14 septembre 2012

Le bébé (Marie Darrieussecq)





Résumé :
Qu'est-ce qu'un bébé ? Pourquoi si peu de bébés dans la littérature ? Que faire des discours qui les entourent ? Pourquoi dit-on " bébé " et pas " le bébé " ? Qu'est-ce qu'une mère ? Et pourquoi les femmes plutôt que les hommes ?

Mon avis :
Ho tiens, encore un livre sur les bébés... C'est étonnant, dis.
Je commence par déjà remercier Kreen (encore plus étonnant, hein) pour avoir fait voyager son livre jusqu'à chez moi.

L'auteure nous raconte ici sa vie, celle de son bébé et du père qui va avec.
Elle parle de sa maternité, des enfants en général, de toute la famille qui gravite autour.
Pas de roman, pas d'essai, rien.
Juste quelques phrases posées par ci par là, comme pour se souvenir pour toujours.
Aucun effort d'écriture n'est fait. Marie Darrieussecq écrit ses pensées, ses journées, ses expériences, le plus simplement du monde. Pas de gnagnantise ni de gouzi gouzi de maman niaiseuse.

On se reconnaît toutes je pense dans ces tranches de vie.
Les maladies infantiles, l'éveil et les progrès, la nourriture, les couches, les nuits. Toute mère est passée (ou passe -_-' ) par là. On sait toutes de quoi elle parle, et ça m'a bien fait sourire "ha oui c'est vrai !!! J'adore ce moment là !!"

J'ai adoré lire ce petit livre, c'était mignon, beau, rigolo ou triste, mais ça m'a toujours rappelé quelques souvenirs.
Après, j'avoue que certains passages m'ont fait grincer des dents mais là, c'est plutôt pour des "divergences d'éducation", des trucs qui me correspondent pas spécialement. Mais rien de grave, on est toutes différentes ^^

Par contre, je tiens à me prosterner aux pieds de l'auteure.
Non parce que clairement, se tirer le lait avec un kitet, franchement, faut en avoir TRÈS envie !
Alors madame Darrieussecq, vraiment, du plus profond de mes canaux lactifères, je vous dis Bravo, MadÂme.


Quand on s'est occupé de lui, et qu'il est rendormi, il nous reste tout le reste : la maison, les courses, la nourriture, la table à mettre, le lave-vaisselle à vider, la lessive à etendre, les draps à plier : ce n'est pas lui, qui nous fatigue, c'est l'intendance perpetuelle.

Je suis allongée de coté, pointes de sein tendues vers le bébé. Il se sert, lové sur mon bras.
Claquements de langue, bruits mouillés, fil de salive sur l'oreiller. Sous le drap, le terrier; trois mammifères.

Mon père : "Tu verras, quand il te ramènera une fille que tu n'aimeras pas." "Ou un garçon", dis-je. Tête du grand-père.

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