11 février 2016

Le Palais des Ombres (Maxence Fermine)

Résumé :
Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu'il soit devenu fou, lui annonce son décès et l’héritage qu'il lui lègue : l’énigmatique maison où il vivait reclus, le Palais des ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l'image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l'issue pourrait le changer à jamais...

Mon avis :
Je me souviens avoir pris ce bouquin totalement au pif, juste pour ne pas en acheter qu'un seul. Je trouvais la couverture magnifique mais le résumé me tentait pas plus que ça. L'histoire me semblait mystérieuse, mais pas trop mon genre.
Et finalement...

Imaginez. Votre père vous a lâchement largué chez vos grands-parents après la mort de votre mère. Sans explication. Et puis, au fil du temps, vos rapports se font de plus en plus rares. Vous avez coupé les ponts sans même vous en apercevoir.
Et un jour, vous recevez une lettre de ce "père" qui vous apprend qu'il vient de mourir. Normal.
C'est ce qui arrive un matin à Nathan.
Il vivait tranquillement sa vie, sans trop de contraintes, avec sa boutique de marionnettes, à vivre comme ça lui plaisait, sans son père, sans famille. Et d'un coup, paf, son père revient dans sa vie pour y foutre un bordel magnifique. Parce que bien sur, la maison familiale a un lourd passif, elle fout une trouille monumentale. Des bruits suspects, des ombres, une présence. En plus elle est à coté d'un cimetière alors niveau ambiance...
Et franchement, Nathan s'en fout de toute cette histoire. Il ne veut ni de la maison, ni du bouquin que son père était en train d'écrire. Mais il n'a pas le choix.

Alors commence une véritable petite course contre... Contre un peu tout (tous ?) en fait. La vie de Nathan se retrouve chamboulée, tout change, plus rien ne va. Il découvre peu à peu des choses, il apprend à connaître son père, à comprendre sa vie. Au début réticent, Nathan devient finalement accro à son histoire, à cette maison.

Et puis, la vérité finit toujours par éclater. A la fin.
Tout était peut être prévisible (en même temps, vous savez bien que moi, on peut me mener en bateau jusqu'à la dernière page, je me rends compte de rien), mais c'est finalement très bien amené. Comme toujours, il y a un énorme gâchis, on a un peu de peine pour ce pauvre Nathan.

L'écriture de Maxence Fermine est prodigieuse et poétique. Cette histoire en devient passionnante et se lit d'une seule traite. J'ai adoré. On a même frôlé le coup de coeur, je pense. Il me faut ses autres romans.

5 commentaires:

  1. Je l'ai lu à sa sortie, et déjà que j'adore Maxence Fermine, là j'étais aux anges :). Il écrit superbement bien !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ho mais oui, son ecriture est tellement divine ♥

      Supprimer
  2. j aime bq son ecriture. celui ci me tente

    RépondreSupprimer
  3. Je crois que cette histoire de marionnettes me fait trop peur, ça me rappelle un Chair de poule que j'ai lu enfant :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ha non alors ne t'inquiete pas, les marionnettes ne font pas partie de l'histoire, c'est juste son taf mais alors c'est limite anecdotique :)
      Par contre ouais y'a un ou deux passages avec des automates qui pourraient te refroidir

      Supprimer

Si tu mets un commentaire, je t'offre un carambar.