8 janvier 2017

Duma Key (Stephen King)

Résumé :
Duma Key, une île de Floride à la troublante beauté, hantée par des forces mystérieuses, qui ont pu faire d'Edgar Freemantle un artiste célèbre… mais, s'il ne les anéantit pas très vite, elles auront sa peau !

Mon avis :
Edgar Freemantle a frôlé la mort. Dans un grave accident sur un chantier, il a laissé un bras. Quelques séquelles ailleurs sur le corps ou l'esprit, aussi. C'est réellement un survivant. Comme beaucoup d'autres après une telle épreuve, Edgar change de vie. C'est comme ça qu'il se retrouve fraîchement divorcé, à débarquer sur une île paradisiaque de Floride. Une jolie petite baraque de bord de mer.
Là bas, il y a peu de voisins. Il fait donc rapidement et facilement la connaissance d'un certain Wireman, un éclopé comme lui. Wireman vit dans la maison la plus proche et s'occupe d'une ravissante vieille dame malade, Elizabeth.

Très vite, les deux hommes se lient d'amitié. Edgar en a bien besoin parce que la vie sur l'île, il ne connait pas tres bien. Un peu d'aide est donc appréciable.
Et puis, il faut bien occuper ses journées, ici. Alors Edgar se remet à dessiner. La dernière fois c'était il y a bien longtemps mais ma foi, pourquoi ne pas tenter le coup.
Et quel talent ! Ses toiles ont un succès hallucinant. Edgar devient très vite une star, les gens sont totalement subjugués par ses peintures. Il n'y a bien que lui, Elizabeth et Wireman qui se font un peu dessus.

Duma Key se révèle rapidement dangereuse, les peintures d'Egar aussi.
Que c'est-il passé ici même, il y a 80 ans ? Quels secrets cache Elizabeth, atteinte d'Alzeihmer ?
Notre peintre et son acolyte vont tout faire pour résoudre l'énigme, et sortir de ce merdier. Non sans quelques dommages collatéraux.

Un mois ! Il m'aura fallu un mois pour arriver à bout de ce pavé (855 pages).
Je voue une admiration sans limite pour Stephen King. J'aime comme il raconte, comme il ecrit.
Mais quand il se lance dans le pavé, ça traîne très facilement en longueur.
Et là, c'était clairement ça. Pendant une bonne grosse moitié du bouquin il ne se passe rien. Strictement rien. Même l'atmosphère est loin d'être oppressante. Même quand les peintures font leur boulot, ce n'est pas aussi terrible que ce à quoi je m'attendais. Le pouvoir d'Edgar est terrible, mais finalement ça ne sert pas à grand chose dans l'histoire.
Il n'y a qu'à la fin que ça bouge vraiment, qu'on est enfin dans du fantastique, que la peur approche.
Alors oui, la fin vaut largement la peine. Globalement l'histoire est très bonne, il n'y avait que de bonnes idées. Mais sincèrement, heureusement que c'est Stephen King sinon je pense que je n'aurais pas tenu. Son écriture emporte et là, c'est elle qui a fait tout le boulot.

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