2 août 2012

No impact man (Colin Beavan)


Résumé :
Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d'assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres... Il refuse d'être partie prenante dans la fonte des glaces et de la disparition des ours polaires. Son défi : vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale.
Jusque-là, pas de quoi parader, d'autres l'ont fait avant lui. La grande différence c'est que ledit Colin Beavan vit en plein cœur de Manhattan, au 9e étage d'un building.
Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d'ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé, entre autres, et quand on est un jeune père de famille, l'aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge : convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu.
Le deuxième : renoncer aux couches et aux plats à emporter.
Passées ces étapes... eh bien, tout reste encore à faire. L'expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !

Mon avis :
La petite écolo que je suis n'a pas résisté au voyage de ce livre proposé par Nara.
Je trouve l'idée du "no impact" hyper intéressante et ça m'intriguait pas mal, je suis donc ravie d'avoir pu en lire un témoignage.
En plus, moi aussi j'ai des enfants et donc forcement à un moment donné, la question du "comment moins polluer avec plus de gosses ?" arrive.
Forcément, plus t'es nombreux, plus tu pollues, il faut donc trouver les solution pour limiter.

Et j'avoue avoir été un poil déçue de ma lecture.
Colin Beavan nous refile ici beaucoup trop de bla bla et pas assez d'expérience perso..
Il nous fait à chaque page une nouvelle leçon d'écologie, d'environnement, etc etc.
Non pas que ce ne soit pas intéressant, bien au contraire, moi j'ai appris plein de trucs.
Mais il a du coup bien trop négligé son expérience. C'est dommage parce que pour moi il était là le but du livre : donner une piste pour moins polluer, et raconter comment il a fait lui, avec sa famille.

Parce que quand même, l'expérience commence un matin, dès le réveil. Il a le nez qui coule et il ne sait pas dans quoi se moucher, il n'a que du sopalin. Wahou, super intéressant. Enfin je sais pas, les mouchoirs en tissu c'est facile à trouver, c'est un tout petit geste et pourtant ça réduit à fond les déchets (enfin moi qd je vois le nombre de mouchoirs en papier que je me sifflais aussi dès le réveil, je suis bien contente de mes mouchoirs en tissu tiens.). Et donc, il se mouche dans un torchon et puis... Plus rien. Ok c'est que des mouchoirs mais si déjà il parle à peine de ça...

Et puis après, il nous parle des couches lavables. Il reçoit un pack découverte, il en teste une, et basta. Il explique pas le concept, comment ça marche, les différents styles de couches, les matières, l'entretien.
Il raconte juste que si tôt la couche mise, paf, gros pipi par terre. Ha bah ouais mais la couche, faut la laver au moins 3 fois avant la 1ere utilisation, parce que sinon elle absorbe rien. Du coup, l'expérience racontée comme ça, c'est sur que ça va donner vachement envie au lecteur, hein. (non,une couche lavable ne se lave pas à 90° et ne se repasse pas non plus)

Il nous raconte qu'un matin il est allé chercher son café avec sa tasse perso pour pas avoir de tasse jetable, et fait un bond direct quelques semaines plus tard avec "le principe a été adopté totalement par les serveurs". Ok, mais, entre les deux ?

Vient ensuite le passage de l'alimentation. Bah dis donc, heureusement qu'il est là pour nous suggérer de consommer local et de saison, sinon personne n'y aurait pensé. (Bon, je suppose que c'est plus difficile à faire aux USA que dans le Lubéron, où on le fait par réflexe, comme respirer)

Voilà, en fait, je m'attendais à plus d'expérience perso et moins de bla bla de climatologue.
MAIS la démarche est intéressante et mérite qu'on se penche un peu dessus, sans forcement aller aussi loin que lui.
Ceci dit, ce livre est malgré tout hyper instructif, il donne quand même beaucoup d'idées et on apprend pleins de choses sur la planète, l'environnement, etc

C'est vrai que nous à la maison, même si on trie et que ça part au recyclage, on carbure niveau déchets, emballages, bouteilles en plastique et tout :/
Limite j'aurais bien envie de tester son truc, en fait...

1 commentaire:

  1. Ah en efffet pour les couches, pfffft c'est comme faire du roller sans savoir les bases lol ! c'est limité là.. Dommage

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