportables qu'on aimerait bien empoisonner. Mais ils ont tous un petit truc qui nous les fait apprécier (un peu)
La quiche fatale a été une très bonne lecture et il me tarde de lire la suite.
14 août 2017
A la folie (Cindy Lia)
Résumé :
Infirmière fraîchement diplômée en psychiatrie, Alicia rejoint l’équipe du Center Hospital, vieille institution au cœur de New-York dont les légendes précèdent la réputation. Entre secrets et phénomènes inexplicables, la bâtisse renferme son lot de mystères. À commencer par Julian, un patient au tempérament de feu qui, à peine arrivé, donne déjà du fil à retordre aux équipes en place.
Alors que la loi du silence règne entre les murs, Alicia se retrouve au cœur d’une série de meurtres non résolus qui la plongent rapidement dans une enquête au péril même de sa vie…
Mon avis :
Alors je l'avoue, à la lecture du résumé je crois qu'en temps normal y'aurait eu très peu de chances que je me retourne sur ce bouquin.
Le coup du malade psy mystérieux et donc supposément super sexy et la jeune infirmière... oui non merci, très peu pour moi, hein.
Mais ce roman est largement plus que ça. Alors certes il y a le gros cliché malade/soignant.e mais finalement on passe au dessus, parce qu'on se rend vite compte que ça doit faire partie de l'histoire. Et surtout, il ne se passe pas franchement énormément de choses entre Alicia et Julian alors ma foi.
On devine rapidement qu'Alicia a ses petits secrets, elle cache une lourde épreuve de son passé mais alors on ne sait absolument rien là dessus, y'a ni piste ni indice durant toute l'histoire. On se retrouve à se triturer les méninges à se demander ce qui se passe, pourquoi elle s'obstine alors qu'elle est clairement en danger.
Il faut dire que toute cette affaire intrigue. Un coupable qui n'en est pas un, des morts suspectes et des comportements bien trop étranges, même pour un hôpital psy.
Sans compter sur le flic qui ne capte rien et n'écoute pas ce qu'a à lui dire Alicia. On pédale sévèrement dans la semoule.
Ajoutez à tout ça une atmosphère oppressante et vous aurez un lot gagnant.
L'histoire n'est pas ultra flippante mais on se retrouve avec des milliards de doutes et autant de questions. Qui ment et qui dit vrai ? Qui croire, quand on fait tout pour trouver une vérité ?
Certains personnages n'aident pas, non plus. Quel mystère cache le Dragon ? Et Julian, qui est-il vraiment ?
Avant de commencer cette lecture, je m'attendais à une romance, sur fond d'hôpital psychiatrique. Je m'attendais presque à un truc un peu plat et très chiant.
Très rapidement, je me suis dit que finalement, ça se lisait plutôt bien et que donc tout n'était pas à jeter.
Et en fait, ce roman, sans être le coup de cœur de l'année, restera une très très bonne surprise. Il se lit vite, l'intrigue fonctionne et clairement on a envie de savoir ce qui se cache là dessous.
Alors certes, j'ai rapidement deviné deux trois trucs sur certain.e.s personnages, mais j'ai également eu pas mal de surprises.
Et puis la fin... J'ai adoré la chute, ah ah.
Un très bon moment passé pour moi.
Infirmière fraîchement diplômée en psychiatrie, Alicia rejoint l’équipe du Center Hospital, vieille institution au cœur de New-York dont les légendes précèdent la réputation. Entre secrets et phénomènes inexplicables, la bâtisse renferme son lot de mystères. À commencer par Julian, un patient au tempérament de feu qui, à peine arrivé, donne déjà du fil à retordre aux équipes en place.
Alors que la loi du silence règne entre les murs, Alicia se retrouve au cœur d’une série de meurtres non résolus qui la plongent rapidement dans une enquête au péril même de sa vie…
Mon avis :
Alors je l'avoue, à la lecture du résumé je crois qu'en temps normal y'aurait eu très peu de chances que je me retourne sur ce bouquin.
Le coup du malade psy mystérieux et donc supposément super sexy et la jeune infirmière... oui non merci, très peu pour moi, hein.
Mais ce roman est largement plus que ça. Alors certes il y a le gros cliché malade/soignant.e mais finalement on passe au dessus, parce qu'on se rend vite compte que ça doit faire partie de l'histoire. Et surtout, il ne se passe pas franchement énormément de choses entre Alicia et Julian alors ma foi.
On devine rapidement qu'Alicia a ses petits secrets, elle cache une lourde épreuve de son passé mais alors on ne sait absolument rien là dessus, y'a ni piste ni indice durant toute l'histoire. On se retrouve à se triturer les méninges à se demander ce qui se passe, pourquoi elle s'obstine alors qu'elle est clairement en danger.
Il faut dire que toute cette affaire intrigue. Un coupable qui n'en est pas un, des morts suspectes et des comportements bien trop étranges, même pour un hôpital psy.
Sans compter sur le flic qui ne capte rien et n'écoute pas ce qu'a à lui dire Alicia. On pédale sévèrement dans la semoule.
Ajoutez à tout ça une atmosphère oppressante et vous aurez un lot gagnant.
L'histoire n'est pas ultra flippante mais on se retrouve avec des milliards de doutes et autant de questions. Qui ment et qui dit vrai ? Qui croire, quand on fait tout pour trouver une vérité ?
Certains personnages n'aident pas, non plus. Quel mystère cache le Dragon ? Et Julian, qui est-il vraiment ?
Avant de commencer cette lecture, je m'attendais à une romance, sur fond d'hôpital psychiatrique. Je m'attendais presque à un truc un peu plat et très chiant.
Très rapidement, je me suis dit que finalement, ça se lisait plutôt bien et que donc tout n'était pas à jeter.
Et en fait, ce roman, sans être le coup de cœur de l'année, restera une très très bonne surprise. Il se lit vite, l'intrigue fonctionne et clairement on a envie de savoir ce qui se cache là dessous.
Alors certes, j'ai rapidement deviné deux trois trucs sur certain.e.s personnages, mais j'ai également eu pas mal de surprises.
Et puis la fin... J'ai adoré la chute, ah ah.
Un très bon moment passé pour moi.
13 août 2017
Am Stram Gram (M.J. Arlidge)
Résumé :
Une jeune femme émerge de la foret, à peine vivante. Son histoire est au-delà du raisonnable. Mais elle est vraie. Chaque détail sordide l'est. Quelques jours plus tard, un autre survivant est retrouvé ; et une série semble se former. Des paires de victimes sont enlevées, emprisonnées et confrontées à un terrible choix : tuer ou être tué.
Préféreriez-vous perdre votre vie plutôt que votre esprit ? L'inspecteur Helen Grace connait la part sombre de la nature humaine, y compris la sienne. En dirigeant l’enquête, elle comprend que les survivants détiennent la clé de l’énigme. Et rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Mon avis :
3 paires de gens sont portées disparues l'une après l'autre. Chaque fois, une seule personne survit. Tant bien que mal. Parce que, comment continuer à vivre quand on a été poussé.e à tuer, quand on a vécu plusieurs jours d'enfermement dans des conditions abominables ?
Chaque survivant.e est retrouvé.e en miettes, physiquement et moralement. Cauchemars atroces, dépression.
Comment la tueuse s'y prend ? Parce que c'est avéré : il s'agit d'une femme, qui agit seule. Elle est donc hyper organisée, il n'y a pas un seul faux pas. Et pourtant, les victimes s’enchaînent.
Helen est capitaine de police. Admirée de tout le commissariat, elle a voué sa vie à son boulot. Pas de congés, pas de mec, pas de gosse, jamais malade. Cette femme est un roc. Elle est en charge de l’enquête parce qu'elle est la meilleure.
Rapidement, elle fait le lien entre certaines victimes. Elle tiendrait une piste si ça collait avec les autres.
La course a démarré. Il faut à tout prix arrêter cette tueuse. Pour stopper le carnage mais aussi calmer les journalistes.
Je n'avais lu que des avis hyper positifs sur cette histoire, j'avais autant hâte de commencer cette lecture que peur d'être déçue.
Et je dois dire que j'ai réellement adoré.
Les chapitres sont courts, tout s’enchaîne très vite. La lecture est donc hyper fluide et on peut finir ce livre très rapidement.
Il y a aussi toute l'horreur de l'enfermement. Pas de nourriture ni d'eau, la crasse, la moisissure. Le désespoir total.
On a également un aperçu assez rapide de la vie perso d'Helen. Au début on ne comprend pas très bien à quoi peut servir de savoir tout ça, ça n'apporte rien à l'histoire. Jusqu'à ce que l'on comprenne enfin tout.
Helen est épaulée, entre autre, par Mark. Un très bon flic, père célibataire exclu de sa vie de famille, il ne voit plus sa fille. Le flic torturé comme il faut, il se détruit à petit feu.
L’énigme est fabuleuse. Pourquoi enlever ces personnes là ? Qui peut être derrière tout ça ? Quel est le lien entre eux ?
C'est aussi tordu que recherché. J'ai tout bonnement pris mon pied sur le malheur des gens et l'horreur du passé.
Am Stram Gram est un très bon thriller qui nous fait nous poser 10 000 questions. Que ferions-nous à la place de ces gens séquestrés ? Serions nous toujours là pour les gens que l'on aime, pour nos proches ? Jusqu'où la haine peut elle nous mener ?
Fascinant. Totalement. J'ai bien hâte de lire la suite.
Une jeune femme émerge de la foret, à peine vivante. Son histoire est au-delà du raisonnable. Mais elle est vraie. Chaque détail sordide l'est. Quelques jours plus tard, un autre survivant est retrouvé ; et une série semble se former. Des paires de victimes sont enlevées, emprisonnées et confrontées à un terrible choix : tuer ou être tué.
Préféreriez-vous perdre votre vie plutôt que votre esprit ? L'inspecteur Helen Grace connait la part sombre de la nature humaine, y compris la sienne. En dirigeant l’enquête, elle comprend que les survivants détiennent la clé de l’énigme. Et rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Mon avis :
3 paires de gens sont portées disparues l'une après l'autre. Chaque fois, une seule personne survit. Tant bien que mal. Parce que, comment continuer à vivre quand on a été poussé.e à tuer, quand on a vécu plusieurs jours d'enfermement dans des conditions abominables ?
Chaque survivant.e est retrouvé.e en miettes, physiquement et moralement. Cauchemars atroces, dépression.
Comment la tueuse s'y prend ? Parce que c'est avéré : il s'agit d'une femme, qui agit seule. Elle est donc hyper organisée, il n'y a pas un seul faux pas. Et pourtant, les victimes s’enchaînent.
Helen est capitaine de police. Admirée de tout le commissariat, elle a voué sa vie à son boulot. Pas de congés, pas de mec, pas de gosse, jamais malade. Cette femme est un roc. Elle est en charge de l’enquête parce qu'elle est la meilleure.
Rapidement, elle fait le lien entre certaines victimes. Elle tiendrait une piste si ça collait avec les autres.
La course a démarré. Il faut à tout prix arrêter cette tueuse. Pour stopper le carnage mais aussi calmer les journalistes.
Je n'avais lu que des avis hyper positifs sur cette histoire, j'avais autant hâte de commencer cette lecture que peur d'être déçue.
Et je dois dire que j'ai réellement adoré.
Les chapitres sont courts, tout s’enchaîne très vite. La lecture est donc hyper fluide et on peut finir ce livre très rapidement.
Il y a aussi toute l'horreur de l'enfermement. Pas de nourriture ni d'eau, la crasse, la moisissure. Le désespoir total.
On a également un aperçu assez rapide de la vie perso d'Helen. Au début on ne comprend pas très bien à quoi peut servir de savoir tout ça, ça n'apporte rien à l'histoire. Jusqu'à ce que l'on comprenne enfin tout.
Helen est épaulée, entre autre, par Mark. Un très bon flic, père célibataire exclu de sa vie de famille, il ne voit plus sa fille. Le flic torturé comme il faut, il se détruit à petit feu.
L’énigme est fabuleuse. Pourquoi enlever ces personnes là ? Qui peut être derrière tout ça ? Quel est le lien entre eux ?
C'est aussi tordu que recherché. J'ai tout bonnement pris mon pied sur le malheur des gens et l'horreur du passé.
Am Stram Gram est un très bon thriller qui nous fait nous poser 10 000 questions. Que ferions-nous à la place de ces gens séquestrés ? Serions nous toujours là pour les gens que l'on aime, pour nos proches ? Jusqu'où la haine peut elle nous mener ?
Fascinant. Totalement. J'ai bien hâte de lire la suite.
6 août 2017
Dans le jardin de l'ogre (Leïla Slimani)
Résumé :
"Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça."
Adèle semble heureuse avec Richard, le médecin qu'elle a épousé. Pourtant, elle ne peux s’empêcher de collectionner les conquêtes. Dans le jardin de l'ogre est l'histoire d'un corps esclave de ses pulsions que rien ne rassasie.
Un roman féroce et viscéral sur l'addiction sexuelle et ses implacables conséquences.
Mon avis :
Comme beaucoup, j'ai découvert l'auteure avec Chanson douce, que j'avais adoré. Je me suis rapidement ruée sur ce premier roman.
J'ai dévoré cette histoire comme Adèle dévore les hommes. Je ne pouvais pas interrompre la lecture.
Leïla Slimani a décidément une merveilleuse plume. J'ai aimé ses mots, cette histoire, la façon de raconter.
J'ai aimé Adèle, sa désinvolture totale, son mépris, sa joie de vivre et sa soif de plaisir. Avec la folle envie de lui mettre une paire de baffes.
Un nouvel amant à chaque page, presque. On se demande comment tout ça va finir, si Adèle ne pas à un moment en avoir simplement marre. On pense à ce pauvre Richard que sa femme regarde à peine. On cherche l'amour dans ce roman. Il n'y en a pas. De la tendresse, de l'attachement et du sexe, oui. Mais pas d'amour. Ou si peu.
Adèle rend les hommes fous. Tous. Jusqu'à quand ? Comment vivre en donnant le change, en ayant l'air de rien ?
L'histoire d'Adèle est triste, elle fait de la peine. Mais pourtant ce roman est une merveille, sa lecture fait du bien à l'âme.
Seul petit bémol pour moi. J'ai trouvé la fin hyper bâclée. J'aurais préféré autre chose. Quoi, j'en sais rien. Mais aux dernières pages, le soufflé est retombé. Dommage.
"Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça."
Adèle semble heureuse avec Richard, le médecin qu'elle a épousé. Pourtant, elle ne peux s’empêcher de collectionner les conquêtes. Dans le jardin de l'ogre est l'histoire d'un corps esclave de ses pulsions que rien ne rassasie.
Un roman féroce et viscéral sur l'addiction sexuelle et ses implacables conséquences.
Mon avis :
Comme beaucoup, j'ai découvert l'auteure avec Chanson douce, que j'avais adoré. Je me suis rapidement ruée sur ce premier roman.
J'ai dévoré cette histoire comme Adèle dévore les hommes. Je ne pouvais pas interrompre la lecture.
Leïla Slimani a décidément une merveilleuse plume. J'ai aimé ses mots, cette histoire, la façon de raconter.
J'ai aimé Adèle, sa désinvolture totale, son mépris, sa joie de vivre et sa soif de plaisir. Avec la folle envie de lui mettre une paire de baffes.
Un nouvel amant à chaque page, presque. On se demande comment tout ça va finir, si Adèle ne pas à un moment en avoir simplement marre. On pense à ce pauvre Richard que sa femme regarde à peine. On cherche l'amour dans ce roman. Il n'y en a pas. De la tendresse, de l'attachement et du sexe, oui. Mais pas d'amour. Ou si peu.
Adèle rend les hommes fous. Tous. Jusqu'à quand ? Comment vivre en donnant le change, en ayant l'air de rien ?
L'histoire d'Adèle est triste, elle fait de la peine. Mais pourtant ce roman est une merveille, sa lecture fait du bien à l'âme.
Seul petit bémol pour moi. J'ai trouvé la fin hyper bâclée. J'aurais préféré autre chose. Quoi, j'en sais rien. Mais aux dernières pages, le soufflé est retombé. Dommage.
5 août 2017
Le vieux saltimbanque (Jim Harrison)
Résumé :
Dans ce dernier livre publié moins d'un mois avant sa mort, Jim Harrison a choisi de poursuivre ses mémoires sous la forme d'un texte à la troisième personne pour "échapper à l'illusion de réalité propre à l'autobiographie".
Souvenirs d'enfance, découverte de la poésie, mariage, amour de la nature, célébration des plaisirs de la chair et de la table, alcools et paradis artificiels, Jim Harrison tisse le roman d'une vie.
Mon avis :
Je ne connaissais absolument pas Jim Harrison, je n'ai jamais rien lu de lui. Tout ce que je connaissais de lui jusqu'à présent, c’était Wolf, et vaguement Légendes d'automne.
J'ai donc ouvert ce petit livre totalement à l'aveugle.
Et je dois dire que c’était hyper intéressant.
En très peu de pages, l'auteur nous raconte les moments les plus intéressants de sa vie. Il nous parle de sa femme, qu'il a aimée toute sa vie et avec laquelle il avait rapidement trouvé un certain équilibre, sa vie à la ferme, ses succès, ses voyages et son enfance.
J'ai trouvé ce livre très instructif, j'ai appris sur l'auteur, mais aussi sur les époques qu'il a vécu. Ses malheurs sont cités comme de simples anecdotes sans importance, il préfère nous parler des bons moments.
Jim Harrison a eu une vie hyper mouvementée et incroyablement remplie. J'ai passé une très bonne journée avec ce saltimbanque. Tout ce qu'il raconte est fascinant.
Dans ce dernier livre publié moins d'un mois avant sa mort, Jim Harrison a choisi de poursuivre ses mémoires sous la forme d'un texte à la troisième personne pour "échapper à l'illusion de réalité propre à l'autobiographie".
Souvenirs d'enfance, découverte de la poésie, mariage, amour de la nature, célébration des plaisirs de la chair et de la table, alcools et paradis artificiels, Jim Harrison tisse le roman d'une vie.
Mon avis :
Je ne connaissais absolument pas Jim Harrison, je n'ai jamais rien lu de lui. Tout ce que je connaissais de lui jusqu'à présent, c’était Wolf, et vaguement Légendes d'automne.
J'ai donc ouvert ce petit livre totalement à l'aveugle.
Et je dois dire que c’était hyper intéressant.
En très peu de pages, l'auteur nous raconte les moments les plus intéressants de sa vie. Il nous parle de sa femme, qu'il a aimée toute sa vie et avec laquelle il avait rapidement trouvé un certain équilibre, sa vie à la ferme, ses succès, ses voyages et son enfance.
J'ai trouvé ce livre très instructif, j'ai appris sur l'auteur, mais aussi sur les époques qu'il a vécu. Ses malheurs sont cités comme de simples anecdotes sans importance, il préfère nous parler des bons moments.
Jim Harrison a eu une vie hyper mouvementée et incroyablement remplie. J'ai passé une très bonne journée avec ce saltimbanque. Tout ce qu'il raconte est fascinant.
4 août 2017
La faute (Paula Daly)
Résumé :
Ses trois enfants, son mari et son travail au refuge pour animaux ne laissent guère de temps à Lisa Kallisto. Ou juste assez pour culpabiliser et envier la vie parfaite de sa voisine et amie Kathy.
Un soir, alors que la fille de Kathy doit justement venir dormir chez eux, l'adolescente disparait sans que Lisa, trop débordée, ne réalise son absence et prévienne sa mère. C'est le début du cauchemar. Et si Lucinda ne revenait pas ? Et si elle avait été enlevée, comme cette autre jeune fille retrouvée errant, à moitié nue et complètement traumatisée, dans les rues de la ville ?
Lisa en est persuadée : tout cela est sa faute.
Et elle doit maintenant la réparer.
Mon avis :
Je voulais lire ce roman depuis une éternité. J'avais adoré Ma meilleure ennemie de la même auteure, c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis attaquée à cette nouvelle histoire.
Lisa, Joe et leurs trois enfants mènent une vie parfaite. Enfin, ils ont leurs problèmes, courent à droite à gauche, mais finalement ils sont heureux ensemble, et c'est tout ce qui compte. Leur vie est simple, tout va bien.
La disparition de Lucinda intervient rapidement. Lisa culpabilise à mort. C'est normal évidemment, c'est de sa faute si cette gamine est introuvable. Elle se confond en excuses, les parents de l'ado ne lui en tiennent pas rigueur plus que ça. Ce n'est pas uniquement sa faute. Comment une ado a pu se laisser embarquer par un inconnu ? Les parents paraissent gérer l'affaire avec une patience d'ange. Sans cris, sans crise. Ils veulent juste retrouver leur fille.
Ils ont bon espoir puisque peu de temps auparavant, une ado du même age a été portée disparue puis retrouvée en ville, par hasard. Ça doit être le même type.
Mais l’enquête piétine, la police manque cruellement d'indices.
En attendant, Lisa culpabilise de plus en plus, elle est la première à aider son amie, à soutenir la famille. Dès le moindre problème, elle accourt. Son aide est accueillie avec plaisir et bienveillance.
Ce roman parle d'apparences. De sacrifices. De famille. Lisa adore sa copine mais clairement, elle envie sa vie merveilleuse, son boulot, sa maison. Tout chez Kathy fait envie.
Mais au fur et à mesure, le vernis s’écaille un peu plus. Chez Kathy mais aussi chez Lisa.
Tout le monde a des secrets. Ce qu'on cache peut avoir des conséquences terribles.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour retrouver Lucinda.
L'histoire est un peu longue à demarrer, l'angoisse et le suspens se mettent en place petit à petit. Mais finalement, Paula Daly sait manier la plume avec brio. On s'interroge, on se demande ce que tout ce petit monde peut bien cacher. On devine certaines choses, on ne s'attend pas à d'autres. Puis on fait le lien. On espere. Il faut que tout finisse bien pour tout le monde.
J'ai passé un excellent moment avec ce livre, cette histoire, ces personnages. Faux semblants, apparences, maladien secrets et mensonges. Tout ce qu'il faut pour une histoire réussie.
Ses trois enfants, son mari et son travail au refuge pour animaux ne laissent guère de temps à Lisa Kallisto. Ou juste assez pour culpabiliser et envier la vie parfaite de sa voisine et amie Kathy.
Un soir, alors que la fille de Kathy doit justement venir dormir chez eux, l'adolescente disparait sans que Lisa, trop débordée, ne réalise son absence et prévienne sa mère. C'est le début du cauchemar. Et si Lucinda ne revenait pas ? Et si elle avait été enlevée, comme cette autre jeune fille retrouvée errant, à moitié nue et complètement traumatisée, dans les rues de la ville ?
Lisa en est persuadée : tout cela est sa faute.
Et elle doit maintenant la réparer.
Mon avis :
Je voulais lire ce roman depuis une éternité. J'avais adoré Ma meilleure ennemie de la même auteure, c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis attaquée à cette nouvelle histoire.
Lisa, Joe et leurs trois enfants mènent une vie parfaite. Enfin, ils ont leurs problèmes, courent à droite à gauche, mais finalement ils sont heureux ensemble, et c'est tout ce qui compte. Leur vie est simple, tout va bien.
La disparition de Lucinda intervient rapidement. Lisa culpabilise à mort. C'est normal évidemment, c'est de sa faute si cette gamine est introuvable. Elle se confond en excuses, les parents de l'ado ne lui en tiennent pas rigueur plus que ça. Ce n'est pas uniquement sa faute. Comment une ado a pu se laisser embarquer par un inconnu ? Les parents paraissent gérer l'affaire avec une patience d'ange. Sans cris, sans crise. Ils veulent juste retrouver leur fille.
Ils ont bon espoir puisque peu de temps auparavant, une ado du même age a été portée disparue puis retrouvée en ville, par hasard. Ça doit être le même type.
Mais l’enquête piétine, la police manque cruellement d'indices.
En attendant, Lisa culpabilise de plus en plus, elle est la première à aider son amie, à soutenir la famille. Dès le moindre problème, elle accourt. Son aide est accueillie avec plaisir et bienveillance.
Ce roman parle d'apparences. De sacrifices. De famille. Lisa adore sa copine mais clairement, elle envie sa vie merveilleuse, son boulot, sa maison. Tout chez Kathy fait envie.
Mais au fur et à mesure, le vernis s’écaille un peu plus. Chez Kathy mais aussi chez Lisa.
Tout le monde a des secrets. Ce qu'on cache peut avoir des conséquences terribles.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour retrouver Lucinda.
L'histoire est un peu longue à demarrer, l'angoisse et le suspens se mettent en place petit à petit. Mais finalement, Paula Daly sait manier la plume avec brio. On s'interroge, on se demande ce que tout ce petit monde peut bien cacher. On devine certaines choses, on ne s'attend pas à d'autres. Puis on fait le lien. On espere. Il faut que tout finisse bien pour tout le monde.
J'ai passé un excellent moment avec ce livre, cette histoire, ces personnages. Faux semblants, apparences, maladien secrets et mensonges. Tout ce qu'il faut pour une histoire réussie.
1 août 2017
Mémé dans les orties - Aurélie Valognes
Résumé :
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre - certains diraient : seul, aigri, méchant-, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Eviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement gout à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Mon avis :
J'ai découvert Aurélie Valognes il y a un peu plus d'un an, avec son second roman Nos adorables belles-filles. J'avais beaucoup aimé son style, sa manière de raconter la vie et ses banalités.
J'ai donc été assez ravie de me plonger dans ce premier roman.
Et j'ai passé un très bon moment. Bien trop court pour moi, mais un très bon moment.
J'ai savouré la vie de Ferdinand, son mauvais caractère qui cache finalement un petit vieux au grand cœur. J'ai adoré la petite Juliette, son énergie, son culot, sa manière d'entrer dans la vie de Ferdinand.
J'ai beaucoup moins apprécié madame Suarez mais là je pense que tout le monde sera ok avec moi. Surtout à la fin. Quelle sale connasse !
Pendant 250 pages on suit toutes ces tranches de vie, on assiste à la vieillesse, à ce que devient la vie, à la solitude et l'abandon.
Ce roman n'est pas hyper palpitant, les personnages n'ont pas des vies de ouf, mais ce livre est simplement authentique. Des vies comme ça, il y en a partout autour de nous. Les gens les plus insupportables ne sont pas forcement le petit vieux isolé au dessus de notre tête. Prenons soin de nous, de nos proches, de notre famille. Et vive les petits vieux acariâtres.
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre - certains diraient : seul, aigri, méchant-, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Eviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement gout à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Mon avis :
J'ai découvert Aurélie Valognes il y a un peu plus d'un an, avec son second roman Nos adorables belles-filles. J'avais beaucoup aimé son style, sa manière de raconter la vie et ses banalités.
J'ai donc été assez ravie de me plonger dans ce premier roman.
Et j'ai passé un très bon moment. Bien trop court pour moi, mais un très bon moment.
J'ai savouré la vie de Ferdinand, son mauvais caractère qui cache finalement un petit vieux au grand cœur. J'ai adoré la petite Juliette, son énergie, son culot, sa manière d'entrer dans la vie de Ferdinand.
J'ai beaucoup moins apprécié madame Suarez mais là je pense que tout le monde sera ok avec moi. Surtout à la fin. Quelle sale connasse !
Pendant 250 pages on suit toutes ces tranches de vie, on assiste à la vieillesse, à ce que devient la vie, à la solitude et l'abandon.
Ce roman n'est pas hyper palpitant, les personnages n'ont pas des vies de ouf, mais ce livre est simplement authentique. Des vies comme ça, il y en a partout autour de nous. Les gens les plus insupportables ne sont pas forcement le petit vieux isolé au dessus de notre tête. Prenons soin de nous, de nos proches, de notre famille. Et vive les petits vieux acariâtres.
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