7 mai 2017

Parmi les dix milliers de choses (Julia Pierpont)

Résumé :
Manhattan. Jack est un artiste et un séducteur reconnu ; Deb a troqué sa carrière de danseuse pour élever leurs deux enfants. Un bonheur presque parfait tant que Deb s'applique à ignorer les infidélités de son mari. Jusqu'à ce colis anonyme : une liasse d'e-mails chroniquant sans pudeur la vie secrète de Jack, tombée par mégarde entre les mains des enfants. Aussi effroyable que pathétique, la vengeance de la maîtresse délaissée bouleversera à jamais le destin de la famille...

Mon avis :
Un jour, Simon et Kay, les enfants du couple, rentrent chez eux et récupèrent un colis pour leur mère. La curiosité infantile étant ce qu'elle est, il ne leur faut pas 2 minutes pour déballer le truc et se rendre compte que leur père est un immense connard. Et leur mère une sombre idiote qui n'a rien vu venir.
Le soir, le mari rentre. La famille et la petite vie tranquille volent en éclats.

Ça donne super envie. C'est pour ça que j'ai acheté ce livre. Le sujet de l'adultère, la séparation, se reconstruire, démarrer une nouvelle vie et peut être se venger.
Et en fait, non. Ce bouquin a été la lecture la plus laborieuse de toute ma vie.
L'écriture est chiante, bourrée de détails inutiles (du genre, à un moment, Deb parle avec un ami de son ex-couple et lui dit "il a eu quelqu'un d'autre". L'auteure juge utile de rajouter "pas la peine de préciser qui avait eu quelqu'un d'autre, c'était assez évident pour Gary" ÉVIDEMMENT CONNASSE. De qui voudrait-elle parler en dehors du mari ??).
L'histoire est d'une platitude. Il ne se passe rien. Le couple se dispute, les enfants en veulent au père et la vie continue. Pas de crise de colère, pas de cris non plus. Rien.
Sans parler de la construction du livre. La première partie parle de l'adultère et sa "découverte". La seconde partie nous envoie hyper loin dans le futur (les vieux sont morts, les enfants sont adultes). Et la troisième, paf, on retourne à l'époque de la première. Sérieux ? C'est ingérable à suivre ce truc.
Et puis la maitresse. C’était clairement pas à elle de se venger. Quand tu es la maitresse, normalement, tu sais très bien où est ta place, tu sais que ça ne durera pas ou que le mec ne larguera pas sa femme pour ta gueule. Y'a pas de vengeance à avoir quand tu tiens ce rôle. 

L'idée de départ était super bonne, y'avait moyen de faire un très bon roman, un "guide" pour mère cocue, etc. Mais non, cette histoire est bien trop mal foutue, et c'est dommage.
Je ne suis pas du genre à persister, quand un livre ne me fait aucun effet ou m'ennuie autant, j'abandonne. Là, j'ai donné une chance à ce roman, je voulais vraiment savoir quand ça allait bouger, alors j'ai persisté. Et j'ai perdu du temps.

Par contre, ça se lit vraiment très facilement, ça reste une lecture assez fluide.

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