Résumé :
Un atelier de peinture fut le théatre de leur coup de foudre. Il n'y avait que l'art et leur ami Sainte-Rose pour réunir Marc et Léone ainsi, miraculeusement.
Or, Sainte-Rose ne hait rien tant que les belles histoires. Insidieusement, le bon maitre offre à Marc, romancier de son etat, un sujet en or : une histoire d'amour qui commencerait comme la leur. Et qui finirait mal, très mal. Voilà Marc et Léone engagés dans un dangereux jeu de roles.
Mon avis :
Maurice Sainte-Rose est un peintre de talent. Ou alors completement megalo. Il est fasciné par la mort, ses peintures sont toutes plus glauques les unes que les autres. Il ne peint que le malheur.
Il a commencé avec des foetus de canards pour finir par des humains. Toujours les yeux fermés, les paupieres violet.
Pour son prochain chef d'oeuvre, il voit les choses en grand. Il veut la perfection absolue.
Il veut s'inspirer du couple formé par ses amis. Il veut voir le desespoir et la tristesse dans leurs yeux. Ils s'aiment tellement fort, ils arriveront bien à se haïr aussi passionément... Et puis, s'ils n'arrivent pas à se separer, il les aidera, c'est pas un probleme !
Entre Marc et Léone, c'est LE coup de foudre, l'amour passionnel, fort, fusionnel, parfait.
Et puis, de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas, que nos chers amants auront vite fait de franchir.
Ils se haissent, se dechirent, se detestent.
Pendant que le couple vol en eclat, le tableau devient oeuvre d'art.
Mais plus la passion est forte, plus la fin est violente. L'amour, la vie, l'art, tout est pareil.
L'ecriture de Jean Teulé reste celle que l'on connait : crue, vulgaire, trash. L'histoire est passionnante, vraie, l'amour, la passion, la haine.
Si l'on aime Teulé, on adorera Bord cadre. Ce court roman est fabuleux
Je ne connais cet auteur que de nom. Il m'a toujours intrigué mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire
RépondreSupprimerEn tout objectivité, je pense que c'est un auteur à lire, ne serait-ce qu'un roman, pour connaitre un peu le style.
SupprimerApres, il a son style bien à lui, on accroche ou on accroche pas, faut vraiment aimer le genre vulgaire/bite-couilles-nichons quoi...