8 juin 2012

127 heures (Aron Ralston)


Résumé :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, 27 ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il est déjà venu à bout des plus hauts sommets de la région. Là, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans un mur de rocaille. Le voilà pris au piège. 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la décision la plus difficile de son existence...

Mon avis :
Ce bouquin trônait dans ma PaL depuis des mois des mois des mois.
Disons que direct après l'achat, j'ai eu la bonne idée de le feuilleter, et en plein milieu il y a les photos. Kristi et Megan, c'est cool.
Le bras détaché plein de sang, ça refroidi.

Et puis, le mois dernier, j'ai vu le film.
4 fois (d'affilée). En VOST sans le son (à 2h du mat je voulais réveiller personne), VOST avec son, puis VF deux fois (une fois seule et une fois avec la chochotte qui me sert de mec).
Et wahou, j'ai été totalement bouleversée, je suis devenue accro au film (Misery m'a fait le même coup) et totalement fan d'Aron Ralston.
Du coup, hyper motivée pour enfin lire le livre. Et j'ai profité du marathon du Club de lecture.

Et ce mec a une vie simplement extraordinaire.
C'est un grand malade, c'est clair (il a failli se faire bouffer par un ours, se noyer dans un bon petit tourbillon, se prendre une avalanche sur le coin de la figure... perdre un bras c'est presque de la gnognotte quoi).
Il a vécu des expériences fabuleuses. Évidemment il faut supporter le froid, la fatigue, etc etc. Mais l'alpinisme c'est quand même un truc dingue.
Il a vu l'horizon, des paysages fantastiques, des milieux exceptionnels, il a approché des animaux sauvages (sans forcement risquer de se faire bouffer à tous les coups), il a vu des cascades magnifiques.
Ce mec ne tient pas en place, il vit sa vie à fond et la brûle des deux cotés, c'est un passionné et j'aime simplement comme il parle de ce qui le fait vibrer et vous vibrerez avec lui.

Son récit m'a fascinée, complètement.
Ok, en ayant vu le film avant, le livre ne m'a pas spécialement apporté grand chose en plus (matez le film sans le son, je vous jure qu'il est magnifique, on capte toutes les émotions, c'est fabuleux. Big up James !), mais lire son histoire, racontée par lui, lire "je je je", ses souvenirs exceptionnels, c'est juste énorme.
Limite il m'a donné envie de me remettre à l'escalade (oui moi à l'âge où on joue aux barbies, je titillais des chauve-souris dans des grottes. normal)

Aron Ralston doit avoir une des vies les plus parfaites du monde.

Et donc, il a un bras en moins. Même si les histoires sont pas spécialement comparables, ça m'a fait un peu pensé à la catastrophes des Andes.
Mais siiiiiiiiiiiiiiiii, l'équipe de rugby d’Uruguay qui se crashe dans les montagnes, pour rester en vie, les survivants se sont résignés à bouffer les cadavres de leurs amis et familles.
Tous ces trucs, c'est du spectaculaire, des trucs qu'on ne peut pas regarder ni supporter et encore moins imaginer. Je suis désolée mais moi j'arrive pas à me dire "si un rocher m'avait broyé et bloqué le bras, je sais que je me le couperai à l'aise" (déjà je souffre en m'enlevant un sparadrap, alors la moitié du bras). Après, est ce que je me laisserais mourir ?

Dès qu'il atterri au fond de la crevasse, Aron sait ce qu'il va se passer : soit il se coupe le bras, soit il meurt.
Il sait que tailler la pierre, la pousser, la lever, ça ne marchera pas.
Mais il n'est pas encore assez fort pour s'amputer, l'adrénaline est tombée, il n'a plus le courage nécessaire (déjà qu'il a pas le matos...), alors il fait quand même tout ce qui ne sert à rien
Et en attendant, il observe. La crevasse, le ciel, la pierre. Il pense au passé, à ses amis, sa famille.
Il meurt de faim, de froid, de douleur, de sommeil.
Dire que son calvaire aura duré 5 jours, c'est énorme !

Le fait que ce soit lui qui raconte son histoire, apporte un peu plus au récit, ça parait plus réel, plus proche.
Dans le film, ce qui m'a fait pleurer, c'est la fin : la photo d'Aron avec sa femme et leur fils. Sincèrement, c'est le passage le plus sublimissime du film. Rien que de revoir la photo, j'ai les larmes aux yeux tellement ils sont beaux, tellement y'a d'émotion qui se dégage de ce simple cliché.
Dans le livre, c'est la description qui fait tout, tout ce qui passe grâce aux mots, c'est réel. On est avec Aron. Moi j'ai eu mal et peur avec/pour lui.

Bref, Aron Ralston est ma nouvelle idole. Et ce livre est un enÔrme coup de cœur
Et puis, en plus, pour ne rien gâcher, il est pas vilain, je trouve
(ou y'a celle là aussi qui est magnifique <3 )



 

3 commentaires:

  1. Ta critique est super :)
    Mais je ne me sens toujours pas attirée par ce genre de bouquin ><
    Bonne journée !

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  2. Bonsoir !
    Super ! Ton blog — dont j'ai eu l'adresse via les Éditions Imaj sur FB — tombe à pic ! J'ai entendu parlé du livre, du film, j'ai même vu la couverture du livre poche, la pochette du DVD et aujourd'hui, je viens de le prendre à ma médiathèque.
    Merci pour cette chronique/critique que j'ai lu par moments en vitesse car tu en écrivais trop à mon goût ;) Mais, elle m'a permise de voir encore plus le film !
    Merci.

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    1. Ho c'est vraiment super adorable, merci, c'est un plaisir
      apparemment j'ai donné envie à beaucoup de gens autour de moi, autant pour le livre que le film, et j'en suis absolument ravie

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