Résumé :
En apparence, votre mari et vous avez "tout pour plaire".
Mais depuis longtemps, déjà, votre couple dérange.
Parce qu'une brillante jeune femme comme vous n'a pas pu tout abandonner pour se consacrer à son riche mari sans être influencée. Ou vénale.
Parce qu'un séducteur avide de pouvoir comme lui n'a pu obtenir votre dévotion que par la tyrannie et la manipulation. Comme tous les pervers narcissiques.
Alors quand votre séduisant beau-frère vient s'installer chez vous, les esprits s’échauffent davantage. Et la disparition suspecte de sa femme n'arrange rien. Oui, vos voisins guettent le drame... Mais ils sont encore très loin d'imaginer la tragédie qui va réellement se jouer...
Mon avis :
Le couple formé par David et Déborah envoie du rêve. Tout le monde les admire. David est un célèbre coach en séduction, Déborah est la femme la plus belle et la plus gracieuse du monde. Le couple idéal.
Mais, quand Frederika, amie et voisine du couple, gratte la peinture, des craquelures apparaissent. Il n'en faut pas plus pour qu'elle parle de violences conjugales, David est violent, pervers narcissique et manipulateur. Elle veut sauver son amie, mais doit y aller doucement.
Heureusement, Nicolas, le frère de David débarque, après 8 ans de silence. Il apparaît rapidement comme le sauveur de Déborah.
Que cache la disparition de Laura, la femme de Nicolas ? Quel est ce traumatisme vécu par ces frères durant leur enfance ?
Ingrid Desjours nous balance sans pitié dans un monde de manipulation et de vengeance.
On ne sait rien, on doute de tout le monde, on se pose 120 questions par page. Est ce que j'ai bien lu ce qui vient de se passer ?
J'ai aimé ces personnages hyper travaillés, comme toujours. Les personnalités sombres, les apparences trompeuses.
J'ai été totalement happée par l'histoire, je me doutais de deux trois trucs mais je devais absolument savoir "pourquoi" et "comment". C’était totalement passionnant.
Il n'y a bien que la toute fin que j'ai trouvé ULTRA frustrante. Mais le dénouement était grandiose.
J'ai adoré, tout bonnement.
18 avril 2018
13 avril 2018
Iboga (Christian Blanchard)
Résumé :
28 octobre 1980, Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la "Louisette".
Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d'honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour.
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille.
Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir...
Deux ans auparavant, Jefferson a rencontré Max, son protecteur et mentor. Iboga est alors entré en lui. Iboga l'a rendu plus puissant. Immortel. Meurtrier.
Une fois, Max m'a dit quelque chose que j'ai compris plus tard : Si tu commences à mentir, mec, tu seras obligé de le faire tout le temps et tu seras piégé un jour parce qu'il y aura des incohérences, des trucs qui n'iront pas ensemble. En revanche, si tu dis la vérité, tu ne seras jamais mis en défaut.
J'ai dit la vérité aux flics, avocats, juges et jurés. J'ai pris perpète et failli avoir la tête tranchée.
Mon avis :
J'ai choisi ce roman parce que depuis quelques jours je le voyais passer partout sur FB ou instagram. Je n'avais aucune connaissance du résumé mais tout le monde trouvait ce bouquin fort et puissant, du coup j'ai tenté.
Et ravie je suis.
Jeff est un ado qui a massacré plusieurs sdf avec une rare violence.
Abandonné à la naissance par sa mère, il a passé son enfance à errer, à enchaîner les conneries.
A 14 ans, quand il ne peut pas supporter plus, il croise la route d'un certain Max, qui va le sauver et l'entraîner avec lui. De gamin misérable il est devenu assassin sanguinaire sans pitié.
Condamné à mort, il prend conscience de ce que cela implique. Il assume ses actes mais ne veut pas mourir.
Évidemment, avec l'élection de François Mitterrand, Jeff a la chance d'être condamné à perpétuité.
Mais finalement, la prison à vie n'est-elle pas pire qu'une mort nette et précise ?
Peut être.
Commence alors pour Jeff une longue peine, faite d'isolement et de mauvais traitements d'un maton. Heureusement, il y a Jean, pour le soutenir et le consoler.
Jeff nous raconte son histoire, son point de vue et surtout sa vérité. Qui est ce mystérieux Max ? Qu'a bien pu faire Jeff pour finir en prison ? En isolement après un coup de folie, il passe ses journées comme il peut. Il rumine, réfléchit, raconte, observe, puis lit, écrit ou dessine.
L'écriture de Christian Blanchard est magnifique, poétique. Il a réussi à créer ici des personnages divins, attachants. Même Germaine compte pour le lecteur. On a une immense peine pour ce pauvre Jeff, il n'a vraiment jamais eu de chance. Ses crimes sont impardonnables mais c'est tellement triste pour lui.
J'ai tout aimé dans ce roman. L'atmosphère oppressante de la prison, Jeff que j'ai eu envie de serrer dans mes bras plus d'une fois, ses illusions, sa rage. La fin.
Iboga est un roman aussi puissant que magnifique.
Merci mais tellement à Babelio et aux Editions Belfond, j'ai passé une merveilleuse semaine avec Jeff.
28 octobre 1980, Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la "Louisette".
Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d'honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour.
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille.
Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir...
Deux ans auparavant, Jefferson a rencontré Max, son protecteur et mentor. Iboga est alors entré en lui. Iboga l'a rendu plus puissant. Immortel. Meurtrier.
Une fois, Max m'a dit quelque chose que j'ai compris plus tard : Si tu commences à mentir, mec, tu seras obligé de le faire tout le temps et tu seras piégé un jour parce qu'il y aura des incohérences, des trucs qui n'iront pas ensemble. En revanche, si tu dis la vérité, tu ne seras jamais mis en défaut.
J'ai dit la vérité aux flics, avocats, juges et jurés. J'ai pris perpète et failli avoir la tête tranchée.
Mon avis :
J'ai choisi ce roman parce que depuis quelques jours je le voyais passer partout sur FB ou instagram. Je n'avais aucune connaissance du résumé mais tout le monde trouvait ce bouquin fort et puissant, du coup j'ai tenté.
Et ravie je suis.
Jeff est un ado qui a massacré plusieurs sdf avec une rare violence.
Abandonné à la naissance par sa mère, il a passé son enfance à errer, à enchaîner les conneries.
A 14 ans, quand il ne peut pas supporter plus, il croise la route d'un certain Max, qui va le sauver et l'entraîner avec lui. De gamin misérable il est devenu assassin sanguinaire sans pitié.
Condamné à mort, il prend conscience de ce que cela implique. Il assume ses actes mais ne veut pas mourir.
Évidemment, avec l'élection de François Mitterrand, Jeff a la chance d'être condamné à perpétuité.
Mais finalement, la prison à vie n'est-elle pas pire qu'une mort nette et précise ?
Peut être.
Commence alors pour Jeff une longue peine, faite d'isolement et de mauvais traitements d'un maton. Heureusement, il y a Jean, pour le soutenir et le consoler.
Jeff nous raconte son histoire, son point de vue et surtout sa vérité. Qui est ce mystérieux Max ? Qu'a bien pu faire Jeff pour finir en prison ? En isolement après un coup de folie, il passe ses journées comme il peut. Il rumine, réfléchit, raconte, observe, puis lit, écrit ou dessine.
L'écriture de Christian Blanchard est magnifique, poétique. Il a réussi à créer ici des personnages divins, attachants. Même Germaine compte pour le lecteur. On a une immense peine pour ce pauvre Jeff, il n'a vraiment jamais eu de chance. Ses crimes sont impardonnables mais c'est tellement triste pour lui.
J'ai tout aimé dans ce roman. L'atmosphère oppressante de la prison, Jeff que j'ai eu envie de serrer dans mes bras plus d'une fois, ses illusions, sa rage. La fin.
Iboga est un roman aussi puissant que magnifique.
Merci mais tellement à Babelio et aux Editions Belfond, j'ai passé une merveilleuse semaine avec Jeff.
7 avril 2018
La maison de poupée (M.J. Arlidge)
Résumé :
Une jeune fille se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Plus inquiétant : la chambre dans laquelle elle se trouve n'est qu'un décor reconstitué dans une cave dont elle est prisonnière. La panique monte. Comment a-t-elle atterri ici ? Et pourquoi ?
Pendant ce temps, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d'une femme sur une plage. La disparition de la victime remonte à plusieurs années sans jamais avoir été signalée : la famille continuait de recevoir des nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter.
Pour la détective Helen Grace, c'est la preuve que le meurtrier qu'elle traque est pervers, mais aussi intelligent et manipulateur. L'heure tourne. Et quelque part, une autre femme lutte pour sa survie...
Mon avis :
Quel plaisir de retrouver Helen Grace, cette véritable Wonder-Woman qui n'a peur de rien. Ou si peu.
J'aime vraiment ce personnage. Elle est cassée, pleine de fêlures, mais reste malgré tout la tête haute, elle fonce, elle affronte. (Elle doit être bélier, je ne vois que ça).
On retrouve notre flic préférée pour une enquête plutôt glauque. Un cadavre retrouvé enterré dans la plage. La jeune fille a été enfermée, affamée, privée de lumière. Une souffrance absolue. Et absolument aucun indice puisque visiblement ses comptes sur les réseaux sociaux étaient toujours alimentés, elle serait pourtant morte depuis des années.
Au même moment, une autre jeune femme se réveille séquestrée dans une cave, sans lumière. Mais cette fois, malgré son compte twitter actif, ses parents s'inquiètent parce que malgré tous ses problèmes, ce n'est absolument pas son genre de partir "comme ça".
Helen fait rapidement le lien entre les deux femmes. L'une est morte mais l'autre peut encore être sauvée, il va falloir faire vite. Mais sans indices ni début de piste...
Pendant ce temps, la victime vit dans la terreur et perd peu à peu tout espoir.
En parallèle, il y a toujours le conflit entre Helen et Harwood. Enfin il n'y a bien qu'Harwood qui y accorde une quelconque importance. Mais cette fois, c'est allé beaucoup trop loin.
On retrouve donc tout ce qui a fait le succès d'M.J. Arlidge : des personnages qu'on adore, d'autres qu'on a envie de tuer, des chapitres courts qui s'enchaînent, de l'action qui s'essouffle peu (ou pas du tout), du suspens, une tonne de questions et une écriture très efficace.
Encore une fois j'ai adoré, même si selon moi on est un peu en dessous du Furet. Je n'ai pas vu le temps passer, ça se lit toujours (trop) vite et j'ai hâte de lire le 4eme épisode.
Une jeune fille se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Plus inquiétant : la chambre dans laquelle elle se trouve n'est qu'un décor reconstitué dans une cave dont elle est prisonnière. La panique monte. Comment a-t-elle atterri ici ? Et pourquoi ?
Pendant ce temps, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d'une femme sur une plage. La disparition de la victime remonte à plusieurs années sans jamais avoir été signalée : la famille continuait de recevoir des nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter.
Pour la détective Helen Grace, c'est la preuve que le meurtrier qu'elle traque est pervers, mais aussi intelligent et manipulateur. L'heure tourne. Et quelque part, une autre femme lutte pour sa survie...
Mon avis :
Quel plaisir de retrouver Helen Grace, cette véritable Wonder-Woman qui n'a peur de rien. Ou si peu.
J'aime vraiment ce personnage. Elle est cassée, pleine de fêlures, mais reste malgré tout la tête haute, elle fonce, elle affronte. (Elle doit être bélier, je ne vois que ça).
On retrouve notre flic préférée pour une enquête plutôt glauque. Un cadavre retrouvé enterré dans la plage. La jeune fille a été enfermée, affamée, privée de lumière. Une souffrance absolue. Et absolument aucun indice puisque visiblement ses comptes sur les réseaux sociaux étaient toujours alimentés, elle serait pourtant morte depuis des années.
Au même moment, une autre jeune femme se réveille séquestrée dans une cave, sans lumière. Mais cette fois, malgré son compte twitter actif, ses parents s'inquiètent parce que malgré tous ses problèmes, ce n'est absolument pas son genre de partir "comme ça".
Helen fait rapidement le lien entre les deux femmes. L'une est morte mais l'autre peut encore être sauvée, il va falloir faire vite. Mais sans indices ni début de piste...
Pendant ce temps, la victime vit dans la terreur et perd peu à peu tout espoir.
En parallèle, il y a toujours le conflit entre Helen et Harwood. Enfin il n'y a bien qu'Harwood qui y accorde une quelconque importance. Mais cette fois, c'est allé beaucoup trop loin.
On retrouve donc tout ce qui a fait le succès d'M.J. Arlidge : des personnages qu'on adore, d'autres qu'on a envie de tuer, des chapitres courts qui s'enchaînent, de l'action qui s'essouffle peu (ou pas du tout), du suspens, une tonne de questions et une écriture très efficace.
Encore une fois j'ai adoré, même si selon moi on est un peu en dessous du Furet. Je n'ai pas vu le temps passer, ça se lit toujours (trop) vite et j'ai hâte de lire le 4eme épisode.
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