30 juin 2012

[Juin] Bilan du mois


Allez hop, Juin se finit et l'heure du bilan arrive.
Ce mois ci je n'ai lu que 6 livres -_-'
Pour ma defense, je dirais que j'ai pris une pause quelques jours parcequ'anniversaire, visite de famille, moins de temps. Et apres une pause, vas reprendre ton rythme -_-'
Du coup j'ai perdu un temps monstrueux et boom, le drame.

Ceci dit, j'ai peut etre pas eu la quantité, mais alors la qualité etait bien là.
Que de merveilles dis donc !!!
Le top du top du méga top revient sans surprise à 127 heures (jvais me refaire le film sous peu, tiens)
Le top du top est pour J'ai rêvé de courir longtemps. J'ai mis un temps fou à le lire mais alors, qu'est ce que j'ai aimé <3

Et puis il y a tous les autres, qui ont chacun été formidable, pour leur histoire, leur style, ou n'importe quoi d'autre

Excellent mois, donc. Je suis absolument ravie, aucune mauvaise lecture, aucune déception, super, j'aurais pas pu rêver mieux.



Au niveau des challenges voilà où j'en suis
5 points

19/32 livres lus

51/52 livres lus

19/26 livres lus

16 livres lus


Au 1er juin, ma PaL en était à 37 livres. Aujourd'hui, elle est de 32.
Je me suis finalement bien décidée à en virer certains que je n'ai vraiment plus envie de lire pour l'instant (les vieux Stephen King, entre autres)

29 juin 2012

[Juin] Achats du mois

Et voici mes achats de ce mois de juin



Et il y a quelques jours, une copine m'a généreusement offert ce livre

27 juin 2012

Naissances (Pierre Péju)


Résumé :
Ce livre, qui relate trois naissances singulières, tragiques ou heureuses, tente surtout de dire la "venue au monde", le banal miracle de chaque naissance.
Car la naissance est comme le trépas, le passage invisible dont nous ne savons pas, ne pouvons pas parler.
Naissances est aussi une parole masculine, celle qui évoque le "regard du père", ce regard ambigu que l'homme porte sur celle qui met au monde.
Intrigué par ce que vit la femme et qu'il ne vivra jamais, fasciné par l'être inimaginable dont il devra admettre qu'il est le père, l'homme ne peut que se tenir dans une marge étrange lorsque s'annonce le nouveau, lorsque l'enfant parait.
L'homme, voué à ne mettre au monde que des choses, ou, au mieux, des livres dont il ne sait jamais s'ils sont morts ou vifs.

Mon avis :
Moi, je suis fascinée par l'accouchement. C'est un miracle, un mystère, une douleur, des cris, un retranchement dans notre plus pure animalité. C'est la perfection.
J'aime quand on parle de la naissance, des joies et des "peines" qu'elle apporte ("j'ai dormi pendant tout le travail" ou "j'ai souffert ma race comme jamais" mais toujours "j'ai adoré, vivement le prochain !" )
Et quand c'est raconté par un mâle, aussi dramatique que soit le récit, c'est toujours une pure merveille. L'homme a souvent un regard tellement poétique sur la naissance (quand il y assiste ou qu'il ne tombe pas dans les vapes pendant l'expulsion, ha ha, les petites natures !)

Et Pierre Péju raconte ici des naissances de maniere absolument divine.
C'est terrible à dire mais l'accouchement en camp et du mort-né ont été mes histoires preferées.
Des naissances dramatiques, mais c'etait tellement beau, tellement bien raconté.
La prisonniere qui accouche sous le regard des soldats, c'etait fabuleux. Elle est enfermée, allongée sur un bloc de marbre. Une seule fenetre et des barreaux derriere lesquels les soldats se bousculent pour se rincer l'oeil. Elle se cache dans un coin, et c'est là que ça devient affreux, ils la poussent à coup de baton, la traitant pire qu'un singe au zoo.
Et là, l'enfant nait. Silence et admiration.
C'etait simplement beau

Ca m'a fait enormement de bien de lire ces petites histoires, ces bonheurs, ces drames, ces peurs, ces joies.
J'aime le miracle de l'accouchement, la vie, la mort, l'apprivoisement.
J'en suis encore toute retournée, et un grand merci encore à kreen de m'avoir permis de lire cette petite merveille


26 juin 2012

Teaser Tuesday [5]

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Ma lecture du moment :

L'extrait au pif :
"Nous formions, mes soeurs et moi, un trio parfaitement soudé. Je nous revois dans la chambre, en train de faire nos devoirs toutes ensemble. Nous avions beaucoup de travail à la maison, meme si, contrairement à ce que la rigueur de notre pere aurait pu laisser croire, il ne nous pourssait pas à l'excellence scolaire"

(ouais c'est pas terrible et sans rapport avec la guerre, mais crotte, j'en suis qu'au debut)

25 juin 2012

L'ami retrouvé (Fred Uhlman)


Résumé :
Âgé de seize ans, Hans Schwarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence.
C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.

Mon avis :
Je ne m'attendais pas tellement à un livre comme ça.
Je pensais qu'on allait avoir droit à deux-trois chapitres sur leur amitié, leur rencontre, et que le reste du livre parlerait du déchirement du à la guerre, et le drame de la fin.
Mais non, tout le livre ne parle que de la période du lycée. Ha mais par contre j'ai pas dit que c'était mal hein, au contraire !
Rapidement ces deux ados que tout oppose deviennent les meilleurs amis du monde. Et comme dans toute amitié, il y a toujours un lésé.
L'un est  toujours invité chez l'autre. L'inverse n'arrive jamais. Ou rarement. Et sans les parents. Une mise à l'écart terrible lorsqu'il s'agit d'une amitié supposée être si forte !
Jusqu'au jour où la vérité est avouée. Ma mère n'aime pas les juifs, mon père s'en fout et moi j'admire Hitler.
Ok. Normal. Tout va bien. Des meilleurs amis n'ont généralement pas ce genre de petite cachotterie, hein.
Bon, en général, même avec nos différences, on est supposé avoir un minimum de convictions en commun avec nos meilleurs amis, aussi.

Une merveilleuse amitié, avec pourtant ses failles, qui sera détruite par la guerre.
Alors Hans part aux Etats-Unis pour sauver sa peau et reussir sa vie, loin de toute cette histoire, ce nazisme, la peur, la guerre, la mort.


Une histoire vraiment magnifique. J'ai pas hyper apprecié l'amitié à sens unique, meme si ces deux garçons s'appreciaient vraiment.
Mais c'etait tres tres beau
(hyper triste la fin par contre)


23 juin 2012

Swap Amour, sexe et fantaisie : On deballe !


Ça y est \o/
J'ai mon coliiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !
Alors pour la petite histoire, il faut savoir qu'à la base, je devais l'avoir lundi.
Je l'aurais eu lundi si j'avais pas eu la bonne idée de me dire "tiens, je vais sortir faire des courses" (chuis con de sortir de chez moi, franchement)
Bref, le facteur en plus, il est allé foutre mon paquet à l'autre bout de la ville, à 5km alors que le bureau de poste le plus près de chez moi (et où je passe ma vie) est à 800 mètres... Et bref, moi toute seule sans voiture et en pleine grève de bus ("Bonjour, j'ai la guigne"), j'ai pu récupérer le paquet que ce matin.

Allez, c'est parti \o/

D'abord, la boite (c'est important, quand même)

Et le dedans de la boite

Le petit mot
Elle est magnifique la carte non ? Moi j'adore <3

Tous les petits paquets
J'ai beaucoup aimé le papier ^^

Les livres, le plus important évidemment !
Vouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Tatiana de Rosnay mon amÛr <3
Comme je suis HEU REUSE
Alexandre Jardin je connais absolument pas MAIS je l'avais mis dans mon challenge ABC donc je suis ravie (pas ce titre mais un autre, mais bon, enfin bref)
Et quand même, sur tous les livres érotiques qui existent, sur tout le catalogue Osez... il a fallu qu'on s'offre le même, c'est ouf non ? J'ai bien ri, j'adore !

Et il y avait un autre livre que j'ai vu après
J'aime beaucoup la couverture (même si on voit pas les seins HA HA). Non vraiment, magnifique.

Ensuite, un petit cadeau rigolo
Ha ha mais comme je me suis marrée !!
Pupuce, presque 4 ans, se l'est trimballé partout dans la maison. normal (oui elle voulait y jouer. vas lui expliquer après...)

Et puis, un truc que j'adore j'adore j'adore
J'adore l'huile d'argan rho <3

Et puis y'avait ça aussi
Et là c'est rigolo parce que j'avais hésité à mettre ça dans mon colis, mais je me suis dit "rho non, les bougies c'est mieux"

Et donc, on fini cette magnifique note sur une vue d'ensemble (avec les pétales qui étaient éparpillés dans la boite)

Ha mais comme je suis conteeeeeeente, j'aime j'aime <3
Et j'adore comme finalement on a eu/failli avoir pas mal d'idées communes, c'est fou
(mais comme on dit "les grands esprits se rencontrent" hein)
Merci enormement Kreen, j'ai vraiment adoré, tout est super <3

Et si ce que j'ai envoyé à ma binome vous intéresse, c'est par ici ^^

On my wishlist [3]


Rendez-vous crée par Book Chick City et repris en français par Chica’s Booksland.
Tous les samedi on prend un livre de notre wishlist et on explique pourquoi il nous fait tellement envie.

Aujourd'hui, je vais parler de

Résumé :
Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

Pourquoi ce livre ?
Et bien, simplement, il suffit de lire le résumé. Il dit tout.
On a (et par "on" je veux parler des medecins français) d'enormes progres à faire en matiere de vagin et uterus, "on" a un retard monstrueux sur à peu pres le reste du monde, les legendes perdurent, tout ça tout ça (vous auriez du voir la gueule d'une nana d'à peu pres mon age qd je lui ai dit que mon DIU sera posé par ma generaliste plutot que mon gynéco, ha ha, du bonheur !)

Et puis, j'adore Martin Winckler.
Je l'admire, le venère meme. Ce mec est genial, c'est une bible, une source inépuisable quant à la medecine et à la Femme. Je l'aime d'amour.

21 juin 2012

J'ai rêvé de courir longtemps (Ron McLarty)


Résumé :
Solitaire, obèse, alcoolique, dépressif, Smithy Ide se retrouve orphelin à 43 ans. Sa vie aurait pu s'arrêter là. C'est là qu'elle va commencer. Il enfourche sa vieille bicyclette et de New York à Los Angeles, il se met à pédaler, pédaler, pédaler... Ce roman pas comme les autres a bien failli ne jamais être publié. Découvert par Stephen King qui a clamé haut et fort son enthousiasme, ce chef-d'œuvre d'humour, de tendresse et d'émotion bat des records aux Etats-Unis.

Mon avis :
Très vite, j'ai été embarquée dans l'histoire.
Smithy Ide est un gros nounours, un mec un peu paumé, largué par la vie, il est terriblement attachant, on ne peut pas ne pas l'aimer.
Il nous raconte sa vie, son passé, sa sœur malade, et plus il se raconte, plus le lecteur se rend compte que chez Smithy Ide, il n'y a pas que le cul qui soit large, mais les épaules aussi.
Oui parce que Smithy est plutôt du genre XXL, mais à la limite il s'en fout, il parle de son gros cul normalement, tout va bien, ça va c'est pas un drame.
Longtemps, tout sa vie en fait, il s'est occupé de sa soeur, Bethany, qui est malade. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse une ultime fois.
Et puis un jour, ses parents meurent sur la route. Il se retrouve seul, plus personne.
Il enfourche son vélo, et c'est parti pour l'aventure. Et c'est à partir de là que l'on fait réellement sa connaissance.
L'histoire est magnifique, tous les personnages sont fabuleux. Norma est absolument fantastique, vraiment je l'ai adoré.
Et puis les autres, les personnages qui n'interviennent qu'un instant, les petites rencontres de voyage, vraiment, superbes. J'ai adoré le passage où il est pris pour un clochard, vraiment j'ai été prise d'un bon fou rire

Bien que je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste valeur (j'ai du faire une pause lecture de quelques jours, j'ai donc passé énormément de temps sur ce livre, j'ai eu du mal à me replonger dedans), ce livre est une merveille et je remercie infiniment Kitoune de m'avoir permis de le découvrir

16 juin 2012

On my wishlist [2]


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Aujourd'hui, j'ai envie de parler de celui là

Résumé :
Chaque année, le 5 février, Agata transmet à sa petite-fille Agatina les secrets de la préparation des gâteaux en l'honneur de la sainte dont elles portent toutes deux le prénom. Tandis qu'elles pétrissent les cassatelle en forme de sein, la grand-mère raconte le martyre de la sainte. À travers cette histoire dramatique, elle enseigne à sa petite-fille une règle absolue : « Tu dois savoir que, si tu ne ressens pas de plaisir quand ils te touchent, les hommes se sentent atteints dans leur virilité, mais gare à toi si tu y prends du plaisir, parce que là ils te prennent pour une putain. » C'est l'un des nombreux avertissements qu'Agata laisse en héritage à sa petite-fille … De Catane à Palerme, dans une langue savoureuse et malicieuse, Giuseppina Torregrossa nous raconte la vie mouvementée d'Agatina. Se souviendra-t-elle des précieux conseils de sa grand-mère ?

Pourquoi ce livre ?
Alors déjà, pour une raison simple : Je suis fascinée par les nichons.
Je sais, ça fait un peu obsédée sexuelle, mais dès que ça parle de sein (bouquin, reportage, photo, etc), je suis à fond.
C'est une partie du corps hyper importante pour moi donc voilà.

Ensuite, pour l'histoire, donc.
Ce livre me semble être une ode à la femme, et ça, j'aime beaucoup

12 juin 2012

Teaser Tuesdays [4]

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Ma lecture du moment :

L'extrait au pif :
Une fine brume s'était transformée en bruine, ce qui me réveilla. Couchée sur le dos, je sentais des touffes d'herbe inégales sous mon cul. Mon costume bleu de deuil était complètement détrempé.

8 juin 2012

127 heures (Aron Ralston)


Résumé :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, 27 ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il est déjà venu à bout des plus hauts sommets de la région. Là, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans un mur de rocaille. Le voilà pris au piège. 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la décision la plus difficile de son existence...

Mon avis :
Ce bouquin trônait dans ma PaL depuis des mois des mois des mois.
Disons que direct après l'achat, j'ai eu la bonne idée de le feuilleter, et en plein milieu il y a les photos. Kristi et Megan, c'est cool.
Le bras détaché plein de sang, ça refroidi.

Et puis, le mois dernier, j'ai vu le film.
4 fois (d'affilée). En VOST sans le son (à 2h du mat je voulais réveiller personne), VOST avec son, puis VF deux fois (une fois seule et une fois avec la chochotte qui me sert de mec).
Et wahou, j'ai été totalement bouleversée, je suis devenue accro au film (Misery m'a fait le même coup) et totalement fan d'Aron Ralston.
Du coup, hyper motivée pour enfin lire le livre. Et j'ai profité du marathon du Club de lecture.

Et ce mec a une vie simplement extraordinaire.
C'est un grand malade, c'est clair (il a failli se faire bouffer par un ours, se noyer dans un bon petit tourbillon, se prendre une avalanche sur le coin de la figure... perdre un bras c'est presque de la gnognotte quoi).
Il a vécu des expériences fabuleuses. Évidemment il faut supporter le froid, la fatigue, etc etc. Mais l'alpinisme c'est quand même un truc dingue.
Il a vu l'horizon, des paysages fantastiques, des milieux exceptionnels, il a approché des animaux sauvages (sans forcement risquer de se faire bouffer à tous les coups), il a vu des cascades magnifiques.
Ce mec ne tient pas en place, il vit sa vie à fond et la brûle des deux cotés, c'est un passionné et j'aime simplement comme il parle de ce qui le fait vibrer et vous vibrerez avec lui.

Son récit m'a fascinée, complètement.
Ok, en ayant vu le film avant, le livre ne m'a pas spécialement apporté grand chose en plus (matez le film sans le son, je vous jure qu'il est magnifique, on capte toutes les émotions, c'est fabuleux. Big up James !), mais lire son histoire, racontée par lui, lire "je je je", ses souvenirs exceptionnels, c'est juste énorme.
Limite il m'a donné envie de me remettre à l'escalade (oui moi à l'âge où on joue aux barbies, je titillais des chauve-souris dans des grottes. normal)

Aron Ralston doit avoir une des vies les plus parfaites du monde.

Et donc, il a un bras en moins. Même si les histoires sont pas spécialement comparables, ça m'a fait un peu pensé à la catastrophes des Andes.
Mais siiiiiiiiiiiiiiiii, l'équipe de rugby d’Uruguay qui se crashe dans les montagnes, pour rester en vie, les survivants se sont résignés à bouffer les cadavres de leurs amis et familles.
Tous ces trucs, c'est du spectaculaire, des trucs qu'on ne peut pas regarder ni supporter et encore moins imaginer. Je suis désolée mais moi j'arrive pas à me dire "si un rocher m'avait broyé et bloqué le bras, je sais que je me le couperai à l'aise" (déjà je souffre en m'enlevant un sparadrap, alors la moitié du bras). Après, est ce que je me laisserais mourir ?

Dès qu'il atterri au fond de la crevasse, Aron sait ce qu'il va se passer : soit il se coupe le bras, soit il meurt.
Il sait que tailler la pierre, la pousser, la lever, ça ne marchera pas.
Mais il n'est pas encore assez fort pour s'amputer, l'adrénaline est tombée, il n'a plus le courage nécessaire (déjà qu'il a pas le matos...), alors il fait quand même tout ce qui ne sert à rien
Et en attendant, il observe. La crevasse, le ciel, la pierre. Il pense au passé, à ses amis, sa famille.
Il meurt de faim, de froid, de douleur, de sommeil.
Dire que son calvaire aura duré 5 jours, c'est énorme !

Le fait que ce soit lui qui raconte son histoire, apporte un peu plus au récit, ça parait plus réel, plus proche.
Dans le film, ce qui m'a fait pleurer, c'est la fin : la photo d'Aron avec sa femme et leur fils. Sincèrement, c'est le passage le plus sublimissime du film. Rien que de revoir la photo, j'ai les larmes aux yeux tellement ils sont beaux, tellement y'a d'émotion qui se dégage de ce simple cliché.
Dans le livre, c'est la description qui fait tout, tout ce qui passe grâce aux mots, c'est réel. On est avec Aron. Moi j'ai eu mal et peur avec/pour lui.

Bref, Aron Ralston est ma nouvelle idole. Et ce livre est un enÔrme coup de cœur
Et puis, en plus, pour ne rien gâcher, il est pas vilain, je trouve
(ou y'a celle là aussi qui est magnifique <3 )



 

5 juin 2012

Teaser Tuesdays [3]

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Ma lecture du moment :

L'extrait au pif :
La température devient plus clémente, je n'ai plus besoin de frapper vainement avec mon couteau pour me réchauffer. Même sans avoir dormi, mon énergie semble remonter avec la lumière ambiante dans le canyon. Je suis stimulé à l'arrivée de l'aube comme après une longue marche de nuit. Aujourd'hui pourtant, pas d'aboutissement en perspective.

4 juin 2012

Le corset invisible (Eliette Abécassis et Caroline Bongrand)


Résumé :
Que vivent vraiment les femmes aujourd'hui ? Elles n'en peuvent plus de faire le grand écart entre le travail et la vie familiale, d'être accablées de tâches ménagères, d'être affamées par les régimes, terrifiées par leur poids et par leurs rides, de recevoir de la société le message qu'elles ne sont jamais assez belles, performantes, bonnes mères, bonnes épouses. Il est temps de faire le bilan de la condition féminine et de tenter de comprendre ce qui ne va pas. Pourquoi une femme qui réussit sa carrière reste-t-elle célibataire ? Pourquoi celle qui se marie par amour est-elle, cinq ans plus tard, au bord du divorce ? Pourquoi ni l'homme ni la femme ne trouvent-ils leurs marques dans la relation de couple ? Pourquoi les femmes doivent-elles subir une telle pression ? La femme moderne se voulait libérée, elle se retrouve " esclavagisée ", prise dans un corset, mais un corset invisible.

Mon avis :
wahou !!
Ce livre assez court analyse le féminisme, ce qu'il a apporté (ou non) à la femme, l'homme et la société.
Et Wahou !
J'ai envie d'écrire toutes les petites phrases, les passages qui m'ont fait tilt, qui m'ont fait réagir, bondir ou sourire, mais dans ce cas autant vous offrir le bouquin entier (vous pouvez crever, désolée).
TOUT est abordé dans cet essai à 4 mains.
Le mariage, le divorce, la maternité, le boulot, l'âge, la ménopause (qui n'est pas une maladie, rappellent-elles), la cellulite (ou "peau d'orange" qui est un terme plus adapté), les mères au foyer, la presse féminine, la pression, le poids (anorexie, boulimie), photoshop et les photos de mannequins parfaites, la manipulation (de la presse, de la médecine, etc) tout tout tout.

Le féminisme a détruit la Femme.
La femme a voulu être l'égale de l'homme, l'indépendance, le respect et la reconnaissance.
La femme a gagné le cancer le plus ravageur (du sein) grâce à la contraception qu'elle a réclamé pour faire "un bébé quand je veux si je veux", le stress, la pression, le multitache impossible à supporter.
La femme se retrouve à devoir être schizophrène. On doit être jeune et expérimentée, au foyer et au travail, mère et putain, on alterne le boulot et les taches ménagères, tout en pétant la forme de jour comme de nuit, avec le sourire colgate je vous prie.
Avouons le : le féminisme n'a pas amené le partage des taches, qu'on le veuille ou non et quoi qu'on en dise.
Oui, l'homme moderne participe. A égalité de la femme, vraiment ?
Gary Oldman est le père idéal parce qu'il a sacrifié sa carrière pour ses enfants (dont il a la garde).
Combien de pères français en feraient autant, abandonner leur boulot pour rester à la maison à torcher des fesses et récurer des chiottes ? Le mâle est le chef, s'il ne domine plus, il perd sa virilité.
La femme qui devient mère au foyer est dévalorisée, déshumanisée. La femme qui devient mère et qui travaille est un monstre qui abandonne sa chair.

Quoi qu'on fasse, la société nous montrera du doigt, nous dévalorisera et nous négligera, alors qu'elle a besoin de nous et nous réclame à corps et à cris.

Comme je l'ai dit au début, il y a énormément de passages que j'ai adoré, mais je vais juste vous en mettre un seul qui est assez parlant :
Si le féminisme a été un progrès incontestable de la condition féminine, il a eu des effets pervers qui plongent la femme dans une situation historiquement inédite et invivable. La société lui inflige le défi quotidien d'être la femme parfaite, l'épouse parfaite, la mère parfaite, la salariée parfaite, le corps parfait. Rien ne lui est pardonné, tout lui est demandé, et reproché.
Le féminisme n'a pas seulement échoue dans sa tentative de libérer la femme en la sortant du foyer, il lui a brisé les genoux en lui imposant le champ masculin en plus de la sphère qui lui était traditionnellement dévolue, le foyer.
En "libérant la femme", le féminisme l'a enfermée dans une multiplicité de rôles qui sont incompatibles les uns avec les autres, et même contradictoires : travailler et s'occuper des enfants, gagner de l'argent et être épouse, faire le ménage et être séduisante le soir, être enceinte et être mince. Les femmes occupent tous les rôles. Or ces rôles ne peuvent être tenus de façon concomitante, ni même l'un après l'autre.
Aujourd'hui, la femme doit être un homme et être une femme. Personne ne peut être deux humains à la fois. Pourquoi l'exiger de la femme ?