6 juillet 2016

La vérité sur l'affaire Harry Quebert (Joël Dicker)

Résumé :
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Mon avis :
Marcus, qui n'est plus capable d'écrire un roman digne de ce nom, décide de fuir. Fuir sa ville, sa vie, ses responsabilités. Et il se barre pour rejoindre son ami et l'aider.
Harry et Marcus ont bien plus de points communs qu'on peut le voir au début de l'histoire.

Tout accuse Harry du meurtre de Nola. Personne ne savait qu'à l'époque ils étaient réellement fous amoureux l'un de l'autre, alors évidemment dans l'opinion générale, Harry n'est qu'un vieux pervers dégueulasse.
Marcus enquête auprès des différents témoins de l'époque, il cherche à comprendre ce qui cloche dans cette affaire. Parce qu'Harry est innocent, c'est évident, le coupable est forcement ailleurs.

Plus la lecture avance, plus tout le monde peut être le coupable. Chacun aurait pu avoir une raison de tuer Nola. Par jalousie, par accident.
Joel Dicker nous mène en bateau du début à la fin. On soupçonne donc tout le monde, on change d'avis comme on tourne les pages, on va de rebondissement en rebondissement. C'est simplement dingue.

On ne s'attend pas à la fin. Vraiment. On pouvait imaginer n'importe qui en tueu.se.r de Nola, mais pas lui.

Et puis, à coté du meurtre de Nola, il y a l'autre histoire. Les romans d'Harry Quebert, ceux de Marcus, leur succès. Et la mère de Marcus surtout. On ne la croise pas beaucoup, mais elle marque les esprits. Moi en tout cas, je l'ai adorée (sur papier hein, une mère comme ça en vrai, personne n'en voudrait). On a limite de la peine pour ce pauvre Marcus, mais on peut pas s'empêcher de rire comme des bœufs à la moindre apparition de sa mère.

Ce roman est un pur coup de cœur. Je me suis décidée à le lire parce que, visiblement, tout le monde l'a adoré. J'ai tendance à me méfier des bouquins qui font l'unanimité, mais là, je sais pas. Et puis, Tatiana de Rosnay l'a adoré alors tu penses...
Et puis, j'ai vu le nombre de pages. Je me suis dit que j'allais y passer des plombes, j'allais pas en voir la fin.
Et pourtant je l'ai dévoré bien plus vite que je ne l'aurais voulu...
Ce roman est simplement hyper addictif, on ne peut pas le lâcher, chaque fin de chapitre nous force à lire le suivant pour savoir ce qui arrive.


Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahit d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.

4 commentaires:

  1. Je suis souvent tombée dessus sans être plus accrochée que ça... mais finalement pourquoi pas ? :p

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  2. Je l'ai lu, puis toute la famille ! Très bon livre, pleins de rebondissements ! J'ai adoré !

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  3. Je l'aurais déjà lu s'il avait été moins gros !

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  4. J'ai tellement aimé ce livre. Le premier Dicker que j'ai lu et non pas le dernier. J'ai été prise aux tripes par l'histoire de Nola Kellergan. Joël Dicker m'a totalement emmenée dans son univers, à tel point que j'avais beaucoup de mal à refermer le livre.

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Si tu mets un commentaire, je t'offre un carambar.