Résumé :
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forets, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis... S'il n'y avait Jon Petersen.
Il est ce que l'humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin.
Et là... sans doute réveillera-t-il l'envie de tuer qui sommeille en vous.
Mon avis :
Je n'avais jamais lu Maxime Chattam jusqu'à présent. Ses precedents romans ne m'ont jamais tentée.
Par contre, celui ci m'a attirée immédiatement avec son résumé. Quelques fans de Chattam m'ont mise en garde, fais attention il est très sombre, c'est pas son meilleur et nianiania.
Mais moi je m'en foutais, je plongeais dans l'inconnu alors le reste...
Et bien comme je m'y attendais, j'ai passé un très très bon moment avec ce roman.
Je l'ai même fait durer parce que je ne savais pas trop quoi attendre de la fin, j'avais peur de ce qui allait me tomber dessus.
Les personnages, bons comme mauvais, hyper travaillés, l'horreur présente mais aussi très suggérée, l'histoire qui est clairement abominable.
Riley, ce pauvre gamin qu'on a immédiatement envie de sauver. Il ne sait pas où il a atterrit, trop petit qu'il est pour se rendre compte.
Même Jon, né dans l'horreur et le sang. On sait que ça va avoir de graves consequences, on aurait aimé mettre en garde sa famille pour tenter de le sortir de là.
Tout mal a une origine. Celui qui brûle dans les veines de Jon est là, sous nos yeux, et pourtant personne ne fait rien.
Et au milieu de ce foutoir, nous avons ce cher Jarvis, qui suit l’évolution de sa ville, des habitants et qui fait ce qu'il peut pour sauver tout le monde, dans la bienveillance et l'amitié.
Jon Peterson est clairement le mal incarné, l'horreur suprême, la personne la plus odieuse, violente et inhumaine que vous pourriez croiser dans votre vie. Là où il est, il sème la terreur. Pour son bon plaisir, son équilibre. Il n’épargne personne. A se demander comment une personne sans cœur peut vivre.
Toute cette haine, cette violence, cet acharnement dans la destruction de l'autre. Qui pourrait l’arrêter ? Tout le monde a peur de lui, personne n'ose s'opposer à lui.
Les cadavres ne tombent pas comme des mouches à chaque page, il n'y a pas de détails sanglants. Tout est suggéré ou raconté à demi mot. L'horreur n'est pas affichée mais ressentie. Ça ajoute un petit coté malsain à la lecture, je me suis sentie très très mal à l'aise à plusieurs passages, avec des hauts le cœur.
La guerre contre le mal doit avoir une fin. Et la fin de ce roman est prodigieuse, explosive, perturbante et très réaliste. Toute cette histoire pour cette finalité, c’était absolument divin.
Je ne peux pas raconter tout ce que j'ai pensé de cette fin sans spoiler donc je ne dirais plus rien, si ce n'est que je n'ai pas été forcement hyper d'accord avec tout. Mais là est tout l’intérêt de cette fin. Maxime Chattam nous offre une leçon sur les limites du bien et du mal.
Je suis restée scotchée par cette lecture, j'ai passé un excellent moment, je suis absolument ravie.
Vous ne regarderez plus jamais un coquelicot comme avant.
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