25 avril 2012

Pas de pitié pour Martin (Karin Slaughter)


Résumé :
Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. À bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est le souffre-douleur. Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec. Par un malencontreux concours de circonstances, on l’accuse, un beau matin, du meurtre d'une de ses collègues. La troublante inspectrice Albada, qui doute de sa culpabilité, met tout en œuvre pour l'arracher à cet engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau...

Mon avis :
Ha ha, la grande fan d'humour noir que je suis avait grande hâte de lire ce livre.
Et puis, je me suis dit que c'etait dommage qu'il soit si peu épais.
Je me demandais bien ce qu'il était possible de raconter, d’étoffer, en si peu de pages.
J'ai ma réponse : Rien !
Sincèrement, je cherche encore les touches d'humour noir. A part peut être la mère de Martin qui est une vraie plaie, on se demande pourquoi il n'a jamais pensé à la dégommer, le pauvre !
Alors oui après certaines scènes ou situations sont bien drôles, mais voilà, c'est une petite touche d'humour quoi.
Le bouquin fait 130 pages à peu près, et en fait il ne se passe pas grand chose.
2 meurtres, on se demande qui les a commis, comment va faire Martin pour se sortir de là (puisque bien sur, tout l'accuse), l’enquête est torchée on ne sait trop comment puisqu'on passe du 2eme meurtre au procès !
Ha oui alors après, le procès était bien cocasse aussi, avec les discours des témoins, ha ha qu'ils sont cons !!
Et puis vient la vérité (que seul le lecteur apprend), et puis... Ho bah il est fini le livre dis donc !
Martin ? Pour moi, un gros boulet. En lisant le résumé, tu crois que tu vas avoir de la peine pour lui, tu le vois se faire lyncher depuis toujours par tout le monde (les gosses de quartiers sont devenus ses collègues de boulot, ses voisins, ses supérieurs ou autres. il est poursuivi quoi), et en fait, c'est même pire que de la pitié que j'ai ressentie...
Il est pire que mou.
Genre l'autre là lui fait un vrai coup foireux (moi la meuf elle me fait ça, sincèrement je lui dévisse la tête et je me sers de son cou comme taille-crayon), et en fait, il s'en fout, ça lui fait rien "elle m'aime bien, jle sais". Limite il en rigole. BOUGE TOI LE CUL COUILLON !!!
Pareil du coup pour l'affaire policière. Chais pas, à part gerber, t'as pas un autre plan ? Non non, le gars il s'enfonce à bloc dans sa médiocrité...
J'ai eu envie de le secouer tout le long, ptain mais ouvre ta gueule, affirme toi, défends toi !!
Il est insupportable pour moi ce mec.

Voilà, pour moi c'est une déception.
Un livre trop court, un peu d'humour et une intrigue policière pas assez approfondie.
M'enfin, avec deux fois plus de pages aussi, peut être que...


1 commentaire:

  1. On est déçu car on pensait lire un polar, un thriller (c'est marqué dessus...). Mais en fait c'est une excellente étude sociale d'un pauvre type... et c'est vrai, on lui en veut d'être aussi con... Du coup l'auteur a gagné son coup... Mais un thriller, sûrement pas!

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