19 mars 2012

Hanz-Philibert a des histoires à raconter (Nicolas Boisnard)


Résumé :
Hanz-Philibert est un garçon charmant.
Il n'évolue pas dans le même monde que vous. En décalage permanent, il a toujours une idée d'avance, ou de retard. Il a des histoires authentiques à raconter. Les thèmes abordés sont denses, souvent. Le style est badin, toujours. Cet espiègle n'a d'autres prétentions que de faire passer un agréable moment au lecteur. Une chose est sûre. Il ne vous veut que du bien.

Mon avis :
J'avoue que ce qui m'a donné le plus envie, c'est la couverture. J'adore les dessins comme ça, archi simplistes, juste un petit coup de crayon et on n'en parle plus. (Et encore, vous n'avez pas vu le dessin de la 4eme de couverture)
Et le résumé était plutôt cool, aussi.
Et puis, je me suis demandé comment faire une critique détaillée, de plusieurs lignes, avec pleins de mots, à propos d'un livre qui ne fait que 59 pages ! 
Alors au début j'avoue, les premières pages j'ai eu un peu peur. J'ai tellement l'habitude des histoires racontées par le personnage principal. Heureusement, ce fameux Hanz-Philibert (j'ai les prénoms composés en horreur. Joie.) reprend vite le dessus.
Ce qui rend donc la lecture plus facile, plus agréable, plus fluide (j'avais besoin de ça pour me remettre du dur labeur de La nostalgie de l'ange).
Hanz-Philibert parait au début comme un homme à qui on aimerait bien mettre une ou deux claques. Enfin moi, si, j'en avais très envie !
Un poil prétentieux le jeune homme, dites. Et alors à peine imbu de lui même, du coup.
Le pote rêvé quoi... Je déteste les gens comme ça mon Dieu !!
Et puis finalement, plus il raconte sa vie, plus il devient sympathique.
Un homme qui divorce, qui se retrouve séparé par l'occasion de ses enfants.
J'ai beaucoup aimé sa vision du "papa à mi temps". Le papa Cned, ça m'a fait sourire, j'adore !
Il ne fait que raconter sa vie. La vie de Monsieur tout le monde. La vie.
Quand il se raconte, il est sérieux et drôle, par moments il part dans son petit délire, ses mots à lui.

Pour moi on est loin du livre du siècle, je ne pense pas que je l'aurais acheté de moi même, mais c'était une lecture assez agréable. En seulement 59 pages ç'aurait pu être pire ! (Je pense notamment à J'aime pas les autres.  2 fois plus de pages de... rien...)

Et je remercie le Club de lecture ainsi que les Éditions Persée pour ce partenariat



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