22 août 2017

La dernière des Stanfield (Marc Lévy)

Résumé :
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil.
Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.

Mon avis :
Arrêtez tout !!! J'ai lu Marc Lévy ! OUI OUI !!!
J'ai toujours eu une tonne de préjugés sur lui. Auteur populaire bas de gamme, histoires niaises sans intérêt. Non franchement, je lisais ses 4eme de couverture et j'avais envie de cramer les livres tellement c’était naze.
Et puis La dernière des Stanfield est arrivé. J'ai craqué totalement sur la couverture, je la trouve superbe. Mais voilà, c'est Marc Lévy. Tatiana de Rosnay, qui est une auteure que j'aime très fort, l'a adoré. Alors je me suis laissée tenter.
Au pire je passe un mauvais moment, tant pis, ça arrive et j'y suis préparée. Dans le meilleur des cas j'adore et j'en serais la première surprise. Dans tous les cas je me serais au moins faite ma propre opinion alors ma foi, tout ne sera pas perdu...

Bref.
Notre héroïne s'appelle Eleanor-Rigby. Oui. Parce que ses parents sont fans des Beatles. (et si son frère jumeau s'appelle Michel, je vous laisse deviner pourquoi).
Elle adore sa vie, sa famille, a été une enfant aimée par des parents géniaux.
Mais un jour, elle reçoit une lettre anonyme. L’écriture est fine, délicate et sophistiquée. Le courrier apprend à Elby que sa mère n'est pas celle qu'elle croyait. Evidemment, nos parents ont eu une vie avant nous, ils ont tous des choses à nous cacher, ou du moins dont nous ne voulons rien savoir.
Mais en parlant avec son père, finalement, ça l'intrigue parce qu'il y a deux trois détails qui déconnent.
Allez hop. Londres-Baltimore pour en savoir plus.
Là bas, elle a rendez-vous avec son corbeau à une magnifique table. Mais elle n'est pas seule.
George-Harrison est là aussi.
Cette histoire les concerne tous les deux, alors c'est tous les deux qu'ils partent à l'aventure et à la découverture d'un passé qu'on leur a toujours caché.
Un voyage entre Londres, les Etats-Unis et le Quebec, sur fond d'art, de passion et de seconde guerre mondiale.

Et bien figure toi que j'ai étrangement apprécié ma lecture.
Enfin, pour ma défense, moi, j'adore les Beatles alors t'imagines bien comme j'ai adoré lire George-Harrison partout.
L'histoire de base est vraiment bonne. Les secrets de famille, le passé inconnu, ça marche toujours. Surtout quand il y a énormément de gens qui gravitent autour. Là, c'est l'histoire de plusieurs familles, plusieurs époques. Ça n'en est que plus intéressant pour moi.
Et puis Elby est vraiment un très bon personnage, je l'ai beaucoup appréciée. J'ai adoré ses liens avec son jumeau, sa sœur et leur père, c'est une très belle famille. Et le patriarche est tellement attachant.
George-Harrison est un vrai ours, on ne connait vraiment rien de lui, si ce n'est que sa mère est malade et à l'hospice.

L’écriture est simple, facile à lire et à comprendre, le roman se lit très vite.
Par contre, si l'histoire de base est très intéressante, il y a eu quand même quelques trucs hyper convenus. Le prévisible ne m'a jamais attirée dans les romans et là j'avoue avoir été servie, c'est bien dommage. De plus, je ne suis pas suffisamment romantique pour pouvoir apprécier certains passages.
Ça reste une histoire basique, franchement pas hyper extraordinaire, mais ça reste un bon divertissement selon moi. Idéal pendant les vacances.

1 commentaire:

  1. Ah. Bon. Donc c'est un Marc Levy qui peut se lire ? Ok, je suis de mauvaise foi, j'en ai jamais lu un, mais comme toi, rien que les 4ème de couverture me faisaient lever les yeux au ciel. Je me pencherai davantage sur celui-ci la prochaine fois - mais je ne promets rien ;)

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