2 juin 2013

Persécution (Alessandro Piperno)

Résumé :
« Savoir-vivre et discrétion », telle est la devise de Leo Pontecorvo, brillant professeur de médecine et père de famille respecté issu de la bourgeoisie juive romaine. Jusqu’au soir où il apprend, au journal télévisé, qu’une gamine de douze ans, petite amie de l'un de ses fils, l'accuse d'avoir tenté de la séduire. Un gouffre s'ouvre alors sous ses pieds. Rien dans sa vie ne l'a préparé à affronter une telle situation. Rien ne l'a préparé à se battre. Au lieu de clamer son innocence, Pontecorvo s’isole et se remémore comment le piège s'est refermé sur lui, entre l'indispensable et trop raisonnable femme, la fillette mythomane, les clinquants parents de l'accusatrice, l'intraitable magistrat, l'avocat pervers... Si la justice est aveugle, l'injustice l'est aussi.

Mon avis :
Leo Pontecorvo est pédiatre cancerologue. Père de deux enfants.
Il passe donc ses journées entieres entouré d'enfants, à s'en occuper, les soigner, les soutenir.
Il est tres réputé et respecté.
De par son education et son milieu, il est tres exhuberant. Il a la facheuse manie de toujours tout tourner à la derision en public, histoire de faire genre que "ho boaf, c'est pas important va".
Sa femme, totalement son opposé, est plutot du genre discrete, à ne jamais faire d'esclandre. Si quelque chose ne va pas, elle laisse faire, tant pis. Elle est donc souvent enervée ou genée par le comportement de son mari.

Dès le debut du roman, la famille Pontecorvo est à table, en plein diner. Et c'est donc là que le journaliste à la télé annonce que ce meme Leo a violé la copine de 12 ans de son fils.

Et là... Comme il n'a jamais eu à gerer une telle situation, il ne sait pas quoi faire. il fait donc... n'importe quoi !

Autant j'ai aimé Rachel (l'épouse), autant Leo mon dieu mais les baffes que je lui aurais mises mon pauvre !
Je veux bien que ce genre d'accusation ne soit pas super facile à gerer m'enfin merde Leo, bouge ton cul !
Le mec est accusé de pédophilie et en fait, il s'isole, il s'eloigne completement de ses proches alors meme qu'il n'y a rien de mieux pour nous aider à affronter une telle epreuve.
Tout ça par habitude.
Pendant son retrait, Leo repense à sa vie, à tout ce qui lui est arrivé, à comment il a fait pour en arriver là...

Déjà de base, toutes accusations mises à part, je n'ai pas vraiment aimé Leo, ses manieres, son caractere, ses defauts... J'ai toujours du mal avec la bourgeoisie qui rend les apparences hyper importantes, tout ce standing, etc etc, non non j'aime pas du tout.
J'ai detesté sa façon de reagir à tout ça, de se comporter avec sa famille.
Et bon Dieu j'ai pas franchement aimé ses amis non plus. Ma pauvre Rachel, tu as tout mon soutien

Et meme si l'histoire de base est hyper hyper interessante, si l'idée est loin d'etre mauvaise et si les personnages sont assez hauts en couleurs, je n'ai pas specialement accroché... Disons que la faute est aux longueurs, j'ai trouvé l'ecriture assez lente. Limite barbante. Et c'est bien dommage !

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