Bruno Dellinger est un Français rescapé des attentats qui ont détruit le World Trade Center. Maintes fois interviewé par la presse française, il rassemble aujourd'hui, un an après les événements, les souvenirs précis de cette tragédie. Récit poignant, émouvant plus qu'émotif, Bruno Dellinger, chef d'une petite entreprise de consulting et de développement artistique, revit cette journée du 11 septembre et toute l'année qui a suivi. Il raconte avec des mots simples et percutants la ruche du World Trade Center au travail, "la Babylone humaine", point névralgique de l'économie mondiale. Il est 8 heures du matin. Deux heures plus tard, tout cela ne sera plus que cendres et poussières, vision apocalyptique, enfer. Après ce choc traumatique, il faut tenter de retrouver un équilibre et une harmonie. La solidarité des gens de New York a aidé Bruno à réapprendre à vivre.
Ce récit vaut comme document de première main sur les événements. Il vaut aussi pour la vision que ce Français immigré aux États-Unis nous donne de son pays d'adoption. L'auteur revient assez longuement sur l'esprit de déni que peuvent ressentir les Américains lorsqu'ils sont jugés par certains Européens. Il veut nous convaincre que les valeurs américaines sont les seules qui sachent concilier humanisme et modernité. Lui, en tout cas, en est persuadé.
Mon avis :
Bruno Dellinger nous raconte ici le bouleversement, la vie "post-11 septembre"
Il ne s'attarde pas trop sur le jour même, on ne sait pas trop comment ça se passe, comment tout le monde gère, angoisse.
Il raconte, bien sur, mais pas assez en profondeur selon moi.
Il s'attarde plutôt sur l'après, sur comment se reconstruire une vie après ça.
Le travail, l'argent, la famille, les amis, tout est perdu et tout est à recommencer...
Les américains ont la haine pour ces terroristes, mais ils restent pacifistes, ils ne veulent pas la guerre, ils ne veulent pas rentrer dans ce genre de violence, ils veulent juste se reconstruire.
Récit très poignant, très intéressant.
Mes enfants ? Maintenant c'est une évidence. Je veux avoir des enfants. J'aurais pu me dire "Dans un monde pareil, pourquoi avoir des enfants ?". C'est l'inverse qui s'est produit : "Dans un monde pareil, il faut des enfants". Renouveler l'innocence du monde, passer à mes enfants la torche de ce que je crois être la civilisation, leur offrir les armes et les chances du bonheur. Ce monde a besoin de bonheur !
Je suis heureux d'être allaité aux mamelles de Rome et d'Athènes.
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