Résumé :
Laisse moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder.
C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t'offre cette liberté.
Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Tyler dit que chercher à s'améliorer, c'est rien que de la branlette. Tyler dit que l'autodestruction est sans doute la réponse.
Mon avis :
Difficile de donner un avis sur un livre alors qu'on en a vu le film à peu près 12 000 fois...
Lire le roman après avoir vu le film n'a strictement aucun intérêt. Ça gâche totalement la lecture, la découverte, le secret...
Le narrateur est un pur produit de la société. Il a tout. Comme beaucoup de gens, il a une vie foirée mais tant pis, il a un appart qui a de la gueule, c'est le principal.
Insomniaque, au bord du désespoir, il finit par traîner dans des groupes de soutien. Pour rencontrer des gens, pour voir qu'il y a plus malheureux que lui, pas parce qu'il a une quelconque maladie.
Il finit par créer le Fight Club avec Tyler Durden, qu'il vient de rencontrer.
Tyler est son parfait opposé. Apparemment bien plus beau que lui (sauf dans le film), plus heureux, plus libre, anti-société de consommation, il reste lucide sur la vie et le monde, très cynique.
Bientôt, le Fight Club ne sera qu'un groupe de losers, de mecs paumés, qui ne viendront que pour se défouler, évacuer leur haine et leur violence ici et nulle part ailleurs...
Mais ça, tout le monde le sait. Tout le monde n'a peut être pas lu ce roman mais tout le monde a vu le film (si ce n'est pas le cas, je ne vous veux plus ici, vous ne méritez même pas que je vous accepte HA HA HA).
Ce roman, qui a évidemment quelques différences avec le film, est passionnant. Il se lit vite parce qu'il est très fin, mais également parce qu'on est réellement plongé dans l'histoire. (Difficile de ne pas visualiser le film en même temps, c'est tout de même assez perturbant) (Surtout quand on déteste Brad Pitt).
L'écriture de Chuck Palahniuk est assez spéciale, j'ai eu du mal à m'accrocher au début mais j'ai voulu persister puisque, connaissant l'histoire, je savais que la suite valait la peine.
Je me demande juste pourquoi Folio l'a classé en SF m'enfin ça, hein...
Ça fait 10 ans que mon mec me harcèle pour que je le lise. C'est désormais chose faite, et je ne regrette vraiment pas !
Faudrait qu'un joue je le lise alors, peut-être, vu que j'adoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooore le film (et que je déteste brad pitt aussi).
RépondreSupprimerDe la même façon, j'ai dévoré le livre longtemps après avoir vu de multiple fois ce film, fétiche à mes yeux, de David Fincher, et les passages s’insinuaient sur ma cornée pendant la lecture… Mais j’ai aimé le livre, car de légères différences apparaissaient ici et là, notamment chronologique si je me souviens bien ; et ça faisait vraiment plaisir de lire les savoureux dialogues sur la page. Je confirme le style de Chuck Palaniuk, est assez particulier la première fois qu’on le lit.
RépondreSupprimerUn livre que j'aimerai bien découvrir, et comme je n'ai pas vu le film, il vaut mieux que je le fasse avant.
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